Re: Une petite sieste à l'ombre du parc Max Valdrak, le Ven 5 Mai - 14:13
Avec le LA de Mary La musique
A la fin du premier refrain, j’avais marqué une pause. J’hésitais à reprendre. Continuer cette chanson aux teintes orangées. Je regardais le soleil se coucher. Quel magnifique paysage. Qu’étais je sencé faire maintenant ? Le couvre-feu devait être passé. J’hésitais entre l’envie de rentrer et celle de rester avec musique. Le respect des règles ou un instant de liberté. Et comme pour répondre une voix. Une petite voix.
-Tu peux continuer ?
Une réponse à mes questions. L’avais-je imaginée ? Peut-être. Sûrement. Rare sont ceux qui s’aventure par ici en cette heure. Je ne posais pas plus de question. A nouveau penchée sur ma guitare. Je la grattais doucement. Amorçant le deuxième couplet.
Hello coffee Thanks for giving me the energy I had a short night, I really needed you It's a long story but I'll tell you
Quand les nuits étaient courtes, les réveils étaient difficiles. Une boisson pour se motiver. Pas forcément du café. Juste un grand verre d’énergie. Et un peu de motivation. La journée pouvait commencer.
Mais actuellement la nuit arrivait. Elle sera certainement longue. Le repos, lui, ne sera que de courte durée. Il y avait des jours comme ceux-là, où Morphée refusait de nous tendre les bras, mais où au petit matin il nous retenait. Nous empêchait de voir les premières lueurs du jour.
We had a night out with Mathilda and some friends We had a couple of drinks We met this crazy guy from Hungary It was the best night, really ! I only slept two hours But I'm still feeling good, really !
Les soirées entre amis. Que de beaux et rares souvenirs. Des bons moments où l’on voudrait que le temps soit extensible. Des instants gravés. Des souvenirs imprimés. Comme tous ceux que je passais avec mon père dans la nature. Des randonnées, aux couchers de soleils. Un déclinement de l’astre au jour si habituel si naturel. Un exemple de poésie.
You don't have to be sad so stop complaining Forget the cloud, keep the silver lining You don't need no money to be fine Just a couple of friends and some good time
Le refrain qui reprenait. Mon sourire grandit. Les yeux fermés. Plongée dans mes pensées. Une perte de la notion du temps et de l’espace. Je me revoyais avec mon paternel sur une colline. A regarder le spectacle de la nature.
You don't need no fame to be happy Take a sad song and make it funky You don't need no greed, need no anger A little bit of love, a little bit of groove It's all you need to feel better !
Je glissais mes doigts sur les cordes. Jouant le dernier accord. J’ouvris de nouveau les yeux. Il fallait peut-être que je rentre maintenant. Je déposais la guitare dans l’herbe, le temps de préparer mon sac. Je rassemblais mes cours lorsque je remarquais une présence.
Une silhouette dessinée. Devant moi un préfet. Allais-je me faire sermonner ?
-Excusez-moi je n’ai pas fait attention à l’heure. Cela ne se reproduira plus, m’excusais-je auprès de la jeune bleue et bronze dont le prénom m’échappait sur l’instant.
Re: Une petite sieste à l'ombre du parc Gaëlle Panyella, le Sam 6 Mai - 18:28
Musique
Je souris
Ici
Dans son royaume
Là-bas
Plus de funambule
Même maintenant
Je déambule
A présent
Le temps de la musique ?
Intemporel !
Partie promise
Irréel
J'aime cette ambiance
Cette transe
Mélodie
Goût envoûtant
D'un coup
Tu m'apprends
Qu'elle est toute proche Cette silhouette
qui m'emporte
Ce merveilleux qui arrive Sans prévenir Prêt à servir Prêt à rendre la vie Derrière j'observe Mon âme ruisselle Je suis dans un fleuve Emportée par le courant Vers le son de la cascade Qui m'endors lentement Bercée par les clapotis Je ne cherche plus maman Elle n'a qu'à rester là où elle est L'enfant quitte le bac à sable seul Il est assez grand
pour voler
S'il n'a plus d'ailes Il utilise ce qui lui reste Les jambes pour marcher La tête pour avancer Il ne se laisse plus abattre Pas attendre Faut agir Alors il s'est laissé tombé Dans le dieu Eau Remettant son peu de destin A Poséidon Et il coule Arrive près de la cascade Débarrassé des grains de sables Les volutes d'eau sont de plus en plus menaçantes Blanches, prêtes à s'abattre La petite fille se pose des questions A-t-elle réellement plus besoin d'elle De maman ? Son destin ne lui appartient plus Des gouttes salées s'ajoutent à l'eau douce. Deux petites, invisibles Insignifiantes Yeux à présents clos La chute arrive Le choc est lourd L'enfant s'enfonce Il connaissait le destin avant même d'avoir rejoint Le plus noir des voiles efface les autres traces Juste une dernière ouverture Pour voir la vision magnifique De l'élément qu'elle avait choisi Ne plus manquer d'air Un surplus d'eau
Elle apprend
A ses dépends
Que rien n'est jamais fini
Le dieu Grec n'est pas mauvais Petit à petit Elle devient une sirène Des branchies apparaissent Le chant de ses futures camarades arrive à ses oreilles L'air arrive La renaissance aussi Elle n'a peut-être plus d'ailes Le monde du dessus l'avait rejeté Mais il ne faut pas oublier le reste Y'a toujours mieux Si un monde lui était refusé Ce n'était pas le cas des autres L'enfant nage, rejoint les semblables Et chante avec elles Histoire éternelle Qui se répéteras Dès qu'une pauvre âme innocente Aura un jour la folle idée De se jeter dans les eaux.
It's a long story but I 'll tell you
J'écoute encore les paroles Ressasse mon histoire Certains mots me parlent D'autres moins Mais le tout m'emporte J'aime cette sensation Je ne peux pas me contenter Cette silhouette non plus. Fermant les yeux, Je décide de profiter D'être bercée
But I'm still feeling good, really !
