Re: Sur les routes de Grande Bretagne Kohane W. Underlinden, le Jeu 21 Sep - 19:26
A mesure que mon pas accélère, que la foulée devient grande, je sens passer l'air à travers mes cheveux et venir embrasser doucement mon visage. J'aime sa caresse. Alors que je ne quitte pas des yeux la nouvelle bulle que j'ai repéré. C'est quand même un peu rageant : les voir, les savoir, là, tout près, et pourtant, les remarquer s'échapper dès qu'approche le filet. A chaque fois, je reprends espoir : celui-là, je vais l'avoir ! Et en fait... terrible déception ; non. Tiens. Ca recommence. Encore ! Dans ma grande maturité, je tire la langue à la bulle envolée. Ma foulée ralentit un peu. Mais je ne m'arrête pas complètement de courir. C'est qu'il faut garder un certain rythme, quand même ! J'ai l'impression de faire mon jogging de soirée. Sauf que j'ai un filet à papillons dans la main. Et ça, pas tous les joggers en ont un. C'est bien dommage, d'ailleurs. Parce que je suis sûre que quand ils courent dans des parcs ou autres, ils en croisent parfois, des rêves d'enfant. S'ils avaient un filet à papillons avec eux, ils pourraient essayer de les attraper. Le marché devrait se mettre à vendre des filets portables pour les Moldus qui ne peuvent pas rendre leurs sacs extensibles et autre. Parce que oui, les bulle rêve d'enfant c'est pas que chez les sorciers, je suis sûre. Les Moldus aussi ont les leurs. Après, comme ce sont des êtres non-magiques, peut-être qu'ils ne savent pas les voir...
…
Non. Rien à voir avec la capacité de faire ou non de la magie ! J'suis certaine que même chez les sorciers, y'en a qui les voient pas ! Le problème, en fait, c'est surtout qu'ils ne veulent pas les voir, trop pris dans leur quotidien soit disant adulte et donc tout terne. Ils méprisent ce qui est enfantin et se cachent derrière les arguments d'immaturité, comme si l'immaturité donnait le droit à l'autre d'être supérieur et condescendant. En quoi est-ce mal ? Nous ne faisons que nous rappeler un peu de l'être innocent et plein d'espoir qu'on a été. C'est important de pouvoir continuer de rêver. Tout est tellement si triste sans cela. Je ne veux pas être triste. Je ne veux plus. Je veux pouvoir voler ! Flotter ! Rêvasser ! Ces bulles me sont donc indispensables.
Un soupir. Et ma foulée ralentit encore davantage. Ma bulle s'est fait la malle. C'est un mauvais comique de répétition, ça ! A croire qu'on n'en sortira jamais, de ce scénario sans fin. Pff... Je m'arrête. Autour de moi, maintenant, c'est vide. Y'avait un peu de lumière tout à l'heure avec ces magnifiques bulles colorées qui voletaient. Mais là. C'est noir. Et silencieux. L'enthousiasme plein de force et de vigueur de tout à l'heure est retombé. Net. Je suis seule.
…
Seule... . . .. Mais Où est passé Carotte ? Je croyais qu'elle me suivait. Bon. Soyons honnêtes. Je croyais pas vraiment, pas beaucoup. En fait, dans ma course folle, j'avais un peu oublié. Mais là, je sais. Je me rends compte. Elle n'est plus là. Où est-elle ?! Je regarde autour de moi. Pas paniquée. Mais quand même, y'a ce sentiment soudain de vide qui me fait frissonner. Et ma reine du silence qui n'est plus. En plus, il fait nuit. La solitude se ressent encore plus fortement la nuit. Quand on est livré.e à ses pires démons au milieu des rêves. C'est pour ça que j'apprécie avoir une présence pour dormir. Je dors mieux quand quelqu'un est là, à me tenir la main. Même si j'ai aussi perdu l'habitude de bien et beaucoup dormir. Je fais quelques pas en arrière, espérant qu'elle soit juste à la traîne mais dans le même sillage que moi. Et soudain, j'entends. Le cri. Résonnant au cœur du noir étoilé. L'appel. De quelque part. Sa voix. La super-carotte. Sa voix légumienne qui cherche à rassembler et me faire venir. Me faire venir à elle. J'accours alors. Par là. Là d'où, me semble-t-il, elle a appelé. Au milieu d'un léger souffle de vent, j'entends le chant de l'eau. Point de repère dans la nuit. Et Autre élément d'ancrage. La voix. De nouveau. Qui s'élève. Et me parle.
