Re: Rencontre inattendue Elina Peterson, le Mer 6 Déc - 10:09
Comme un air de déjà vue
avec Artemis Lhow♥ et Nyx Spero
L.A des deux pour intervenir
En retard... Il est encore en retard... J'aime cet homme mais son Job beaucoup moins ces derniers temps... ça fait bientôt une heure qu'il devrait être là... La table est mise, le repas est pret... Et encore une fois il a dut être retenue au travail... D''habitude il me prévient mais la... Rien... Pas un hiboux, pas un patronus... Aurait-il tout simplement oublié qu'on devait ce voir ce soir?
Je me lève du canapé sur lequel je m'étais installé pour tuer le temps en attendant qu'il arrive sans trop regarder l'horloge mais la s'en est trop je ne tiens plus... Je fulmine... Je vais éteindre le feu qui maintenait le repas au chaud. Je jette un regard désabusé vers la porte comme s'il pouvait la franchir d'une secondes à l'autre... Mais rien... Je soupire de déception et de rage. Qu'il aille au diable. J'éteins les lumières et me rends dans ma chambre, je ne trouverais pas le sommeil mais je serais toujours au chaud sous mes couettes.
A peine la porte de ma chambre refermé qu'un magnifique tigre argenté fait son apparition et s'arrête devant moi, la voix de mon Auror résonne dans la pièce.« J'ai besoin de ton aide ... dans mon bureau se trouve sur la deuxième étagère une petite fiole en verre contenant un liquide rose. Prend la et amène la moi, mon patronus te guidera jusque dans la forêt, j'ai un petit soucis avec une collègue ... sois prudente en chemin ... je t'aime. Mon coeur se serre, il a un problème avec une collègue? Dans la foret? J'enfile rapidement des vêtements chauds attrape ma veste et transplane directement devant le portail du domaine gris. Pas de temps à perdre surtout s'il a besoin de moi. Je n'ai pas le temps d'atteindre le perron qu'Haïko m'ouvre déjà la porte. Je le salue à peine, l'esprit bien trop embrumé par l'inquiétude... Si le bureau de Mr L'auror n'est pas vraiment rangé je n'ai cependant aucun mal à mettre la main sur la dites fiole qu'il m'a demandé de lui amener.... Je ressors aussi vite de la maison en remerciant et m'excusant rapidement auprès d'Haïko qui n'y comprends absolument rien... Artemis se débrouillera pour lui expliquer la situation... Un regard vers le Tigre et le voila qu'il m'ouvre le chemin en direction de son maitre.
Il me faut un certain temps pour enfin apercevoir une silhouette mais dans le noir l'angoisse monte... Et si ce n'était pas lui...? Je resserre l'emprise de mes doigts sur ma baguette. Il ne faut pas que mes démons refasse surface maintenant... Il a besoin de moi.... Je m'approche doucement et lorsque je le vois adossé contre un arbre un soupire de soulagement m'échappe... Je m'approche de lui, inquiète. Il me rassure d'un sourire et dépose un baiser sur mes lèvres. Je lui tends la fiole qu'il m'a demandé et me tourne pour chercher la fameuse collègue. Mon sang se glace, Nyx est inconsciente contre l'arbre en face.
Un regard vers l'homme que j'aime puis un autre vers ma pire ennemie. Attends, minute... Que fais Nyx ici? je tente de comprendre... Soit c'est elle le problème et sa collègue est je ne sais ou.... Soit.... Non... ce n'est pas possible il me l'aurait dit si il travaillait avec elle? Non? Un simple regard vers lui et je comprends que ma deuxième théorie est la bonne... Elle est sa collègue... Et il me l'a caché... J'hésite entre éclater maintenant où prendre sur moi... Je l'attends depuis plus d'une heure, je m'inquiète pour lui et monsieur est avec Elle? Je prends une grande inspiration et lui lache le plus froidement possible.
- Voila ta fiole
Lhow va vraiment falloir que tu es une bonne... Une très bonne excuse. Sinon tu vas me le payer cher... très cher...
Adonys Montgomery
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Re: Rencontre inattendue Adonys Montgomery, le Mer 6 Déc - 13:57
* T'aurais peut-être mieux fait d'appeler Haïko non ? *
Le temps s'écoule doucement, laissant planer dans l'air le bruissement des feuilles, le souffle lent du vent et les ronflements de Nyx. Pendant de longues minutes qui me semblent être des heures, je guette attentivement le moindre bruissement trop brusque, le moindre souffle de trop, la moindre sonorité qui n'aurait pas sa place en cette vieille forêt. Je suis presque impatient qu'elle arrive, mais je sais aussi que sa réaction risque d'être explosive. Elle s'est beaucoup calmé avec le temps, mais son sang bouillonne encore et toujours d'une espèce de jalousie farouche... pourtant en arrivant j'ai bien cru que tout allait bien se passer...
Un soupir de soulagement lorsqu'elle approche de ma position, je lui adresse un sourire et vais à sa rencontre déposer un baiser sur ses lèvres. Elle me tends la fiole d'un air interrogateur lorsque son regard se pose au dessus de mon épaule. Son mouvement se fige, elle semble réfléchir quelques secondes puis son regard se fait froid ... mais pas autant que le ton de sa voix. Je récupère la fiole et pousse un soupir, presque une lamentation, c'était prévisible. Ses différents passés avec l'autre cruche sont encore bien présents. Mais elle a changé elle aussi depuis et c'est grandement assagit. Bon, certes ça reste Nyx, faut pas déconner, mais elle est supportable aujourd'hui.