Bêtises Amis ? Pourquoi ? Je connais les couteaux Ils font mal J'ai du en placer Ils détruisent Feeling good Drôle d'idée Mais qu'est-ce que ça fait ? De se sentir bien. Vraiment Comment pouvons-nous être Dans ces cas-là ? Est-ce que tu connais la recette toi ? L'ingrédient magique qui manque à la potion ? J'en ai marre de chercher Je vois mes espoirs s'effondrer Y'a d'autres secrets à percer
Just a couple of friends and some good time
Plus importants que celui-là Même si j'avoue que j'en rêve parfois Je ne connais que la Folie Je ne peux pas dire qu'elle est une bonne amie Et les autres Sont-ils seulement réels ? Car dans le doute J'me demande parfois Si tout ce que je vis Ne serait pas illusion Dans une grande mascarade Où je serais l'imbécile Le cobaye de l'expérience Vivant contre mon gré Dans un univers plus qu’insensé Que ferai-je dans ce cas là ? Si même mes pensées Étaient des hallucinations Si tout ce que je trouvais vrai N'était qu'un attrape nigaud Un piège à fromage Dans lequel je suis tombée En pensant qu'il était là pour moi Une pauvre souris innocente Dont une des pattes est piégée Dans un étau dont il est impossible De se dépêtrer.
A little bit of love, a little bit of groove It's all you need to feel Better
Les dernières notes s'envolent Je cherche un sens. Est-ce vrai ? Suffit-il de cela pour se sentir mieux ? Mais que faire quand l'amour ne veut plus de vous ? Que la solitude et l’absence prennent le dessus Il n'y a plus de solutions. Dépitée je tourne, me place devant Cherchant le visage de la guitariste J'ai envie de voir C'est rare d'être transcendée A ce point Je veux trouver Et remercier Mais elle dépose son instrument sur le sol Puis parle S'excuse Pourquoi De quoi ? Préfète préfète préfète Non ! Pas aujourd'hui Je l'ai dit Hors de question D'être une figure c'est ma journée Pas besoin de rentrer Ni même de se justifier J'fais même pas attention à ses paroles au début Juste une chuchotement
-Merci
Parce que j'ai été entendue Que mes pauvres paroles n'ont pas été dans le vide Parce que sa chanson m'a percutée Ne m'a pas laisser indifférente
-D'avoir continué
Risquai-je d'être vue comme irresponsable ? Sans doutes. Cela a-t-il une importance ? Nullement
-Ne t'excuses pas Il n'y a pas besoin Profites de la soirée Mais puis-je reste à tes côtés ?
La nuit est belle Les couleurs sont envolées Etoiles qui scintilles Je ne peux décidément pas La laisser partir Ne jamais Oublier Ce doux parfum Continuer
Max Valdrak
Serdaigle
Année à Poudlard : Aucune année renseignée
Matière optionnelle : Pas encore disponible
Spécialité(s) : Animagus : Écureuil roux
Re: Une petite sieste à l'ombre du parc Max Valdrak, le Sam 13 Mai - 23:52
Avec le LA de Mary La musique
Cette voix. Celle qui m’avait poussée à continuer. Me remerciait maintenant. Je me sentais un peu gênée d’avoir chanté et joué devant une personne que je n’avais pas remarqué. Moi qui pensais être seule devant le coucher de soleil je faisais maintenant face à une préfète dont le prénom m’échappait encore. Elle me disait de profiter de la soirée. L’idée était tentante. Très tentante. Mon petit Jiminy Cricket intérieur pesait le pour et le contre. Mais sur la balance l’envie de liberté et d’évasion se trouvait être beaucoup grande que celle du respect des règles. Et ainsi pour une occasion exceptionnelle, je posais mon sac de cours par terre et repris ma guitare en invitant d’un regard la jeune aigle à s’assoir près de moi.
Won't you come see about me? I'll be alone, dancing you know it baby
La musique se jouait dans mon casque que je mis autour de mon cou pour que la jeune aigle près de moi puisse l’entendre. Je grattais mes cordes en rythme. Restant sur des accords simples. J’étais encore bien loin d’avoir un très bon niveau. Cependant, je m’efforçais d’en apprendre un peu plus chaque jour pour m’améliorer.
Tell me your troubles and doubts Giving me everything inside and out and Love's strange so real in the dark Think of the tender things that we were working on
Un film super. Une morale à retenir. Une histoire parlant des préjugés. Des lycéens en retenus avec une dissertation des plus originales. Un propos toujours d’actualité. Une leçon à tirer. Une bande son qui m’avait marquée. Une chanson liée au film ou le film lié à la chanson? Sans connaitre de réponse je continuais de jouer. Les souvenirs des soirées en famille à regarder des films moldus. Une culture différente mais tellement semblable de celle des sorciers. Certains ne voulaient entendre parler de ces personnes sans pouvoirs. Mais pourquoi les rejeter nous sommes pareils la magie mise à part.
Slow change may pull us apart When the light gets into your heart, baby
Re: Une petite sieste à l'ombre du parc Gaëlle Panyella, le Sam 20 Mai - 16:22
Musique ( je t'avoue que je n'ai toujours pas compris pourquoi j'ai pris celle-là )
Je regarde la personne devant moi Des étoiles dans les yeux Au dessus de la tête Derrière les nuages En tous les cas il fait noir Absorbée par toute cette musique Ces notes qui volent Restent ancrées Assise sur le banc Je dérive une nouvelle fois Je suis humaine Normal que ça m'arrive Son univers est en moi Je peux le transformer pour le faire mien A ma façon Sans pour autant lui voler Les étoiles filantes La comète qui s'apprête à s'écraser Tout ça Toutes ces petites choses, qui sont autour Je les vois Et ces trucs-là J'ai l'envie de rendre éternels Les plus beaux moments Qui sont uniques Qui le méritent C'est un souhait -impossible inutile- Si la scène se rejouait Encore et encore Elle perdrait son extraordinaire Deviendrait banale Je ne veux pas de ça De ce non-extra Alors j'dis non Pas d'ça Faut pas penser au futur Et se concentrer sur le présent Qui est là Qui attend De venir et d'être Il patiente avec envie Je sais que ce qu'il souhaite C'est d'être avec nous Qu'on le remarque C'est une pauvre chose Qui se fait nier Car trop pensent au passé Destructeur Au futur Enjôleur Alors que lui Il se veut fortuit Il sait qu'il est en quelque sorte presque un passé Et bientôt un futur Car les deux sont sa destiné Ou son ancienne Pourtant il avance Et crée des idées Faut arrêter De voir autre part Et juste se fixer Sur ce qu'il propose Puis voir si cette suite Aura été bonne chose Ou sera mauvaise
Là je tente d'appliquer mes propres idées Autant dire que c'est compliqué J'suis qu'une gosse paumée Qui voit dans ce monde Des choses inexistante J'suis qu'une enfant déprimée Qui aime et déteste à la fois Ces symboles qui apparaissent Et que d'autres ne voient pas Sont-ils aveugle ? Ai-je une vue supra ? Ou bien est-ce un contraire ? La bonne réponse étant je sais pas Alors toi Petite musique Aux notes angéliques Qui fait rêver Continue sur ta lancée Fait moi profiter Tout comme à toi De tes notes Abandonne ton sac Reprend les droits sur la guitare C'est ta muse Tu es la sienne Nous comme ensemble A trois Spectatrice Musicienne Instrument Un trio qui fonctionne Peut-être que je ne te sers pas Mais si quelqu'un nous aperçoit Je repousserai de toutes mes forces C'est mon droit C'est le tient aussi Ta soirée Notre soirée Où les barrages tombent Même si il y a création d'une forteresse Après tout nous somme déesses De l'idéal que tu crées Avec tes notes