Elle est plus proche que tout à l'heure. Bien plus proche. Bientôt, je la débusque. Elle s'est mise en pause, le filet à papillons rabaissé. Elle ne court plus. Et, à la place, il y a quelques perles rondes qui roulent et roulent sur ses joues. J'émerge alors que tombe sa question. Et ma main vient se poser sur son épaule.
-Bien sûr, je garde espoir. Je ne l'ai jamais perdu, je crois. Sinon, je ne serais pas ici.
Sinon, je serais bien loin. Sinon, je serais tellement au fond. Sinon, je me serais peut-être laissée partir. Voguer. Vaguer. Dispersée. Dans le néant. Mais. Y'avait toujours l'espoir, quelque part. Même lorsque je croyais l'avoir perdu.
-Il ne peut jamais disparaître. Parfois, il se tait juste. Il suffit de tomber sur la bonne personne, celle qui saura à nouveau le faire chanter.
Je contourne un peu l'arbre. Me plante devant elle. Lui souris. On est bien, ici. Je jette un coup d'oeil aux alentours. Les bulles ont étrangement l'air de s'être dispersées allez savoir où. Elles vont revenir. J'en suis sûre. Je reste confiante. En attendant. Autant se poser un peu. Je m'assois donc en tailleur, le filet à papillons posé au sol à côté de moi.
-Ils te manquent, tes rêves d'enfant ? Qu'est-ce qui manque le plus à une carotte, d'ailleurs ?
Re: Sur les routes de Grande Bretagne Gaëlle Panyella, le Mer 18 Oct - 15:37
Human
Caressant du regard le tronc, j'vois un autre, un autre monde, si seulement il pouvait être passeur, cet arbre, me faire fuir, m'envoler autre part, Je n'ai assez de bon pour y arriver, mais en est-il réellement question ? Sans doutes des idées, je crois que je ne suis pas tombée dans le bon compte de fées, Un arbre pour un radis, parce que ce dernier est parti Du moins quelques secondes Un peu trop, me revoilà carotte abandonnée Seule, elle ne sait rien faire, vous savez, je suis un rien, partie de tout, puis j'ai perdu beaucoup Pas en surface mais à l'intérieur y'a tellement de choses cassées Il manquait peut-être un peu de pluie, ou de nutriments, selon la terre dans laquelle je me suis plantée Trop de pesticide sur mes jolies feuilles, c'est peut-être ça aussi, on en sait rien au final, j'ai fais fuir les positifs en tentant de repousser le négatif Les opposés ne sont pas normalement attirés ? Qu'as-tu fait Mary ? Des bêtises, de satanées conneries Alors l'arbre-Kohane ? Tu n'as pas de réponses à m'apporter ? Faut croire que non, t'as pas envie Je suis à blâmée pour ça j'imagine, est-ce que je te fais peur ? Je voulais pas promis... C'est pas mon but tu sais au final, j'aimerai bien te faire un big câlin plein d'amour mais j'ose même pas Alors petit tronc, ne me laisse pas, s'il te plaît J'aimerai bien t'aider moi Soigner ce que d'autres ont déjà gravé sur ton bois Avec des couteaux Satanées lames, elles sont bien cruelles tu ne trouves pas ? À tout couper, pour qu'on mange, pour qu'on souffre, la chair comme ta carapace, faisant couler ton sang comme le mien, pour un sort semblable à celui que beaucoup s'infligent à eux-mêmes Mais toi, toi t'as rien demandé
Alors oui, je voudrai réparer tout ça Mais j'en suis pas capable Y'a trop d'innocents meurtris Et j'arriverai pas à tous vous soigner, vous êtes beaucoup Tu sais...