« Eh bien je vois que je n'ai pas à te présenter ma collègue, tu sembles te souvenir d'elle ... je l'ai croisé alors que je venais te rejoindre, mais son comportement était pour le moins étrange alors je l'ai suivi pour m'assurer que tout allais bien. Sauf qu'elle a visiblement bu une fiole qu'elle n'aurait pas du boire. Celle-ci, je lui montre celle que je tiens à la main, est l'antidote. »
Petit détail auquel je n'avais pas pensé, mais il faut qu'elle soit réveillée pour lui administrer. Et si elle se réveille, elle risque de ...
Je déglutit d'appréhension. Pourvu qu'elle ne fasse rien de stupide, je ne voudrais pas avoir à gérer un duel entre ces deux là. Si quelques années en arrière je n'avais eu aucun mal à les mettre à l'amende, aujourd'hui l'une d'elle a rejoins le bureau des aurors et l'autre a passé deux ans à la poursuite d'un mage noir. Niveau duel, elles se sont plutôt bien améliorés et je ne serai pas forcement à mon avantage face à celle que j'aime. Alors quoi ? Je lui dit d'emblée le contenue de la fiole ? Et s'il s'avérait que Nyx n'avait pas bu de fiole. S'il s'avérait qu'elle était réellement ...... nooooooon. Impossible. Je déglutit à nouveau et met en avant la fiole au liquide rose.
« C'est un antidote pour lutter contre les philtres d'amour. Je te laisse deviner sur qui c'est tomber et pourquoi j'ai préféré l'endormir ... avant que tu n'en vienne à vouloir l'étriper ou à vouloir m'étriper moi, je te signale simplement que si j'avais voulu te le cacher j'aurai pu faire appel à Haïko pour venir m'amener la fiole. Et si je t'ai pas dit que Nyx avait rejoins le bureau des aurors, c'est tout simplement parce que nous ne travaillons jamais ensemble vraiment et que je n'ai tout simplement pas eu l'occasion de t'en parler. Et puis ... au delà de ça ... il y a la discrétion lié au métier aussi. Si on ne se cache pas vraiment, on évite également d'avoir nos trognes affichés à tous les coins de rue. »
J'aimerais croire qu'elle sera raisonnable et qu'elle comprendra, mais elle n'est pas allé à Gryffondor pour rien : c'est une vrai lionne. Sans attendre sa réaction, je pointe Symfonia sur l'endormie et marmonne un « Revigor » presque à contre cœur. Début des hostilités dans dix secondes ...
Nyx Spero
Serpentard
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Re: Rencontre inattendue Nyx Spero, le Ven 22 Déc - 19:47
Désolée pour l'attente vous deux :c
Un nuage passait par là, sans que je ne m'en aperçoive...
La nuit était belle, vraiment très belle. L'air frais qui refroidissait ma chair, me réchauffait mon cœur endolori par un passé inoubliable. Un passé que j'avais totalement oublié ce soir-là, dans les bras de cet homme qui me faisait sourire sans même m'en rendre compte. Je flottais comme un petit nuage qui se perdait dans le ciel, mais qui était content de se perdre. Je ne ressentais qu'un intense soulagement de me retrouver seul à seul avec cette personne. Mon cœur battait. Des battements harmonieux, synchronisé.
Yeux fermés, je ne voyais rien, mais je rêvais. J'imaginais cette forêt dans laquelle nous étions seuls. Le silence qui y régnait. Tout était magnifique. Même dans le noir. La beauté s'entrevoyait à travers les rayons de lumière déversés par la lune. Ce n'était pas grand chose, mais c'était suffisant pour s'apercevoir de la beauté de la vie et tout ce qu'elle nous offrait.
Puis... tout à coup, un sortilège lancé et je pars dans un monde encore plus lointain. Tout était très lumineux. Une lumière aveuglante. La découverte du monde. Je ne voyais rien, mais je savais que c'était parfait. Une main tendue, que je pris sans me poser de questions. Une peau douce, mais si froide... La lumière était moins forte. Je voulais qu'elle soit moins forte, pour apercevoir le visage de cette personne devant moi. Mais la lumière était toujours plus faible, comme si tout avait basculé dans un rien de temps. Un voile transparent était venu se poser sur ce rayon lumineux, le seul qui persévérait. Tout tombait. J'étais comme catapultée dans une autre vie...
Mes yeux commençaient à s'entrouvrir, me faisant durement retomber à la réalité. Je ne voyais rien. Il faisait sombre. Très sombre. Mais d'après mes sens, je me trouvais toujours noyée dehors. Quelle heure était-il ? Où étais-je ? Ma tête tambourinait. Je ne me sentais pas très bien. Je restais quelques minutes en sol, avant de me rendre compte que je n'étais pas seule. Je commençais donc à me relever rapidement, pendant que je plongeais ma main vers ma baguette, avant de me rendre compte qu'il ne s'agissait rien d'autre qu'un adorable collègue et... Peterson ?!
