L'enfant répond, et répond bien. Elle veut déjà sortir des carcans qui lui sont imposés, et cela est bon signe. Si jeune, et pourtant, elle semble pourvue d'une maturité et d'une volonté dont bien des sorciers plus âgés sont dénués. Il sent en elle un potentiel à exploiter, à développer. Il use du bec charmeur pour mieux la prendre sous son aile par la suite. Son nom n'est pas de ceux qu'il doit oublier. Mais avant toute chose, il faut en savoir plus sur elle, sur son entourage. Et c'est 84 qui s'en charge.
Le Corbeau écoute la réponse avec attention. Elle n'apporte pourtant pas beaucoup d'aide, si ce n'est une fois de plus le manque d'informations flagrant envers l'Ordre. Il lui a déjà expliqué l'idée globale à laquelle se rapporte la Cause, et il n'a nullement l'intention d'entrer dans davantage de détails pour le moment. L'enfant ne doit être noyée sous les informations. Et surtout, elle doit prouver qu'elle est digne de la confiance qu'il est prêt à lui accorder.
Tout dans son langage corporel laisse penser qu'elle est en désaccord avec la façon de faire de sa mère. C'est déjà un bon début. Il faut la pousser dans cette direction. Il faut lui faire miroiter une vie dont elle rêve. Et n'est-ce pas là tout l'intérêt de la Cause ? Faire que ceux qui rêvent de liberté puissent s'unir pour qu'enfin elle devienne réalité ? « Nous pouvons t'apprendre beaucoup de choses. Sur la magie et ses pouvoirs. Mais aussi sur toi-même. Nous pouvons t'enseigner à être celle que tu désires, libre de toutes contraintes. » Il marque une pause, le temps qu'elle digère ses propos.
Il ne doit pas brûler les étapes. Il doit être patient. Pour être sûr de parvenir à ses fins. Néanmoins, il n'a pas l'intention de lui mentir. Si elle semble en froid avec sa mère, elle doit tout de même être consciente d'une chose. « Mais pour cela tu dois être capable de discernement lorsque nos ennemis parlent de nous. Nous pouvons nous montrer terrifiants. Nous pouvons faire des choses que la morale réprime. Mais toujours pour... Le plus grand bien. Penses-tu pouvoir accepter cela, Camille ? » Première étape, accepter qu'il faille détruire pour mieux reconstruire.
La prochaine sera sans doute moins évidente. Car des ennemis, la Cause en a, sans doute bien trop malgré le fait que les rangs de ses partisans ne cessent de grandir également. Et il est nécessaire de les identifier au maximum. L'enfant sera amenée à devoir lâcher des noms. Parfois même les noms de ceux qui lui sont chers, ou proches. Si elle semble réceptive aux propos qui lui sont tenus, il est nécessaire de savoir si elle est prête à faire certains sacrifices. Mais cela ne viendra que plus tard. Rien de tel pour tester envers qui va sa loyauté.
Le Corbeau écoute la réponse avec attention. Elle n'apporte pourtant pas beaucoup d'aide, si ce n'est une fois de plus le manque d'informations flagrant envers l'Ordre. Il lui a déjà expliqué l'idée globale à laquelle se rapporte la Cause, et il n'a nullement l'intention d'entrer dans davantage de détails pour le moment. L'enfant ne doit être noyée sous les informations. Et surtout, elle doit prouver qu'elle est digne de la confiance qu'il est prêt à lui accorder.
Tout dans son langage corporel laisse penser qu'elle est en désaccord avec la façon de faire de sa mère. C'est déjà un bon début. Il faut la pousser dans cette direction. Il faut lui faire miroiter une vie dont elle rêve. Et n'est-ce pas là tout l'intérêt de la Cause ? Faire que ceux qui rêvent de liberté puissent s'unir pour qu'enfin elle devienne réalité ? « Nous pouvons t'apprendre beaucoup de choses. Sur la magie et ses pouvoirs. Mais aussi sur toi-même. Nous pouvons t'enseigner à être celle que tu désires, libre de toutes contraintes. » Il marque une pause, le temps qu'elle digère ses propos.
Il ne doit pas brûler les étapes. Il doit être patient. Pour être sûr de parvenir à ses fins. Néanmoins, il n'a pas l'intention de lui mentir. Si elle semble en froid avec sa mère, elle doit tout de même être consciente d'une chose. « Mais pour cela tu dois être capable de discernement lorsque nos ennemis parlent de nous. Nous pouvons nous montrer terrifiants. Nous pouvons faire des choses que la morale réprime. Mais toujours pour... Le plus grand bien. Penses-tu pouvoir accepter cela, Camille ? » Première étape, accepter qu'il faille détruire pour mieux reconstruire.
La prochaine sera sans doute moins évidente. Car des ennemis, la Cause en a, sans doute bien trop malgré le fait que les rangs de ses partisans ne cessent de grandir également. Et il est nécessaire de les identifier au maximum. L'enfant sera amenée à devoir lâcher des noms. Parfois même les noms de ceux qui lui sont chers, ou proches. Si elle semble réceptive aux propos qui lui sont tenus, il est nécessaire de savoir si elle est prête à faire certains sacrifices. Mais cela ne viendra que plus tard. Rien de tel pour tester envers qui va sa loyauté.