Il y a ce casque Que tu mets sur ton cou Pour que je puisse entendre Aussi Il y a cette guitare Que tu grattes En rythme Puis ces paroles entre nous Qui flottent Donne de quoi faire Aux petits êtres de Terre Que nous sommes J'veux beaucoup de choses J'ai ce que je veux Et les paroles :
Won't you comme see about me I'll be alone, dancing you know it baby
Et ça, Ces petites choses Me donne une idée Oui pourquoi pas Il suffirait de... Cette chose s'enlève L'enfant réfléchit L'enfant n'est plus L'enfant c'est moi L'enfant n'est plus une enfant Plus de recherche De pleurs De noyade Il est déjà trop tard Alors ouais On pourrait faire ça Ensemble Elles me parlent tes chansons Inconnue
Tell me your troubles and doubts Giving me everything inside and out and Love's strange so real in the dark Think of the tender things that we were working on
J'en ai des choses à dire Si je devais les choisir Un roman Alors, rien que comme ça Des tomes Une trilogie Une saga De mille pages à chaque fois Oui, c'est comme ça Trop de choses sont restées enfermées J'ai décidé de ne pas les divulguer C'est comme ça, plus le choix Elles sont trop loin pour les faire ressortir Une nouvelle fois Et écrire Je pourrais les écrire Pourquoi ai-je arrêté ? Alors que tout avait commencé Dans ce but ultime Qu'est écrire J'avais démarré comme ça Tout est chamboulé Alors que je l'avais décidé D'avoir des choses à dire Dans ce que je rêvais d'écrire Trop tard pour reprendre Si ça peut soulager Je ne dirais pas non Vraiment pas Impossible La ribambelle éternelle Est terminée Faut croire qu'elle ne l'était pas
Dis-moi Inconnue J'ai une idée farfelue Je l'ai dit plus haut Je n'osais pas t'en parler Mais maintenant J'ai cette envie Irrépressible - Tu veux danser ? Je t'en demande beaucoup Nous ne nous connaissons pas Mais tu as la musique Le sourire La passion Alors, S'il te plaît Accepte cette nouveauté Alors, S'il te plaît Viens danser
Max Valdrak
Serdaigle
Année à Poudlard : Aucune année renseignée
Matière optionnelle : Pas encore disponible
Spécialité(s) : Animagus : Écureuil roux
Re: Une petite sieste à l'ombre du parc Max Valdrak, le Lun 22 Mai - 20:20
Avec le LA de Mary
La jeune fille se leva. Me tendit une main. M'invitant à danser. Je m'arrêtai de jouer. La tête levée, je la regardais un peu étonnée. Habituellement, c'était plutôt moi qui invitais et non l'inverse. Un sourire fleurit sur mon visage. Je posai ma guitare et mon casque sur le banc. Puis j'augmentais le volume.
Debout. Ma main dans la sienne. Je me tenais maintenant face à la préfète bleu. La musique terminée laissant place à une autre toute aussi douce. J'entraînais la jeune fille avec moi. La musique me guidant sans réfléchir. Mon corps se mouvait. Mes pas au rythme de la chanson bougeaient.
Un sourire florissant. Une danse sous le coucher du soleil. Un magnifique décor digne d'un film, dans tableau, d'un roman. Ce soir, deux inconnues au bord du lac qui s'évadaient guidées par une musique douce. Un beau titre pour cet instant qui me rappelait un autre, sous les étoiles. Un nouveau souvenir se liant à une musique. Une chanson rythmant mes pensées et mes pas. Les dernières notes se joueait. Le temps allait reprendre son cours. La bulle allait se briser.
–Mais pourquoi ne pas continuer ?
J'avais pensé à haute voix. Je venais de m'en rendre compte. Gênée. Je n'osais plus rien dire. Je ne voulais pas la déranger. Et dans un même temps, je ne voulais pas m'arrêter.
Pourquoi ne pas continuer à s'évader sans se soucier du reste, des cours, des règles…
Re: Une petite sieste à l'ombre du parc Gaëlle Panyella, le Mar 23 Mai - 22:18
Musique
La demande est là Présente Directe Et je l'espère
Aguichante
Les mots sont posés En cette demande Si pressante Si voulue Se libérer Rencontrer les verbes Flâner au son de la musique Avec le do, le ré, Jouer de son corps Dans un ballet L'idée est là Présente L'envie Pressante Je veux Car cette nuit nous appartient Car aujourd'hui j'ai les moyens La tête fonctionne Les idées s'envolent La brin est toujours là Sans pourtant prendre le dessus Sur ce que je suis
Moi
Avec le bon et le mauvais Un ensemble presque parfait Une cohérence qui n'existe pas souvent Un mélange qui sent la fleur Cette symbiose si extraordinaire Qui pourtant à une allure fluette Elle est éphémère Les conditions ne seront plus les mêmes Demain Dimanche La semaine prochaine Jamais Alors faut profiter Quand il y a cette sorte d'équilibre Que les pièces sur l'échiquier Sont enfin bien placées
Même si il ne tient qu'à toi Mary De remettre en forme les bonnes conditions Même si c'est de ton ressort Mary De tout assembler pour l'harmonie
Tête levée De la fille De l'enchanteresse Et ce sourire Qui bousille le ventre Et ce sourire Qui remue la tête Et ce sourire Qui veut comme moi Et ce sourire Qui naît ici
et là
La guitare et le casque déposé Le son augmenté De nouvelles paroles Qui deviennent farandoles Le plus sur certainement Pour que nos oreilles puissent profiter Nos corps vibrer Et les plantes, Ces petits êtres verts Elles aussi Pourront écouter La musique à nos côté Profiter De l'instant Comme le soir Et j'espère Les étoiles Si hautes, si lointaines Cachées par les nuages J'espère qu'elles en profitent aussi Ce sont les plus méritantes dans l'histoire Veillant sur nous quand il fait soir A chaque coin de la planète Elles sont présentes Puis cachées par les volutes Barbapapatées
Sa main dans la mienne Les doigts entremêlés Face à face Prêtes à se laisser aller Les pieds qui se mettent à bouger Les sens en éveille Corps qui se collent Se décollent Se mouve au gré des sons Volent selon les montées Tournent quand il le faut murmure endiablé Gestes qui vont là Liberté de l'expression Celle de la chair Même en mauvaise danseuse Elle mène et je ne chute pas Se rend-t-elle compte A quel point Je me rattache à ses mains Ses beaux gestes Tout ce qu'elle est Cette soirée Je suis complètement Immergée Dans un univers inconnu Dans cet valse Tout Absolument tout c'est génial Il n'y a pas d'autres mots Et je profite Avec ce cadre magique Dans cette mêlée de couleur Où de temps à autre je ferme les yeux Pour profiter pleinement Sans des visions parasites De termites qui sont là A nous observer Ainsi que les chat perchés
La confiance se perd, Parce que la musique fuit Parce que tout n'est pas infini La tristesse se lit Le cocon se désépaissit Et l'autre dit Que nous pouvons continuer Sans avoir conscience Puis le rythme est toujours là Dans nos oreilles prêt à écouté A être Simplement Continuons
-Tu veux aller dans le lac ?