- Bordel, mais qu'est-ce que tu fiches ici Lhow ? Et pourquoi elle se trouve là ? demandais-je en gardant mon regard sur Artemis et en assistant sur le mot "elle"
Ma tête me faisait un mal de chien. J'avais l'impression d'être sur un bateau qui partait à la dérive. Je préférai donc m'assoir sur un rocher qui se trouvait juste à côté. Je m'étais levée trop vite, et les conséquences se virent de suite. Mon regard restait bloqué sur mon collègue, faisant comme si cette femme -que je détestais depuis toujours- ne se trouvait pas en face de moi. Une réalité que je ne voulais pas imprimer. Je n'avais ni l'envie, ni les forces de me battre.
Re: Rencontre inattendue Gaëlle Panyella, le Sam 27 Jan - 23:41
pas de réponses depuis un mois, je prends ^^ Si y'a un tit problème mp ♥
PV Lïnwe
Une allumette, deux alouettes, trois plumettes et quatre girouettes. La première prend feu pschit les deuxièmes volent en amoureux love les troisièmes tombent en criant Aaaaaaaaaaaaaaah et les quatrièmes tournent en rigolant hahahaha. C'est pas compliqué, le chemin est celui-ci, entre les broussailles, les trouvailles, les gouvernails, les morceaux d'ail - on évite les vampire évidemment - ce que c'est compliqué ! Bon au pire on établira un autre campement, ce n'est pas très grave il suffit juste de trouver une clairière. Là ! C'est bon ! Arrête-moi ce sourire satisfait chut, j'suis contente, c'est rare alors profitons ! J'ai pas de panier pour les champignons, ni de nourritures à cuire. Mais il fait froid ces temps-ci, bien que l'humidité semble s'en aller tout doucement à petits pas, alors réchauffons ! La lumière et la chaleur du feu peuvent avoir les mêmes propriétés que le coeur du soleil, j'en suis quasiment certaine ! C'est trop blanc, je me dois d'être un fantôme moins transparent vu que tous s'entête à me trouver vivante ~ frustration. À présent, ramassons.
Il faut d'abord faire un cercle de pierre, j'en ai tout plein avec moi, je les aimes pas t'façon alors même si elles peuvent pas brûler j'espère bien qu'elle pourront ressentir un minimum de douleur. Bien fait pour les inanimés. Vous n'aviez qu'à savoir bouger ! Puis après il faut les branches et ça c'plus compliqué. Un peu d'effort, ça peut le faire. Des allez-retours qui ne cessent, je marche je coure je vole impossible t'y arrive pas bon d'accord mais au moins je fais quelque chose et je commente pas. Tout s'efface, j'me concentre dans ce moment précis, celui où il faut empiler, pas trop peu mais quand même assez, cette précision pour ne pas trop se foirer.
Les morceaux d'arbres sont compliqués, mais le plus difficile reste quand même tout ce papier que j'ai dû emporter pour pouvoir faire en sorte que tout flambe correctement. À la moldue dirons nous. Chaque feuille chiffonnée qui atterrit dans le futur brasier me déchire le coeur. Elles ne sont pas n'importe qui, ce sont des feuilles noircies d'encre, de mon écriture, des feuilles que je ne veux plus voir devenir éternité. Peut-être que si elles disparaissent dans les flammes, ce qu'elles contiennent, leur message aussi. Je ne peux espérer autre chose que ça. Cette fin. Une bonne fois. Je termine un cahier entier, gardant tout de même la dernière page, une trace pour ne pas l'oublier. Quand j'étais encore toute petite on m'avait dit qu'il fallait toujours tout garder. Oups....
L'hésitation au bord des doigts. J'y vais ou je laisse ça comme ça ? Non, autant tout tuer directement, c'est mieux. Je sors une petite baguette, la frotte contre un des côtés de la boîte. Elle se consume. Mais j'arrive pas à me résigner à l'envoyer dans le tas. Je la regarde se rapprocher de ma peau. Avant de souffler pour ne pas qu'elle me touche. Puis je recommence. Elle avance, vers moi, danse, vers moi, frôle, vers moi, et là je la laisse me toucher, juste pour voir si le feu fonctionne, si l'odeur de la chair brûlée peut être aussi efficace que le goût métallique du sang. La réponse est non. Je continue donc de jouer à qui gagnera le premier ; le feu ou la Mary ? Le feu ou les tas de papiers et de branches ? Il y a beaucoup de possibilités, mais j'ai comme l'impression que dans tous les cas, je peux y perdre quelque chose - si pas moi.
Lïnwe Felagünd
Référent Maître de Jeu Gryffondor
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Re: Rencontre inattendue Lïnwe Felagünd, le Dim 4 Fév - 15:39
La Petite Fille aux Allumettes. PV Mary.
Le songe s'émerveille quand un pas sur le côté fait craquer une branche morte, évanouie sur ce lit de feuilles noircies par le temps. Comme le brasier, le feu et la bûche qui crépite dans la cheminée — une allumette qui croque et troque ses entières pensées. Lïnwe se tient là, le dos appuyé contre un arbre de la forêt. Attendant son heure comme on attend la fin de l'hiver, que le froid nous emporte entre deux encoignures : pour un abri éphémère, rasoir car illusoire.