Une main se pose, sur mon épaule, j'ai pas tout de suite compris D'abord je l'ai pris pour une branche rassurante, mais ce n'était pas ça C'était mon super-radis ! La revoilà ! Je savais pas que les légumes avaient des mains Mais il faut bien, pour chasser les rêves Et faire des câlins aussi Surtout même ! Elle répond, elle est là, et trop impatiente, j'ai râlé avant les quelques secondes Il suffisait d'attendre un peu, mais elle m'a retrouvée Moi je n'ai fais que tomber sur une pâle copie, eh oui, de belles sornettes Garder espoir, elle l'a Sinon, plus là ? Mais pourquoi le suis-je encore alors ? Ne devrais-je pas déjà être partie ? Loin d'elle, d'ici, dans les nuages, ou bien recluse aux enfers Mais qu'est-ce " ici " C'est flou, nous pourrions tout aussi bien être là-bas Mais ce là-bas serait pour quelqu'un un ici À moins qu'elle parlait de la Terre Mais alors je trouve que ici est un peu petit M'enfin Selon elle, il est toujours là, juste parfois en sourdine, ça explique un peu plus la raison de ma présence toujours d'actualité Et si je le faisais taire pour de bon ? Aurions-nous une bonne raison pour totalement disparaître ? Nous.. Bien-sûr L'ancienne et la nouvelle, Stella, la brosse à cheveux, tout ce qui fait un peu partie de moi au fond, tomber dans un puits, ne pas y trouver de réconfort Nous ne sommes pas dans une histoire merveilleuse, il n'y a pas un joli monde en dessous, ce n'est pas en sauvant des petits pains chauds que je sortirai saupoudrée d'or Ce qui est un peu dommage en un sens, mais c'est ainsi, y'a rien à faire d'autre Je veux bien une pluie de confettis par contre, vu que Radis est égale à couleurs Mais ils n'arrivent pas non plus Tant pis
Mes deux bras s'étendent lorsque je la vois s'asseoir, du coup deux secondes plus tard, je me retrouve en face d'elle, dans la même position, parce que je ne sais pas quoi faire d'autre Une question difficile, j'essaie d'y réfléchir, mais beaucoup de choses tombent d'un coup sur ma petite tête et je me mets à avoir peur, de tout, de beaucoup, de rien aussi C'est assez perturbant comme idée Bien-sûr que oui, ils me manquent, comme jamais, rien ne pourra remplacer ces jolies choses
Une bulle s'approche Reflétant les quelques rêves loufoques J'essaie d'être rapide Mon filet n'est pas à la moitié du chemin qu'elle est déjà trop loin Fichtre
~ Ils me manquent beaucoup, en fait, mais je ne sais plus quoi faire avec, vu qu'au point où j'en suis, je vois bien qu'ils sont impossibles, le temps est déjà passé...
Je les cherche toujours au final Le matin quand les yeux s'ouvrent Dans un tour d'horizon Afin de les trouver En échouant Simplement
~ Ce qui manque le plus à un légume de type carottiens, c'est... L'innocence. Et la maman de sa maman légume aussi. Des choses qui malheureusement ne veulent pas revenir
Et pourtant j'ai demandé, crié sur les toits, hurlant au vent de me les rendre Il n'a jamais voulu Et je ressasse seule dans un sac à patates Enfuie, serrée telle une sardine Déjà sept années Les larmes sont cette fois-ci retenues, pourtant le coeur sait très bien à quel point il souffre de cette disparition, il ne s'en remettra tout simplement jamais Alors changeons vite de sujet S'il te plaît
~ Et qu'est-ce qui peut bien manquer à un radis ? Lequel de tes rêves te manque le plus ? Si un choix est faisable...
Mes pieds sont étendus J'espère ne pas prendre trop de place Désirant m'étirer, j'essaie de toucher la pointe de mes doigts Je n'y arrive pas vraiment Il faut croire que ce n'est pas vraiment souple, un légume À moins que ce ne soit qu'une malformation pour les gens violets Tels que moi quoi
~ Tu sais faire ça toi ? Toucher tes pieds ?