Pour nager Pour avoir la brisure glaciale Pour cette soirée Pour beaucoup de choses Pour être en apothéose Pour oser Pour faire des coups Pour absolument
Tout
Max Valdrak
Serdaigle
Année à Poudlard : Aucune année renseignée
Matière optionnelle : Pas encore disponible
Spécialité(s) : Animagus : Écureuil roux
Re: Une petite sieste à l'ombre du parc Max Valdrak, le Mer 24 Mai - 23:43
Une proposition de baignade. Un autre jour j’aurais refusé directement. Mais ce soir j’avais envie de m’évader. Pour une fois j’oubliais le règlement et acceptais l’offre. Pas une hésitation.
- Et bien allons y, murmurais-je
Je me rapprochais du banc pour y déposer ma cravate, ma chemise et mon pantalon. Je ne voudrais les abimer. Encore moins les mouiller même si en sort ils pourraient retrouver leur état initial. Bref. J’étais maintenant en deux pièces. Prête à entrer dans l’eau. Une baignade sous le coucher du soleil. Un beau décor. Je me tournais vers la préfète l’attendant. Puis soudain une pensée.
Un dessin maintenant visible. Je n’y avais pas fait attention. Enfin si un peu. Un souvenir un peu douloureux d’un cadeau de moi à moi-même pour ma majorité. Les retouches n’avaient pas été une promenade de santé. Mais j’en étais contente. Longtemps j’y avais pensé. Personne encore ne l’avait vu. Je ne le cachais pas pourtant. Son emplacement et mes tenues ne correspondaient juste pas. Ce soir, je ne m’étais pas posée de question sur la possible réaction de la bleue à la découverte des traits noirs qui parcouraient mon corps. Ils faisaient maintenant partis de moi.
Des petits oiseaux de papiers qui prenaient leur envol sur mes côtes. Au nombre de trois, ils semblaient comme animés. Peau découverte. Visible aux yeux de tous. Mais la faible lumière les cachait légèrement. Déçue. J’aimais bien les voir. J’en étais fière. Ils étaient là pour moi. Mon gardien lui était posé sur une branche qui encerclait ma cheville. Un nouvel origami. Peu de réalisme. Mais en y faisant attention, l’amas de traits se transformait en un écureuil qui à quatre pattes sur le bout de bois observait la tête sur le côté un hibou perché.
Sans attendre ma camarade, je me glissais dans l’eau fraîche. Cela faisait du bien.
C’était quand même plaisant D’oublier les règles juste un instant Pour profiter de la vie De ces moments sans soucis
Re: Une petite sieste à l'ombre du parc Gaëlle Panyella, le Dim 4 Juin - 8:21
♫
Encore une fois j'ai demandé Avec tant de volonté Même si ça sonne comme un souffle Même si c'est un peu farfelu J'ai envie de tellement d'actions Que je ne peux m'en empêcher De tout vouloir En tant qu'insatisfaite Parce que j'adore toutes ces choses A découvrir avec d'autres C'est tellement mieux de voir Ce qu'on peut faire à l'unisson Des réactions qui ne sont peut-être pas forcément Telle que je les aurais pensées Il y a une multitude de petites idées Qui peuvent êtres drôles à partager J'ai peut-être l'impression de parler faux Mais c'est ce que je pense Peu importe si quelqu'un l'a déjà dit Il n'a pas a être le seul Si j'en ai envie Pourquoi pas m'en libérer ? Nous pouvons tous aussi Avoir ce type de pensées Vues et revues Tant qu'au fond Nous croyons vraiment en elles Cela a-t-il une importance ?
La fille, elle accepte Et se dévêtit C'est un choix Je préfère être habillée Pour découvrir les eaux Et y rester encore un moment Cependant j'avais dit Faisons tomber les barrages Alors j'hésite Pour finalement la suivre Si il faut je passerai mes vêtements dans l'eau Avant de rentrer dans l'école D'oublier cette soirée Mêlant chant, danse, nage et pensées En attendant la robe de sorcière retrouve le sol Étrangement je m'attarde sur le corps De celle qui m'accompagne Sur les tatouages Les petits oiseaux Les côtes Le pied J'veux être un oiseau J'veux voler Etre un origami Peut-être est-ce une clef Qui pourra un jour me permettre d'être relevée. Tu crois toi ? Que c'est possible De réparer des ailes brûlées ? Tu crois que je peux te voler ? Un de tes petits piu Pour enfin être sure d'Être Tu crois que tu m'en voudras ? Si je veux te l'arracher ?