-Premier vision. D'une libellule vaporeuse qui lui monte aux narines puis s'immisce dans son cerveau. L'idée fixe de ses ailes libres, le champ de blés derrière elle qui s'ennuie. Ça lui rappelle un peu son enfance. L'ignorance encore existante et puis sa sœur inhérente. La maison au loin qui se perd. Et puis une autre histoire, le pont la pluie et sa meilleure amie qui s'estompe au fil des années. Avant de disparaître vers les nuages, aux cieux accomplis.
Il continue son avancée comme une ombre maladive, en retrait et pourtant si proche de la fille.
-Deuxième vision. D'une dinde farcie sur la table, imposante et incandescente face à la lune souriante qui s'infiltre dans le salon par la fenêtre ouverte. Un rayon léger, puis étonnant. Qui illumine les esprits, abonde ces regards attentés par la joie du moment. Une fête qui perdure grâce aux traditions. Un pilier. Non, des colonnes romaines indestructibles et pourtant déjà lézardées. Un fondement. Une famille encore établie. Avant de disparaître vers les nuages, aux cieux accomplis.
La suivre en filature était particulièrement excitant pour son cerveau créatif.
Re: Rencontre inattendue Gaëlle Panyella, le Jeu 15 Fév - 20:41
Le rire est étrange surtout lorsqu'il devient ------ fou le rire est une lumière entre les flammèches le rire est quelque chose le rire n'est rien
mais qu'est-ce que le non-rire ?
Un ensemble vide.
Aussi, entre cette confusion bipolaire, je commence à rigoler. Changeant le tout pour le tout. Mon feu prend de la conscience. Mon feu n'est pas encore vie, mais je le vois onduler entre les branches. C'est comme une vision éphémère, une projection dans le futur qui n'est pas aussi lointain - pas comme la mort par exemple. J'acquiesce pour moi toute seule, vision du monde changeante entre les instants. J'évite de festoyer trop vite. La petite fille ne meurt-elle pas à la fin ? Je ne sais plus vraiment. Il faut que je dérive, déborde sur le plan de base. Mais à force de jouer je me retrouve vite à court. Ce serait pourtant fâcheux de démarrer une bisbille entre toi et moi pour voir qui est la réelle fautive dans cette histoire. Ce ne sont pas les autres en tous cas. Ils se sont enfouis, enfoncés dans le sol, la terre-mère. S'en est fini.
Mes yeux se dérobent à la vision de la chair meurtrie, de la chair brûlée. Seule celle de mon pouce a été touchée. J'ai pas d'autre moyen de me soigner de toute façon ; le feu permettant en règle générale de s'occuper de la plaie. Faisons le compte : cinq. Regardons le travail : parfait. Il n'y a plus qu'à se laisser bercer. Regard aux alentours : quelqu'un ? Non. Ou peut-être que si. Qui sait ? Pas moi. Je me retrouve par terre, les cheveux emmêlés par la borée. À nouveau je reprends mes gestes mécaniques. Frottement, flamme. De jolies bluettes se forment sur les contours. Il ne reste plus qu'à tout poser près du feu ; et là, c'est l'explosion.
Enfin, tout est relatif - explosion d'un regard émerveillé plutôt. Mais le feu peut vite se tarir comme il peut vite tout détruire. Deuxième allumette. Troisième ; et le souffle qui vient alimenter le tout. Quatrième - cinquième. Mes dernières chances de survies viennent de partir dans le néant. Heureusement pour moi, ça prend. Les flammes se mettent à onduler autour, enjouant mes yeux quand la chaleur s'empare lentement de mon coeur. C'est absolument parfait. J'ai l'audace de me prendre pour une aspiole à présent. Me voilà maintenant génie, mais contrairement aux habituels batifoleurs, j'ai la chance de ne pas être enfermée dans une lampe (qui a plus l'allure d'une théière que d'une lampe d'ailleurs), espérons que ça dure.
Elles sont si belles et pourtant aussi redoutables que des cruelles alumelles
prendre garde le contrôle peut très vite être perdu .
Lïnwe Felagünd
Référent Maître de Jeu Gryffondor
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Re: Rencontre inattendue Lïnwe Felagünd, le Mar 27 Fév - 21:56
C'est le cinquième craquement qu'on entend. Un bruit furtif, malhabile qui répond au vent - dans le vent. C'est comme un cerveau qu'on décolle à chaud, le cœur fondant en une déchirure délicate. C'est le caquètement gourmand des céréales contre les parois dentaires au petit matin, mais le soleil est noir déjà. Ou caché derrière les cimes, les cimes de ces arbres sifflants un feu d'artifice épineux. Des sapins. Des sapins tout autour, qui font la fête. Regardent de leur sourire plein de sève dégoulinant sur leur visage rassasié.
Le craquement d'un tambour abîmé. Sous les veines, bouge encore un papillon mort. C'est celui du cil qui s'abat comme un ciel de géant contre celui d'en bas. C'est celui qu'on entend dans la nuit profonde, le rêve éveillé : en formation, l'os qui craque. Les jambes qui chancellent comme un bout de guimauve. Perte des sens avant de retrouver la vie devant le palier.
C'est fou ce qu'on peut trouver en souvenirs
en un seul mouvement.