Kohane W. Underlinden
MDJ-Gestionnaire HarryPotter2005
Année à Poudlard : Diplômé(e)
Matière optionnelle : Étude des moldus
Spécialité(s) : Permis de Transplanage
Occlumens
Re: Sur les routes de Grande Bretagne Kohane W. Underlinden, le Mar 14 Nov - 22:27
Assise -le sol Et partout autour, même plus loin, si loin que je les vois plus, Y'a les bulles colorées qui volent, s'en vont, reviennent, me narguent mais en fait -j'en ai rien à faire, là, maintenant. Parce que, là, maintenant, j'ai ma carotte, ma super-carotte, qui a, je le sens, besoin de moi. Elle m'appelle ; j'arrive. Quoi de plus logique, lorsqu'on est deux légumes ? En inter-connexion constante. Assise Elle aussi Bientôt, nos visages se font face -moi, je souris un peu parce que c'est cool, de sourire ce soir, je veux sourire mais juste un peu, faut pas exagérer quoique, c'est quand même super-carotte, hein, pour elle, j'peux faire des efforts. Mes lèvres s'étirent tout légèrement dans le silence de sa réflexion. Y'a une marée derrière son front qui tempête et bouscule et brasse -les idées. Je ne l'interromps pas dans ses phrases intérieures. Juste. J'attends. Attends. Attends. Je ne presse pas -rien ne presse. Les bulles, elles ne s'évaporeront pas. Pas avant le lever du jour, en tout cas. Elles sont là, elle reviendront, inlassablement. Nous tourner autour sans que nous puissions les attraper. C'est rageant. Et en même temps rassurant. De savoir. Qu'elles sont là. Toujours là, sphères de couleur.
Soudain, vif mouvement vite interrompu Carotte je crois a repéré une bulle mais en fait mais son filet mais il s'interrompt mais y'a rien au bout de la ligne c'était la seconde en suspens seconde de vivre adrénaline pas assez vive je crois parce que le filet ne va pas -jusqu'au bout le filet se fige pas -plus- de bulle zut
je lui affiche une mine désolée mais en fait c'est pas grave, t'auras peut-être plus de chance la prochaine fois faut pas désespérer, comme j'ai dit tout à l'heure. Echec du filet délie la parole. Et elle répond. En l'écoutant, je m'applique à arracher quelques brins d'herbe. Tire_arrache_tire_arrache_parle_écoute_parle_écoute Une mine attristée à son adresse : c'est triste, regretter l'innocence -donc supposer qu'elle est perdue. Et demander la maman de la maman disparue. J'aimerais lui dire quelque chose. Ou lui tapoter le bras, l'épaule. Lui faire un câlin, peut-être même. Pas le temps. Parce qu'elle enchaîne : retourne la question. Avant de se livrer à un test de souplesse. Je la regarde, muette.
-Bah nah
Les premiers mots sortis en réponse alors que je la contemple : essayer d'étirer ses bras au maximum pour atteindre l'autre extrémité.
-J'y arrive pas.
Je ne fais même pas le test : je sais que je n'y arrive pas.
-Ma peau de radis doit être trop dur, pas assez souple, malléable. Ou juste... les radis, on n'a pas été entraînés à ça. Les carottes non plus, apparemment.
Eclat complice au fond de l'oeil : on est pareilles, toi et moi. Légumes. On est faite de la même matières, nourries à la même terre-mère. Même si toi t'es une carotte, moi un radis. Ca change pas grand chose, finalement.
-Sinon, ce qui me manque le plus, je crois, c'est l'insouciance d'autrefois. Ou la vision que j'avais de ma famille parfaite et le foyer familial que j'étais heureuse de retrouver.