J'aime pas quand les idées cupides viennent dans la tête, Parce que je m'en veux après, parce que c'est méchant J'ai toujours envie de ça, ce truc qui ronge Qui m'aidera Alors dès que je vois des ailes C'est automatique J'ai envie de les voler Murmurer un pardon dans la nuit Et enfin sillonner les airs Sauf que je ne peux pas faire ça J'ai pas le droit Pas à elle en tous les cas A ma partenaire de nuit Pour qui tout est permis Je chasse les méchancetés Les horreurs qui peuvent me faire flancher J'ai pas le droit d'être un monstre Alors je dois lier mains et chevilles Dans la tête Pour pas craquer Lui en vouloir Mais toutes ces traces Sur sa peau L'idée est alléchante Je vais faire pareil Peut-être que ça pourra m'aider D'avoir ceci Avec un peu de chance Oui, c'est utopiste Mais si je pouvais les récupérer A l'aide de quelques petits dessins Gravés Ce serait si beau
En attendant Alors que la comparse se glisse Je plonge dedans La morsure est froide Que dis-je Glaciale ! Mais j'aime ça La peau qui souffre Parce que je le mérite -De souffrir Je nage un peu Revient Oublie tout Dans le lac glacé Je me sens si bien C'est un des endroits Dans lequel je me dis que tout va bien Ensuite je retourne vers Elle Encore une fois c'est plus fort que moi Une main vient toucher les côtes Là où se trouvent les oiseaux J'essaie de faire les contours Absorbée C'est beau Tellement beau Mes mains tremblent La tête se relève Rupture de contact -Est-ce que ça fait mal ? Je crois que je m'en fiche En fait Mais je veux savoir Je serai capable de tout Pour les avoir Même si je devais perdre mes jambes Les retrouver pour une simple seconde Je le ferai Sans hésiter
Mes yeux s'attardent sur ma peau Blanche et rouge Des traces J'ai les miennes Elles sont moins belles Des griffes ensanglantées Ou en cours de réparation Que je m'amuse à empêcher De disparaître Tu n'as pas peur de moi ? Avec tout ça ? J'espère que la réponse est non Surtout ne part pas N'aie pas peur Si jamais tu vois les blessures Un peu contre nature Qui pourtant sont efficaces Quand il s'agit de ne pas se voiler la face D'éviter de trop confondre Réalité et rêve immonde
Max Valdrak
Serdaigle
Année à Poudlard : Aucune année renseignée
Matière optionnelle : Pas encore disponible
Spécialité(s) : Animagus : Écureuil roux
Re: Une petite sieste à l'ombre du parc Max Valdrak, le Sam 1 Juil - 21:26
Avec le LA de mon petit aiglon préféré Encore désolée du retard
Je la regardais se glisser dans l'eau à mes côtés. Je souriais. Je me sentais libre. Même si au fond de moi, je savais que ma liberté était fixée au sol. Elle avait des limites. Des règles qui la bordaient. Des principes qui la cadraient. Mais j'étais là. Dans le lac, sans me poser de questions. Quand une petite voix me sortit de mes pensées dans lesquelles je m'étais réfugiée.
Mal? De quoi parlait-elle? Je me tournais vers la préfète. Remarquant son regard posé sur mon tatouage. Je ne pus m'empecher de repenser au moment où j'avais décidé de le faire. Une légère grimace sur le visage je répondis à la jeune fille.
- Oui, enfin au début cela chatouillait mais pour les retouches ce n'était pas une partie de plaisir. Cependant je suis plutôt fière du résultat et je ne compte pas m’arrêter de si tôt à mon avis. Est ce que tu voudrais connaitre leurs histoires?
J'avais opté pour le tutoiement. Moi qui vouvoyait tout le monde, je m'étais étonnée toute seule. Cependant je n'eus pas le temps de repartir dans un débat avec mon subconscient que la petite bleue hochait déjà la tête. Ma question semblait avoir attisé sa curiosité. Avoir capté son attention.
- Les oiseaux sont les premiers que j'ai fait. En fait, ils me représentent dans un sens. Au début je n'en voulais qu'un puis une fois marquée j'ai préféré lui apporter une famille, de la compagnie. Car même si ce petit oiseau de papier fragile et éphémère me symbolise dans un sens, je le voyais mal s'envoler seul sur ma peau en direction du cœur car avec du soutient c'est toujours plus simple de s'élever je trouve.
Sourire naissant. Je continuais à raconter succinctement le pourquoi des taches d'encre sur mon corps m'attaquant maintenant à la cheville. Cheville que je remontais tant bien que mal à moi pour montrer de plus près les deux formes à la jeune fille.
- Pour le hibou sur sa branche, cela peut paraître un peu idiot, mais c'est Dream, mon moyen duc, mon meilleur ami, mon confident, mon protecteur. Il est toujours là. M'a toujours accompagné. Il est toujours revenu me voir quand je voulais lui donner sa liberté. Et j'avais envie de mettre un autre animal qui comptait pour moi à côté de l'écureuil. Le tout de papier pour pousser à l’interrogation. Et pour l'écureuil, c'est une sorte de gardien, mon patronus que j'ai découvert il y a peu. Mais aussi et surtout un animal qui me fascine autant qu'il me ressemble bizarrement. Enfin voila, je sais pas pourquoi je te raconte tout cela alors que je ne l'ai raconté à personne.
Je levais les yeux au ciel. Peut être avais je tout simplement envie de partager cela avec quelqu'un. Peut être que intérieurement je savais qu'elle ne me jugerait pas sur ce que je pourrais dire. Je ne savais pas. Et puis il était trop tard pour effacer les mots qui s'en étaient déjà allés vers les oreilles de la bleue.
Re: Une petite sieste à l'ombre du parc Gaëlle Panyella, le Ven 21 Juil - 21:15
Iciiii
Des fois j'aimerais comprendre comment fonctionnent certaines choses Avoir un regard différent sur les rouages Qui font tourner le monde Qui font fonctionner les hommes Qui peuvent bloquer à la moindre accroche
Des fois j'aimerais essayer D'être en union Malgré les divergences Les ressemblances
Des fois je regarde le ciel Un sourire aux lèvres Puis je vois les autres Et il se perd
Aujourd'hui c'est un peu différent Ses lèvres dévoilent des dents Et je me mets à faire pareil Dans un mimétisme quasi parfait Il faut bien parfois imiter Pour finir par intégrer Dans ma tête les similitudes Qui ne me font pas ressembler à un monstre, une folle à lier D'autant plus que aujourd'hui, j'ai la chance, l'immense honneur Des secrets, des histoires, que les sons avec émotions partagent Alors j'écoute, dans l'eau je me plonge un peu, Soupire de satisfaction Ce froid, ce glacial Rend les choses nettes, limpides J'y vois plus clair, un peu de bonheur Plonge ma tête, ouvre les yeux Du flou cette fois-ci Me relève, essuyant les perles qui voilaient encore Tourne et rapproche Paupières qui s'en vont Jouant de l'eau qui se joue de moi L'ouïe entièrement Tournée vers toi Déesse de guitare Qui offre en une simple demande Des mélodies à faire perdre la tête Qu'on redemande