C'est l'allumette qui danse contre les branches rugueuses. Le feu s'enjaille et un château de paille s'embrase. Cette fille est merveilles. Elle crée l'instantané éternel. Une réalité surprenante, ancrée dans un tunnel enflammé. C'est des braises qui gravitent au-dessus des têtes. C'est l'appel de la forêt, qui se prend pour un chaman.
S'approche S'approche
tendrement - C'est... wahoo. Tu illumines un tableau.
Re: Rencontre inattendue Gaëlle Panyella, le Mer 7 Mar - 21:51
coucou
Elles sont - puissantes lâchent des cris qui crépitent tic tic tic Les brindilles s'enfoncent se consument et elles continuent leur danse d'hérétiques --------------------------apocalyptiques tic
tic
tic
Ours de flamme qui part à la conquête d'un territoire de bois. Ses dents sont effrayantes - mouvement de recule. Tremblante d'effroi je le vois dévorer déchirer détruire à coups de pattes et de dents. Ses canines ne prennent pas la peine de mâcher. Elles empoignent pour tout dévorer. C'est hypnotisant ce spectacle alarmant. Je comprends pourquoi ils prennent tous la peine de danser et s'amuser autour des bois qui se consument. La destruction a ce quelque chose d'effrayant qui donne envie de s'y jeter. Les flammes brillent et réchauffe. On veut les approcher, les comprendre, les câliner et pourtant un pas de trop et oh ! une odeur de chair brûlée. Comme ce pouce maintenant roussi et ce rire délirant ; nous avons tous succombé à ces merveilles d'horreurs cinabres. Le mammifère gagnera toujours si il est fait de flammes et qu'il laisse sur son sillage des cendres.
On voudra trouver une braise sous la cendre sous le gris incessant - de l'infini la terre restera chaude fin du début ? ou début de la fin ?
Puis entre les flammes une voix. Voix dessus voix dessous ; mémoire qui revient sous un buisson étourdi. Illumination c'est drôle pour une illusion. Mémoire mémoire tu me fais défaut. Folie ? Non impossible elle est partie ça ne peut être elle. Le souvenir est trop lointain. La chaleur me fait délirer. Doit être ça. Tableau - vérité ; il ne manque qu'un artiste pour illustrer la beauté des flammes. Coups de pinceaux pour montrer à quel point c'est beau. Mouvements - sorcellerie. Une photo ferait tout aussi bien l'affaire. J'imprime dans ma mémoire ces instants. La forêt seulement illuminée par quelques morceaux d'étincelle. Les étoiles au-dessus qui nous regardent. L'autre. Et puis moi. Et puis l'ours. Et puis le tout.
Et j'ose demander que vois-tu toi ? et j'ose parler un peu brisant la règle secrète des solitaires j'suis une indienne et sous un feu de bois je - trace avec la terre deux lignes rectangulaires sur mes joues rougies de chaud et de froid
Comme si une nature sauvage se réveillait face à la brutalité de la réalité fumée
Lïnwe Felagünd
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Re: Rencontre inattendue Lïnwe Felagünd, le Mar 20 Mar - 23:11
/!\ Contenu sensible (?) /!\
S'approche s'approche comme un enfant au bord de l'eau les flammes l'entourent le fascinent comme un tableau un art hermétique
qu'on aurait laissé couler dans un bocal en verre toute une vie et qui explose
un feu d'artifices orangés le feu s'adoucit comme un moineau
un bec une bougie l'étincelle de l'allumette qui s'amuse.
Tournoient tournoient contre le bois des cheminées écarlates illuminent le ciel, il sera pourpre à l'aube
comme un rideau gris un lapin à la queue de renard au museau d'araignée s'étend dans le noir
comme il est étrange ce moineau !
— Ce n'est pas ce que l'on voit qui compte c'est ce que l'on croit.
La chaleur l'étourdit un instant comme plongé dans un souvenir tourmenté. Une langueur monotone lasse et infatigable. S'ensuit la montre, aussi molle que mécanique, qui dégouline le long d'une branche. Il se fait tard et pourtant, le garçon est là à analyser son subconscient dans la noirceur des braises. Traiter son âme par le feu, il y en a qui l'ont fait. D'autres ont opté pour la pendaison et pourtant, c'est le même combat. Le même cheminement qu'un sage qui va de l'avant. Un savant.
- Je vois... je vois le temps qui rôde. Une étrange créature, qui se laisse dorer aux soleils. Trois astres surplombent la mer. s’initiant aux rites divinatoires. Il se prend pour Tarzan, une boule de cristal à la main. Craquez. Craquez encore de ces allumettes et vous vous verrez mourir. Dans une étrange et parfaite froideur.