Petite moue à la pensée que tout est si différent, maintenant. Le foyer est devenu si froid. Et j'ai l'impression de voir derrière chaque sourire une hypocrisie bien mal dissimulée. Je crois qu'ils ne voient maintenant en moi que l'argent et les titres. La monnaie du chantage infâme de mes grands-parents, en somme. Plus rien de chaleureux dans cette relation qui, pourtant, a été fondamentale pour moi. Je me suis construite en opposition par rapport à mes parents. Tout en les aimant et désirant leur attention, leur refuge, les affection.
-Y'a beaucoup de choses, dans ces bulles. C'est pour ça que j'aimerais bien les rattraper. Ne serait-ce qu'en avoir une seule... j'pourrais courir toute la nuit après elles.
Et d'ailleurs ça passe en coup de vent c'est un peu violet, un peu pastel -pailleté ça passe, ça file, ça fuse une demie-seconde : je suis sur mes pieds celle-là, elle était belle ! faut que je l'aie le filet s'arme de nouveau tourbillonne dans l'air fend le vent inexistant ce soir et fiou_fiouh la bulle s'éloigne je fais quelques pas nouveaux mouvements la bulle s'éloigne
-Me faut celle-là !
m'éloigner encore davantage
-Viens !
le pas accélère foulées rapides puis la course effrénée je crois que, ouais, j'pourrais courir toute la nuit la bulle violet dans l'angle de mire courir à m'épuiser jusqu'à l'aube l'aube
-Faut faire vite, elles disparaissent au lever du jour
souffle je sais même pas si carotte est là si elle m'a entendue si elle a bougé je le lui répéterai, au pire, pour l'heure, importe de courir derrière ma bulle violette.
Re: Sur les routes de Grande Bretagne Gaëlle Panyella, le Ven 8 Déc - 8:36
tite musique pas déprimante
Les piments déchirent la poitrine à coup de poings serrés Ils envoient des ondes de douleur au cerveau Le feu qui consume n'est pas bon Il fait mal S'immisce dans les coins sombres Les parties abandonnés En même temps que détruire il rappelle Ces petits bout inaccessible qu'on a pas su sauver Si les larmes coulent C'est pour éteindre le brasier Si les larmes roulent C'est pour être cet extincteur sauveur Si les larmes tombent C'est pour fêter leur victoire Et pleurer à leur tour la défaite Au moins elles ont sauvé l'enfant Jeté par la fenêtre enfumée Mais pas tous les petits détails Comme la jarre des rêves oubliés Pourtant ils sont là Le souvenir me nargue Incessant Se pointant sous forme de sphères Qui volent au dessus de ma tête
Mais je suis toujours brisée Contemple les morceaux cassés Fissue, fichue, fissure La frontière est floue Elle se mélange s'avance se recule
Puis dans les rêves ils finissent Par se pointer lors des bons jours Puis les mauvais ils se transforment Montrant soit l'impossible Soit ce qu'il risque de devenir Si je l'approche
Des cendres
Kohane elle explique que ses pieds Ils sont comme les miens, à l'autre bout de la Terre Et dans un soupire je les vois s'éloigner encore plus Elle a sans doutes raison, les légumes manquent de souplesse Y'a peut-être ce conditionnement, dans un four éteint géant Transparent, translucide, mais qui nous coupe sans qu'on ne le voit Au moins c'est pratique, tant qu'on ne vient pas nous y mettre Le pot-au-feu c'pas pour tout de suite On a une vie légumienne à vivre Bon gré mal gré Mais tout de même, c'est un programme à suivre Des règles à ne pas contourner Si on ne veut pas être mangée
Il y en a des choses vous savez, desquelles on doit se protéger Moustique, Crumble, petits gens de mauvaise humeur Quand le ciel il tombe sur la tête, faut se mettre des protections Sinon les éviers s'ouvrent et l'eau elle part dans les égoûts sans avoir servi à quelque chose Je le mets neuvième dans les situations fâcheuses
Ce qu'il faudrait en fait, c'est des cours, un peu comme la fitness Mais spécialisés en plantes venant de la terre-mère Comme ça, en plus de pouvoir toucher nos racines On pourra faire de grands mouvements Et éviter les mains qui voudraient nous enlever d'notre four d'amour Ou bien, une formation à la création de panneau Histoire de manifester Contre... La maltraitance envers les légumes pardi !