Tu me parles de douleur, De chatouilles Et de retouches J'observe avec attention Comme un peu tout pour le moment Obnubilée Par ces traces gravées Comme des cicatrices Pourtant bien plus jolies Puis je hoche la tête, Une soif de savoir enfouie -en reste une Et elle remonte à la surface tu sais Dès que je le veux, elle montre le bout de son joli nez Vient demander, encore et encore C'est peut-être pour cela que souvent elle s'enfuit, Part, de peur d'être vue comme lourde, Alors que tout ce qu'elle souhaite, c'est de ne pas être l'une de ces âmes sourdes Qui n'écoutent pas, ne voient pas J'ai pas envie d'être dans le noir De n'avoir plus conscience de rien Un cauchemar, une peur qui ne cesse d'augmenter Alors qu'Elle, que Folie, s'amuse à me cacher une p*tain de réalité
Captivée, je me laisse aller Voyant cet oiseau, d'abord esseulé, Qui lui ressemble, un peu, Qui devait s'envoler, vers le ciel, Non, vers le cœur, Origami éphémère, un peu comme tout tu me diras Envie d'apporter une famille, un soutient Dis, tu crois que moi aussi, je suis faite de papier ? Et si non, je peux l'être ? Dis, tu crois qu'on peut graver une famille dans la réalité ? Comme on la pose sur la peau ? Dis, les retouches, ça se fait aussi sur les ailes cassées ? Parce que j'aimerai aller voir ce qu'il se passe là au-dessus de nos têtes Dis, le soutient, est-ce qu'il ne fonctionne qu'avec les oiseaux ? J'aimerai qu'on me pousse à voler aussi tu sais
Elle descend après, Vers la cheville, le pied Un ami, un confident, Un duc, évidemment La façon dont elle parlait, Dont elle racontait Comme si c'était évident J'ai le sentiment que ça l'est aussi, Que ça coule de source Un peu comme le liquide qui nous entoure Tout comme le petit rongeur Pour ne pas être seule Un mystère de papier gravé Un peu de passion Regard vers le haut
Je m'approche encore Peut-être un peu trop Je n'en ai rien à faire Tout cela renferme tellement de mystères Y'a comme une envie que je comprends pas trop Mais j'ai besoin de me libérer aussi Je souffle, dans l'eau Nage quelques brasses Mes mouvements sont loin d'être fluides Ils manquent de grâce Je suis pourtant si à l'aise Dérivant encore un peu plus --- juste proche d'elle --- Puis du bout des doigts Je frôle les tatouages Sans demander son avis Si elle refuse je partirai En attendant je suis la courbe De la famille Avant d'aller voir, sous l'eau cette fois L'écureuil, le hibou Faire de même, bref contact
J'immerge, toute sourire Ta rencontre, Tes mondes Sont bien mieux Que la perspective de solitude, de monde personnel Qui m'animait lorsque je suis sortie Ma dernière caresse sera pour ta joue Que je parcours du dos de ma main Puis je fuis, je vole Enfin, c'est impossible Murmure voilé d'un merci Je sors de l'eau, ramasse mes vêtements Puis sans un regard vers toi, fille gravée de papier, Je pars, en courant Bien que je n'aie pas de tatouages, ta musique, elle, Est marquée, Dans ma tête, Pendant un moment, je vais flotter En me remémorant, cette belle soirée.
Fin du rp pour moi
♥ Merci beaucoup à toi et à tes mots écureuil, te nem fort On se retrouve bientôt pour un autre rp de toute façon Des câlaigles ♥
Max Valdrak
Serdaigle
Année à Poudlard : Aucune année renseignée
Matière optionnelle : Pas encore disponible
Spécialité(s) : Animagus : Écureuil roux
Re: Une petite sieste à l'ombre du parc Max Valdrak, le Sam 22 Juil - 14:10
Une brève caresse sur la joue. un doux contact comme celui qui m'avait effleuré. Frôlant les marques noirs sur mon corps, me faisant frissonner. Sans un mot, je l'avais laissé faire. Pourquoi l’empêcher? Un simple sourire vers cette préfète qui à mes yeux était un petit aiglon.
L'oiseau prit soudain peur. Murmurant un remerciement, elle me laissa seule. Je voulu d'abord la rattraper. Mais quelque chose me retient. Elle avait peut-être besoin d'être seule après tout. Ou alors s'était-elle rappelée d'une chose à faire. Je ne savais pas. Et je ne le saurais surement point.
En attendant, je me retrouvais de nouveau en solitaire. Dans ce lac. La lumière du jour presque éteinte. Je sortis donc de l'eau à mon tour. La suivant toujours du regard. La regardant s'éloigner petit à petit.
Baguette récupérée. Un sortilège pour se sécher. Des habits de nouveaux sur le dos. Mes pas me guidèrent vers la grande bâtisse. Et croisant les doigts pour ne croiser personne, je m'y glissais.
Quelle douce soirée. Quel doux moment. J'espérais revoir cet oisillon qui paraissait si fragile et qui m'attirait beaucoup de sympathie malgré moi.
Fin de RP Merci à toi petit aiglon <3
Aewera Drabyssae
Gryffondor
Année à Poudlard : Diplômé(e)
Matière optionnelle : Médicomagie
Spécialité(s) : - Permis de transplanage
Un coin paisible dans le parc du château Aewera Drabyssae, le Sam 12 Aoû - 10:04
RP avec Lïnwe Felagund
La tête pleine d'idées, les pieds pleins de pensées j'avançais pas à pas vers le repos assuré. La journée avait été si rapide que je n'avais pu faire autre chose qu'étudier.
En ce moment, le sommeil est une chose si rare et le travail une chose si habituelle que je ne sais plus si mes pensées sont claires ou embrouillées. Les personnes qui m’entourent ne comprennent pas mon manque de sommeil, je crois que je ne le comprends pas non plus, en effet chaque nuit je passe un temps infini à contempler les étoiles qui scintilles dans les cieux si proches que j’ai l’impression de pouvoir les toucher.
La journée, je suis souvent dans mes pensées à la recherche d’un repos tant désiré. Mais je me dois de ne pas perdre de vue mes objectifs d’avenir qui se décideront forcement cette année. Me replongeant dans mes pensées, je laisse mes yeux contempler ce qu’ils peuvent observer.
Petit à petit mes pieds me conduisent vers mon endroit préféré. J'entends le lac, au loin, pétiller et respirer tout en projetant sur les corps réjouis des étudiants fatigués de splendides goutes azurées. Le vent s'approche de mes oreilles soulevant mes cheveux blonds et faisant bruisser les feuilles sensibles des arbres fatigués de tant d'années passées.
Sous mes pas mal assurés, les brindilles fragiles, l'herbe scintillante et les rochers brisés me font me sentir comme proche d'une terre ancestrale mais fragilisée. J'espérais au fond de moi ne trouver personne vers le coin paisible où je venais régulièrement me ressourcer.