Re: Rencontre inattendue Gaëlle Panyella, le Lun 16 Avr - 21:56
J'ai l'habitude de regarder par le trou de la serrure pour savoir ce qu'il se passe. Je ne suis que très rarement dans la pièce où les événement intéressants ont lieu. Je préfère être reculée, sans soucis et puis me mettre à écouter. Aujourd'hui j'ai les pieds sur les braises C'est à moi de les braver J'sais que je peux marcher dessus À condition de savoir m'y prendre mais même dans le feu d'l'action il m'est impossible de m'imposer - Les flammes sont trop illusionistes Je les vois déjà venir viens mon petit C'est comme si j'étais Gretel devant la maison de biscuits et l'inconnu c'est Hansel Y'a la méchante sorcière qui est de l'autre côté de la douce - fumée
Sous les mots ma perception se transforme métamorphose
Il me dit qu'il voit le temps. Entre les mailles brûlantes je vois ce bois se consumer, perdre sa vie. Les douces effluves sortent du cabasson pour venir nous enrober de sucre cristallin. C'est bleu, c'est orange, c'est rouge et puis doré mais surtout fascinant à fixer. La chaleur donne envie de s'avancer et de s'y plonger comme si au final ce serait doux comme un nuage d'aller entre ces futures cendres qui finiront envolées dans le vent. Mon coeur il est comme embrasé tu vois l'inconnu ; les braises se sont faufilées par les pores de ma peau pour venir s'y loger c'est doux c'est chaud mais j'ai peur que trop vite elles trouvent un carburant et viennent me détruire comme elles l'aiment tant. J'ai un peu peur mais c'est pas grave.
Cesse de flipper de penser aux autres chemins puis de te dire que tu n'es pas à la hauteur apprendre à profiter de l'instant - présent
Je n'y vois pas de créatures mais bien la mer dans les quelques lambeaux et j'en viens à penser que l'océan est rouge que ce n'est qu'un feu tellement brûlant qu'il en est devenu froid même si c'est l'inverse d'habitude. Mouvement d'avancée encore un peu puis de l'élan et je saute par dessus les flammes, l'odeur vient me titiller les narines nous sommes séparés d'un bouclier de feu il faut qu'il me rejoigne tu viens ? C'est un peu à l'image d'une épreuve rituel sauf que nous sommes juste ici pour le spectacle et rien de plus.
Et j'attrape une braise chaude comme un regard d'enfant heureux pour la passer de main en main en jouant avec le feu et ne pas me brûler les doigts mais seulement les yeux
Lïnwe Felagünd
Référent Maître de Jeu Gryffondor
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Re: Rencontre inattendue Lïnwe Felagünd, le Mer 25 Avr - 18:42
feuilles au- dessus des bout de la ligne verte sensibles s'y détachent au en volutes de fumée - des bateaux ce sont ses rêves les plus noirs qui s'envolent Un spectacle vivant. Rebondir sur le mot comme sur une image. Celle d'un siècle passé, on y voit les années se défiler à travers les flammes et les braises et les fumées qui s'élèvent en une danse contemporaine. Un peu frêle, parcourue de spasmes épisodiques - il est malade. Il voit son visage détruit par les cernes, l'enfance hallucinée et les pensées-crèmes. Ce sont des idées qu'on ne peut enlever. La mélodie chantée par les arbres évanouis. C'est un sauna brûlant. Mais un sauna naturel.
Et soudain, une secousse qui vient des ténèbres, racines claires-obscures. Les nuages bougent bien trop vite d'un seul coup, avant de ralentir l'allure. Où est-ce la mélancolie des chênes qui frissonnent un instant, sur le parvis d'une clairière embrassée par leur folie ? — La Petite Fille aux Allumettes parcourt un filet de bave rouge comme une épreuve impensablement surmontable. L'oiseleur est parti. L'oiseleur, c'est le monstre qui lui prend ses petits oiseaux au fond du lit. Sans ses petits oiseaux, il se sent un peu seul au monde, sans amour à partager sans bonheur à communiquer. Il n'y a pas le droit. Mais il suffirait peut-être que d'une étincelle pour y voir la subsistance céleste. Il n'est plus utile de craquer des bâtons de bois. C'est le feu qui craque sous ses pas. Ils sont en train de tuer leurs démons.
La signification de la vie prend alors tout son sens lorsqu'il se retrouve de l'autre côté du miroir orangé.
Il y a comme un parfum chimérique. Un soupçon nostalgique qui remonte des narines au cerveau, Place de la Mémoire :
l'odeur des guimauves qu'on flambait dans le temps.
Tendre la main vers son guide
La Petite Fille qui craquait ses allumettes pour y perdre la tête.
Re: Rencontre inattendue Gaëlle Panyella, le Mar 15 Mai - 18:19
Les choses n'ont pas toujours la saveur que l'on pense. Les larmes qui coulent le long de vos joues lorsque la pluie ou l'eau ruissellent elles aussi ne se mêlent pas distinctement. Elles sont là, mélangée avec les autres gouttes à tel point que je ne sais même pas si je pleure ou non. Si ce qui coule est un mélange ou simplement les dérives d'une imagination et un coeur débordant d'amour froissé, d'amour vexé. Au final c'est compliqué de faire la différence entre certains éléments qui se ressemblent tant. Pluie et larmes, amour et Amour sans même compter les dérivés de nom. Il y a l'Amour qui hante l'Imagination, il y a ver vert vers haut eau tôt taux et tant d'autres qu'au final on ne sait même plus ou placer sa tête pour différencier les vrais et les faux.
La braise elle aussi elle n'a pas cette chaleur que je m'attendais à ressentir. Si je passe vite d'une main à l'autre tout va bien, il n'y a pas de brûlure, pas d'adrénaline. La garder seulement une seconde rend le tambour deux fois plus rapide comme si la perspective d'un trait méritait plus d'engouement que celle de ne pas en avoir.