. . . .. ... . .. .. . . . ..
Kohane parle de l'insouciance De ces moments d'inconscience Famille parfaite, leurres qui tombent J'ai connu ça aussi Regard compatissant J'aimerai lui tenir la main Mais comme mes pieds La sienne est assez éloignée Pourtant j'ai déjà réussi Ce sera pour après faut pas oublier Les bulles sont importantes Même une seule, dit-elle Sans doutes une des rare chose dont on se contenterait Retrouver juste une douceur Pour combler tout les moments de douleurs Si importantes Ces petites voleuses décadentes
J'fixe mon petit filet, Wais toi et moi on peut y arriver Puis Kohane elle part Encore une fois Courir, on se quitte et s'éloigne Elles sont capricieuses les jolies billes Qui roulent dans le ciel La partie ne se finit jamais Elles n'ont pas l'air d'avoir envie de se croiser Je suis, par chance un éclat bleuté suit la radite On va y arriver moi j'y crois Grand comme ça
Et les bras s'étirent en souriant Le filet capture pour l'instant que du vent Il ne reste plus qu'un simple trait séché De la goutte d'eau qui voulait tomber Reste ici encore un peu J'suis pas seule cette fois La partie n'est pas encore perdue
La foulée ce n'est pas ce qu'il manque J'essaie de suivre mais c'est pas simple Puis elle s'arrête Et donne une nouvelle information Sur ces petits trucs tout joli Moi j'essaie de sauter pour avoir la jolie bleu nacré Mais elle finit par être trop haute
- J'crois que m'faudrait des ailes pour les attraper Elles ne filent pas le vent comme les tiennes Juste s'envolent
Puis j'réfléchis Le matin il arrive toujours vite quand on ne l'attend pas Et lentement lorsque la nuit prend des allures d'interminables Alors Alors Alors Faut se dépêcher Puis je me dis Qu'on ne s'y prend juste pas bien Fin ptet que si Mais c'est pas sur v'voyez
- J'pense que Si on arrive pas à atteindre nos rêves C'est parce que c'est comme les aimants De mêmes signes On se repousse
Oui vualà ! C'est la réponse à une grande question de l'univers ! Maintenant il ne reste plus qu'à... trouver les solutions
- Moi j'pense que faut s'aider Et que mon filet attrape l'un des tiens Puis le tiens un des miens Mais pour ça faut réussir à voir Ceux de l'autre
Puis j'me remets à courir même si je suis essoufflée C'est qu'elle est partie vite, c'est un peu un rêve elle aussi Mais si elle m'a entendue, et que j'ai raison Y'a sûrement une bébé chance, autant faut-il la prendre L'attraper doucement Pour ne pas la briser trop vite
Kohane W. Underlinden
MDJ-Gestionnaire HarryPotter2005
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Re: Sur les routes de Grande Bretagne Kohane W. Underlinden, le Mer 3 Jan - 18:50
Musique
Les enfants, Ils croient courir la terre Lorsqu'ils se précipitent dans les hautes herbes De nuit Et qu'ils filent Le long de la rivière Le rire étouffé Parce qu'il faut pas faire de bruit Les parents dorment Et eux Eux ne dorment pas Non Eux, il courent Le monde Gravissent l'univers Volent de comète en comète Liberté au creux du cœur Le vent fouettant le visage Comme un doux rappel que le bonheur existe Et les enfants Dans leur course folle Ne font pas grand-chose en terme métrique Ils parcourent Cent Deux cents Mètres Le long de la rivière, Dans les herbes folles, Là où Papa et Maman disent Fais attention, peut y avoir des animaux dangereux! Qu'est-ce qu'ils en ont à faire, Les enfants, Des ces attention qui Pourrissent la liberté ? Alors, le soir, Escapade silencieuse Pour ne plus avoir le regard pesant sur les épaules Ils courent ces cent ou deux cents mètres Et pour eux, c'est bien plus que ça Pour eux, c'est deux fois la terre entière Pour eux, c'est la fusée direction l'univers C'est l'oiseau vers les étoiles Le chemin est si long, étendu Leurs petites jambes parcourent tout cela Avec une excitation muette La légère crainte de se faire prendre Et l'exaltation d'être en infraction Au milieu de la nuit A courir le monde Défier l'autorité -plus belle aventure