M'approchant de plus en plus de ce lien tant attendu, j'eu l'impression de distinguer une personne assise contre le tronc de l'arbre principale de ce lieu paisible, je décidais malgré tout de satisfaire ma curiosité afin que cet inconnu soit identifié. Je remarquais alors que cette personne était un homme, un étudiant de ma maison. Je l'avais déjà précédemment croisé. Ses cheveux blonds et son corps si bien dessiné me parurent défigurés par ses traits si fatigués.
Je me rapprochais donc doucement afin de savoir ce qu'il faisait en ce lieu. Je me plaçai devant lui remarquant ses yeux perdus dans le vague comme aspirés par des pensées trop importantes pour être cachées. Prenant mon courage à deux mains je dis d'une voix mal assurée "Salut, inconnu, que fais tu en ces lieux paisible et si peu fréquentés ?". Me rattrapant, je décidais de rajouter "Excuse-moi de te déranger dans tes si profondes pensées...".
Ne voulant pas le déranger plus longtemps j’hésitais longuement à rester si proche de lui, je ne voulais pas qu’il se sente personnellement agressé. Me décidant, j’allais jusqu’à m‘asseoir proche de lui, ne voulant pas le laisser si seul et tourmenté.
Dernière édition par Aewera Drabyssae le Sam 11 Aoû - 11:02, édité 1 fois
Lïnwe Felagünd
Référent Maître de Jeu Gryffondor
Année à Poudlard : Diplômé(e)
Matière optionnelle : Arithmancie
Spécialité(s) : - Demi-Vélane
- Permis de transplanage
Re: Une petite sieste à l'ombre du parc Lïnwe Felagünd, le Sam 12 Aoû - 19:56
Parfum exotique
avec Jessica
Néant — Se voyant courir dans les ténèbres où les tourmentes avaient l'aspect d'un buisson dans une clairière forestière. Courant vers la lumière. Vers le salut. Vers un nouvel horizon maussade. Bruissement des feuilles - bruissement du vent et des arbres savants. Saveurs des mûrs encore jeunes pour les cueillir au petit jour. Aaah. Ce doux parfum. Ce parfum exotique. Lointain, attirant, charismatique. Il ne connaît pas cet étrange édifice — c'est une fleur, payant bonne mine contre toutes ces herbes sauvages et ces pissenlits. Celle-ci est plus grande, plus imposante et complètement absurde. Elle semblait le regardait, des pétales penchés vers la terre Nature. Et le plus étonnant restait dans sa morphologie. On aurait dit une tête de tigre au regard soleil. Le ventre aussi rond qu'une pomme et les cuisses en poire.
Au-dessus, un chant.
Un bel oiseau dans les arbres gazouille jusqu'à son museau. Le voyant si bien de sa nouvelle vue animale. Il s'imagine loup, alors qu'il ne l'est pas. L'espace d'un instant, il arrive à voir la bête qui est en lui. Puis, plus rien. Il aime cet endroit, le lac et le calme par-dessus tout. Ne voir que sa tête, dans le reflet de l'eau. Il aime en particulier, ce silence des cathédrales, si singulier, satisfaisant sans aucun doute ses transes méditatives. Le problème étant qu'une âme généreuse, naïve, bonne ou mauvaise, habile, débile, méchante ou niaise vienne le déranger.
- On lui parle. D'une voix ravissante et féminine. Et on s'excuse d'être ici.
Et elle a bien raison, de s'excuser. Elle a bien raison.
- Effectivement. J'aime cet endroit pour méditer, être tranquille... Seul, répond-il les yeux encore à demi-clos. Il pensait à une vagabonde, un pèlerin qui ne faisait que passer. Mais l'inconnue s'assoit posément à côté de lui - bruissement dans l'herbe douce.
Qu'est-ce qu'elle fout ? Elle va pas rester assise là avec moi !? J'espère pas. — c'est que l'enfant, n'a pas l'habitude qu'on l'accompagne dans ses pensées qu'on le soutienne, qu'on essaie de l'aimer et il ne s'en soucie guère.
Dernière édition par Lïnwe Felagünd le Ven 25 Aoû - 18:13, édité 1 fois
Aewera Drabyssae
Gryffondor
Année à Poudlard : Diplômé(e)
Matière optionnelle : Médicomagie
Spécialité(s) : - Permis de transplanage
Re: Une petite sieste à l'ombre du parc Aewera Drabyssae, le Sam 12 Aoû - 21:38
La vie n’est que couleur, la vie n’est que matière. Les sons, les bruits, les couleurs, les sentiments tant de choses absurdes qui comblent une personne de bonheur ou de tristesse.
Chaque minute, chaque heure où chaque secondes constituent tant d’instant où la sonorité du moment vient briser la douce solitude du temps qui passe au dessus de nos têtes filant comme une douce mélodie dans les tréfonds sombre de nos âmes. Je ne me sens pas seule quand la paix est en moi mais je me sens seule quand le froid est en face de moi. Le froid, glacial, mais à la fois brulant, comme une chose interdite à laquelle on se raccroche pour espérer. L’espoir, une chose si douce si mélodieuse, si parfaite que rien ne peux l’empêcher d’exister. Une seule étincelle de cet espoir ne peux que donner du courage et de la passion à toute personne qui la croise.
Cet homme, cet inconnu, ce mystère, ce froid, ce semblant de vivant qui ne parait qu’être une ombre. Immense, glaciale, brulante, superbe, terrifiante, saisissante, l’ombre me parait comme une étendu voulant seulement que l’espoir la guérisse. Cet homme n’en a pas conscience il reste fermé, ne cherchant pas à voir ce qu’il peut lui être apporté. Perdu dans mes contemplations je l’entends me dire d’une voix tendre, subtile, belle mais glaciale une phrase, unique. Comme s’il voulait m’inciter à partir. - Effectivement. J'aime cet endroit pour méditer, être tranquille... Seul,Il ne souhaite pas être dérangé, il ne souhaite pas que je reste, mais il ne sait pas qui je suis. Mon cœur, ma vie, mes joies, mes tristesses, tout est une force et une faiblesse mais rien ne m’empêchera de rester à côté de lui. Il peux me repousser, je resterais. Je ne suis pas là pour le sauver, l’aider suffira il cherche juste son espoir.
Lointain, immense, paisible, lointain, immense paisible…. Une douce litanie qui s’infiltre dans mon âme me fait saisir cette personne qui ne veux que s’éloigner de moi.