Au final y'a trop de spaghettis emmêlés pourquoi on se casse tous la tête alors qu'il existe des pennes ?
La braise tombe s'éteint une étoile qui meurt dans un élan d'étincelles chatoyantes pour toujours et dans le néant - éclairé naît la silhouette d'une main ses contours qu'épousent les flammes - brièvement et dans la lumière - sombre naît les saveur d'une autre qui attrape la première étant peut-être une chimère
Comme si nous nous sauvions sans êtres certains de la valeur cachée de notre vie
~ instant paisible durant lequel il n'y a que les flammes et puis nous, leurs bouts et ces étranges fantômes qui semblent s'y fondre, elles forment un tout détaché duquel je veux faire partie, un instant j'ai envie d'y retourner et puis - j'entends - craquer - ce qui ne devrait pas ~
Instant paisible terminé Au rapport ? L'apocalypse
Toc toc toc toc Je suis la flamme qui s'échappe Alors que vos regards n'étaient attirés que par la - beauté
crik crik crik Je suis la branche qui crie dont les hurlements s'échappent dont les hulements sont étouffés par les denrées aux crocs d'acier
Cric cric cric, oups - et puis qui ? Quoi ? Juste moi, un recul, un recul pour observer le tableau qui se peint et une petite voix qui murmure qu'en effet ce n'est rien. Juste une forêt à la rencontre d'un élément autre. Inconnu. Un être entier. Cela tiendrait presque de la science fiction. Il manque un peu de voyage dans le temps. Nous y sommes ? Presque ! Oh, et toi, toi et encore toi, la voix de l'hypothétiquefolie ou du moins d'un fou qui me suit même derrière les flammes, qu'en penses-tu ? C'est encore plus grandiose plus magique plus attractif c'est encore plus parfait
le feu de bois n'est pas dans la forêt le feu de bois est la forêt
Lïnwe Felagünd
Référent Maître de Jeu Gryffondor
Année à Poudlard : Diplômé(e)
Matière optionnelle : Arithmancie
Spécialité(s) : - Demi-Vélane
- Permis de transplanage
Re: Rencontre inattendue Lïnwe Felagünd, le Dim 27 Mai - 15:54
Errer dans la forêt c'est parfois retrouver son chemin se retrouver soi-même, avant de de pointer le mal sur les autres.
Errer solitairement dans la forêt c'est parfois faire face au changement à la spontanéité du temps, être accompagné
la main tendue guidant vers le feu savant dernière figure avant de perdre la tête.
Dernière danse parmi le mur de flammes qui les entête c'est un carnaval - un gala - un bal costumé des plus belles saveurs de la Terre l'eau à la bouche le feu fait suer
c'est une valse à trois temps :
le premier se nomme perte d'équilibre de soi de la vie d'un être
la seconde se nomme bifurcation ou l'art de survivre parmi les insectes
la dernière se nomme élévation ou rationnellement parlant : flexion - mouvement latent - échappée vers le haut
une bien jolie valse dont les technicités sont déroutantes l'existence est déroutante.
C'est inexplicable, inexpliqué. Le trou béant de l'indéchiffrable. La réaction du garçon peut paraître insensée, ou même suicidaire. Mais il se laisse aller comme la douceur de la nuit ou la Mort qui vient le chercher. Est-elle la Mort ? Elle n'a pourtant pas de faucille, seulement des allumettes... Seulement des allumettes. Elle y craque ces bribes de vie pour y féconder l'espoir qui transperce la nuit, ses cimes et ses nuages. Est-elle la Mort ? Aux allures de Petite Fille qui joue très tard. Trop tard, elle, qui doit dormir, bercée par une comptine maternelle. Elle le mène tout droit aux Enfers. Et il n'a pas peur. Non, il n'a pas peur. La formation du Précepteur fait peut-être effet. Elle joue avec le feu comme un enfant s'approcherait trop près du four. La forêt.
Là-bas, une branche explose en poussière d'étoiles au feu follet
oh ! tu y vois quoi, toi ?
Ceci n'est pas une forêt. C'est une cuisine, une cuisine où les enfants peuvent enfreindre les règles pour ainsi s'amuser.
Il est bon. Il est vraiment bon d'outrepasser le réel avec ces suppositions indigestes. Liberté, métamorphose des ombres, jeu de lumières : incendie criminel mais essentiellement rêve d'enfants.
Re: Rencontre inattendue Gaëlle Panyella, le Dim 24 Juin - 14:33
parfois c'est l'odeur de la nicotine qui doucement chatouille les narines entre les cigarettes qui pendent contre ces lèvres sèches des yeux fixant la petite mèche -rouge qui fume qui flume qui embrume
qui tue
elle nous embobine comme on replie un fil après lui avoir fait croire qu'il coudrait un vêtement
Parfois c'est la simple fumée d'un brasier d'une bougie à l'allumette qui s'élance en transe pour un feu qui se veut petit qui devient ensuite de plus en plus grand pour détruire à coups de griffes rendre le pleins ; néant La fumée qu'on respire qui tente d'asphyxier voleuse d'oxygène de vie et de réalité Pyromanie c'est un joli mot qui rend les doigts fébrile qui fait trembler la peau et si ? Et si plus tard tu recommençais pour vraiment être une petite fille à l'allumette tendancieuse ? et si ? Et si le monde devenait fumée pour une nouvelle notion de beauté où elle ne serait plus vie mais destruction ? subjectivité
Des petites gouttes s'échappent des pores de ma peau pour s'élancer à la conquête des flammes, si désespérées qu'elles espèrent l'éteindre mais il en faudrait des milliers pour espérer que ce brasier cesse de s'étendre et puis je je n'ai pas envie que les flammes arrêtent d'engloutir ce qu'il y a sur leur passage ce ne serait en quelque sorte pas très juste de les faire exister pour ensuite les détruire ce rôle ne m'appartient pas.