Je sens l'herbe chatouiller mes jambes alors que, moi aussi, je file Grande enfant, sans doute, un cœur de l'âge d'avant dans un corps de maintenant Les deux n'arrivent pas toujours A s'accorder Pourtant, je, on, fait avec, parce qu'il faut bien Je suis comme ça ; j'y peux rien Grande et petite à la fois Mais il me manque Ces rêves, là, ces rêves pour lesquels je parcours la terre, Le filet à papillon dans les mains Les pas s'emballent au rythme de l'exaltation Le temps qui presse, aussi, je t'ai dit, hein, -faut y arriver avant l'aube, tu sais- Alors j'essaie d'allonger mes pas Peut-être que je m'épuise ; je ne sens plus mon corps Juste la course dans les mollet Les bulles qui s'échappent J'aimerais avoir Des ailes Etre un papillon et venir me poser sur ces bulles Qu'elles soient fleurs volantes et moi, Etre abeille pour me nourrir de leur substance douce et sucrée C'est toujours doux et sucré, Les rêveries d'avant C'est plein de force et de vitalité Faudrait être un insecte pour pouvoir s'en nourrir Et surtout, Pourvoir voler A leur suite
-ma carotte dit la même chose, Sa voix résonne à mes oreilles où gifle le vent Elle parle, je ne dis rien Je me concentre sur mon souffle, pour qu'il prenne le pli, rythme Pfiou Pfiou Pfiou Mais j'écoute quand même, j'écoute ma super-carotte, Elle pense comme moi -des ailes ! Oui, des ailes ! Pour nous porter, derrière les bulles, Nous aussi, défions la loi de la gravité, Nous aussi, faisons comme elles -ailes Sauf que Moi, justement, je ne les ai plus Un jour, elles ont brûlé Elles n'ont pas repoussé Je croyais être un radis volant Parfois je doute et j'ai peur J'suis peut-être juste un radis en terre, finalement Pourquoi je m'obstine à voler ? Ca vole pas, un radis, ça se mange Et je frissonne, quand je pense ça Mais là, j'ai pas le temps de frissonner Parce que, Y'a ma carotte, que je l'aime beaucoup et qu'elle me rassure Même qu'elle parle, là, elle cause, elle continue De déverser des mots Mes pas ralentissent Ses mots filent Mes pas s'arrêtent Sa phrase se termine Mes yeux la regardent Elle est toujours là Mes yeux la regardent Mon esprit songe Ca me paraît bien -juste, correct Alors ma tête hoche doucement, la bouche un peu entrouverte Le cœur fait boum très vite, dû à la course Du vent frais plein les poumons que j'ingère et expulse Je reprends mon souffle Mes yeux s'en vont Les bulles demeurent, provocatrices, narguant ma patience Puis mon attention revient sur Ma carotte :
-Ouais. Très bonne idée.
Mais déjà, ma reine du silence plus si silencieuse repars Ses pas se remettent à la course Elle s'envole en restant sur terre Elle course les bulles Traverse l'univers J'ai pas le choix : je la suis Combien de fois allons-nous courir le monde ainsi ? La rivière chantonne tout près Moi, j'entends surtout mon souffle Le cœur Qui se remet aux boum violents dans la poitrine Faut qu'on réussisse A trouver Voir Les bulles de l'autre Faut que Mais comment, dis, comment ? La course est sans fin Haletante, Moi je ne vois que mes bulles Et mes souvenirs Et mes rêves Et chaque fois que mon filet approche Elles s'échappent J'en ai marre Le matin va arriver, on n'aura rien J'en ai marre J'ai presque envie de pleurer Alors je ralentis un peu la course Sans toutefois m'arrêter Juste Les pas s'emballent un peu moins Tandis que le cerveau, lui, turbine Cent ou deux cents à l'heure Vexation Peur De ne pas y arriver Et soudain Idée Je me remets à courir derrière ma carotte Arrive à retrouver son niveau Ma main saisit son bras fermement Pour lui dire de ralentir :
-Eh ! Ecoute. Toi, tu prends mon filet. Moi, je prends le tiens. Peut-être que comme ça, on verra les bulles de l'autre ?