Je le regarde et lui dit d’une voix sans issu « Peux importe qui je suis, peu importe qui tu es, l’espoir n’est jamais bien loin. Aimant, passionné il ne cherche pas à te nuire. Tu n’as qu’à le voir, il t’aimera, tu le détesteras. Jamais aucune flamme n’a gravi ta glace mais si une le fait la glace brillera. Tu n’es qu’un être parmi tant d’autre, justement, tu n’es jamais vraiment seul. Jamais. Mes paroles sont vaines, écoute la nature elle, elle croit en l’espoir et en la vie. »
Ne voulant ni m’éloigner ni l’effrayer, je m’allongeais sur le sol en fermant les yeux afin de sentir aux mieux chaque mouvement dans l’air et chaque son sur terre. Tout murmures me fait sourire, tout chant me fait rêver, tout murmure me donne espoir… Calme, passionnée, la terre est belle et fragile. Mais forte….
Lïnwe Felagünd
Référent Maître de Jeu Gryffondor
Année à Poudlard : Diplômé(e)
Matière optionnelle : Arithmancie
Spécialité(s) : - Demi-Vélane
- Permis de transplanage
Re: Une petite sieste à l'ombre du parc Lïnwe Felagünd, le Dim 13 Aoû - 0:39
Le crépitement de l'eau contre les rochers bruns d'humidité. Cascade exotique, prudence par ici. Ce n'est qu'un être. Un être parmi tant d'autres qui l'observe et l'analyse, le charme et le badigeonne de ce sermon philosophique. Lui, n'avait demandé qu'à voir le néant. Les ténèbres les plus profonds, comme la lumière la plus perçante. De quelle couleur était le néant ? Quelle palette — pouvait-on peindre le vide ? Lui et son miroir. Lui et son reflet narcissique. Lui et ses vagues d'humeur. Des voix dans sa tête, nénuphars de folie. Lotus rabougris au fond de son âme meurtrie. — Lui et ses mûrs.
Et voilà qu'elle parlait, d'une voix propre et délicieuse qu'on aurait dit une sirène ou un cygne sur le lac au temps infini. Et alors il l'écoutait, comme un parfait écolier - presque apprivoisé, l'animal !
Les fenêtres s'ouvrent, ça y est. Yeux ouverts Sourire énigmatique, sarcastique et rictus oblige au coin des lèvres.
L'amour. La brillance. L'espoir. Ce n'était que des mots, et ne semblaient qu'exister en rose, blanc et vert chez la jeune femme.
Lui, il n'avait vu que Haine. Douleur. Désespoir.
Mais il tenait ce sourire sur son visage. Ce sourire si extraordinaire, d'enfant gâté. Ce sourire qui pourrait partager générosité et paix. Ce sourire enjôleur. Ce sourire ramoneur. Ce sourire excité. Oui, c'était de l'excitation. L'excitation du changement, de la liberté, de la pensée. L'excitation de l'original. L'excitation de la mer fracassante. Et il se leva,
d'un — coup. Choppa la libellule qui dorlotait près de ses pieds, et l'écrasa d'une grande giflée de pied. Revenant à sa place, les jambes en tailleur, pencha la tête vers la fille. - La nature a créé l'être humain. Dis-moi, pour cette libellule, tu as cru en l'espoir et en la vie ?
Elle était allongée et ne vit qu'une chevelure dorée. En réalité - quelle beauté. Simplement sa silhouette rêve à l'affût, crâne girouette : l'imagination.
Et ces quelques mots Qu'attends-tu de la vie ? résonnent encore car un poisson l'écoute, ici-bas.
Il avait déjà ce sourire parfait. Ce sourire satisfait, d'une bataille déjà gagnée.
Dernière édition par Lïnwe Felagünd le Ven 25 Aoû - 18:13, édité 1 fois
Aewera Drabyssae
Gryffondor
Année à Poudlard : Diplômé(e)
Matière optionnelle : Médicomagie
Spécialité(s) : - Permis de transplanage
Re: Une petite sieste à l'ombre du parc Aewera Drabyssae, le Jeu 17 Aoû - 17:40
Un jour, une tempête, la litanie des mots des couleurs et des sons, le parfait assemblage d'une existence parfumée et délicate. Le son d'un bonheur qui ferait sourire chaque humain imparfait, chaque humain insoupçonnable et controversé.
La litanie , si douce mais si forte, si tempétueuse et si calme de la vie si courte qu'il faut en profiter un instant, respirer l'odeur d'un parfum familier, respirer le bonheur d'une journée d'été si douce.
Une libellule, douce, fragile, morte. Il c'est levé, brusquement, comme un fauve sauvage, bête,puissante, ravissante qui me fait sourire. Ses cheveux blonds scintillait mais son coeur s'assombrissait. Malgré son sourire, figé, beau mais sournois qui ne faisait que me défier de l'aimer. Sa personnalité attaqua, l'atttapra et la tua. Pauvre libellule, une vie si courte mais si belle. Une existence qu'elle voulait nous montrer mais qui se vit d'un coup effacée. Une histoire rompu par un acte impétueux, mon sourire n'en sera pas effacé car mon espoir vit et vivra ....
Il se rassit, brusquement, dans l'herbe si tendre de ce parc si pur. Son sourire digne d'une de ces statues antiques me donna l'impression qu'il résidait de l'espoir en lui. Espoir present dans son âme, mais en fuite, par peur de se révéler cependant, sensible au nouveau comportement de son hôte.
Sa bouche s'ouvrit tout en m'ensorcelant et je le vis me parler " La nature a créé l'être humain. Dis-moi, pour cette libellule, tu as cru en l'espoir et en la vie ?". Narquois, je m'y attendais, mais beau. Sa voix, une douce mélodie qui pénètre en mon corps et me fait frissonner.
"L'espoir et la vie sont deux choses fragiles. Tu peux choisir de détruire la vie d'un être vivant mais cela ne brisera pas l'espoir que je porte en moi. Tu as accéléré une destinée mais cela ne sera qu'une autre des pierres que tu traineras chaque jour. La vie est importante et les erreurs sont nombreuses mais je crois en toi car je sais que tu peux faire la différence.Tu as le pouvoir de voir le bon en toi comme je le vois. Je rêve souvent, mais tu n'es pas un rêve ni une des créatures de mon imagination. Tu es là en face de moi et je ne peux que sourire en te voyant car tu es l'espoir et le désespoir, le bonheur et la tristesse, tu es un contaste vivant mais tu brilles."
Des mots, ce ne sont que des mots...Mais il aura compris cette douce mélodie qui cherche à se frayer une passage dans la glace qui le recouvre.
Le froid, la beauté, la sublimation... Un mot, un art....
Une création, une statue, un mythe, une légende... L'humain inconnu plus proche que les humains connus, la créature sensible qui comprend les mots et rêve, la magnifiscience d'un être terrestre. Un oiseau, liberté, libérée...
Contenu sponsorisé
Re: Une petite sieste à l'ombre du parc Contenu sponsorisé, le