Une mère ne tue pas son enfant enfin, généralement
J'existe par la procuration de la chaleur dans l'instant, non seule comme le penserait d'autre mais avec l'ombre enfançonne qui suit, aime aussi, ce nouvel arc de vie. Un reflet sous la lumière de la flamme, visage tout autant transporté, voix murmure-cri étrange en soit je pense que nous nous comprenons peut-être pas pour tout, peut-être juste pour ça mais au final je crois que c'est déjà beaucoup.
La création est fixée tournée détaillée comme un bambin examiné sous toutes les coutures il y a toujours ce carnet de naissance à remplir mais l'évidence est que j'y vois une sorte de vie macabre pour certain magique pour d'autre tout dépend de la signification que l'on donne au mot Et puis je vois des enfantômes qui dansent - et chantent en tournoyant indéfiniment On pourrait presque entendre leurs paroles en tendant l'oreille
Il suffit d'y croire pour que retentissent - les premières notes
Lïnwe Felagünd
Référent Maître de Jeu Gryffondor
Année à Poudlard : Diplômé(e)
Matière optionnelle : Arithmancie
Spécialité(s) : - Demi-Vélane
- Permis de transplanage
Re: Rencontre inattendue Lïnwe Felagünd, le Dim 15 Juil - 23:32
Ça danse, ça crie. Un feu de joie aux artifices capricieux les braises s'agenouillent un instant, fléchissent et s'élancent dans les airs une chorégraphie, un ballet mesuré c'est le bal des cheminées des briques rouges dans les feuillages illuminent dangereusement les lieux de la forêt ici petite clairière là-bas barbecue géant l'espace-temps n'existe plus ce n'est que la chaleur du feu qui attire irrésistiblement une pulsion de vie une forme de vie, oui mais funèbre le chant des sirènes en feu ce sont de belles créatures à la chevelure rouge qui dansent et s'étirent au rythme cardiaque des craquements de bois.
Un goût d'enfant d'innocence sur les parois des flammes mais toute bonne chose peut paraître fascinante, fascinante et terriblement affreuse le bûcher géant l'absorbe, l'abuse et le tourmente l'impuissance face aux éléments de la nature Mère Nature : tu nous as fini à la pisse alors que tu es si parfaite toi et tes beaux enfants
je... crois que le feu s'emballe... beaucoup trop... tout d'un coup-
comme un enfant qui se serait pris de folie devant un camion de pompier.
Re: Rencontre inattendue Gaëlle Panyella, le Mer 25 Juil - 21:54
Goût d'hypocrisie dans la bouche après tout, il n'y a pas que le feu il y a l'eau, la terre-mère alors pourquoi lui ? Pourquoi aujourd'hui ? L'âpre s'éloigne vers la gorge quand la main se pose lorsque les lèvres toussent La fumée qui se retourne contre la créatrice ? Peur, salvatrice ; dévastatrice sentiment de (im)puissance qui pousse pourtant à continuer tu veux craquer des allumettes ? Entend notre chant rapproche toi quand les braises dansent la chorégraphie de la destruction viens, et brûle que ton âme s'envole telle les sorcières et puis regarde nous tout vous prendre ~
Je crois que je me rapproche et j'entends dire que le feu devient trop proche la fumée fait perdre la tête Folie ? Non je dois délirer Enfant qui me dit qu'il s'emballe trop lui ? Mon le mien le notre Il est pourtant si beau et grandit si bien - froncement de sourcils - Tu ne trouves pas ? En soit c'est un peu comme si nous étions maître de lui Il ne nous fera pas de mal comme une intuition maternelle et pour le prouver j'avance encore et encore vers le brasier tellement sûre de moi tellement prête certaine qu'il ne me fera pas de mal parce que je suis Inspiration et confiance le pied qui s'avance attendre qu'il vienne et il arrive bel et bien mais là se produit l'irréparable : j'ai mal le culbute ensuite se rouler en boule pour ne pas trop brûler la chair se retrouve pourtant un brin calcinée
Et aux coins des yeux naissent des larmes je, je pensais que... Déception perceptible, tristesse qui se broie en haine Donner la vie pour qu'ensuite la création se retourne contre vous c'est impardonnable Autant pour moi le fusil change d'épaule et vient même se figer dans le regard Tu as raison ses ardeurs sont trop grandes son coeur s'emballe, trop ambitieux les enfantômes profitent de notre amour Mais c'est terminé Baguette sortie pointée vers le beau brasier toujours un peu réticente mais on le sait bien qu'il faut l'exterminer