Re: Sur les routes de Grande Bretagne Gaëlle Panyella, le Lun 8 Jan - 19:28
Je ne comprends pas pourquoi je m'acharne. Pourquoi je continue à courir dans les élans d'espoirs. Le fait de s'élancer à en perdre la raison, le souffle coupé, s'épuiser pour des causes mais à quoi bon s'acharner ? C'est recommencer trente fois la même chose avec les mêmes variables en pensant que oui, cette fois ce sera enfin la bonne et qu'on a bien fait de se tuer à réussir une bribe alors qu'il en reste des milliard et que jamais ce sera fini au lieu d'avancer si on se foire mais au final on aurait pu faire d'autre chose alors pourquoi tu continues à avancer comme ça Mary, à faire de grandes enjambées pour trouver des rêves déjà échoués parce que je suis comme les autres et que je tourne tel un lion en cage, les griffes sortent et je me frotte aux lourdes barres de métal car même si je deviens sang je préfère ça que penser que je me suis résignée même si ce n'est que temporairement.
Je file L'aiguille c'est moi Le fil le vent l'espace le tissu les boutons le.s rêve.s passant par les arbres déambulant entre les feuilles le lac les champs je ne sais plus trop je suis une carotte en fuite en fuite pour partir à la chasse je chasse les boutons je ne fais pas de guerre avec eux on s'embête on s'ennuie ils fuient mais peut-être non, certainement qu'ils vont revenir la bouche en coeur
j'y crois parce que au final personne ne veut vraiment abandonner et que moi je suis dans le tout le monde
Dans les bulles aux reflets colorés, j'ai vu tellement de souvenirs oubliés que mon souffle s'est vu restreint, la poitrine s'est arrêtée, se dire que dans un sens on les avait abandonné, c'était douloureux. Les épines aiment venir nous rappeler les erreurs que nous avons faite. J'ai suffoqué sans le montrer, comme si on m'avait passé un sachet pardessus la tête, qu'il était invisible et que seul moi le voyais. Je le sens se refermer, d'une lenteur à tuer des poissons, des crumbles, je sens que c'est un complot mais je ne peux rien y faire, destin scellé et condamné, la fin est proche, elle arrive avec ses doigts visqueux, mais la route n'est pas terminée, je veux en attraper un avant d'arrêter de respirer, je n'ai pas enjambé toutes ces branches pour m'échouer.
Quelque chose m'attrape le bras, m'obligeant à stopper la course effrénée. J'ai un mouvement de recul ~ arrêté, avant de me rendre compte qu'il n'y a aucune raison pour laquelle je devrais crier attention c'est seulement Kohane, le radis. Enfin, seulement, elle est fort tout, mais j'oublie. Parfois ça m'arrive, de simplement partir et de ne plus me rendre compte de pourquoi je le fais. Juste suivre les pas, l'action, mais ne pas penser à l'avant et l'après. Il n'y a plus eu que l'objectif qui comptait. Quelle piètre carotte je fais. Je baisse le regard, ne sachant plus trop à quelle place je dois me mettre, j'espère qu'elle n'est pas fâchée. Je n'ai pas envie de gâcher cette drôle de soirée, déjà qu'aucune de nous deux n'arrive à rattraper le temps perdu, ce serait dommage de se perdre et de te perdre, alors autant affronter le fait que dans un moment d'inattention j'ai failli abandonner ~ étrangement, elle n'en prend pas compte soulagement et sourire ce n'est peut-être pas si grave au final. J'écoute parce qu'elle le demande. Concrétisation de mon idée. C'est donc le grand moment ; je lui lègue mon filet avant de m'emparer du sien.
Il n'y a rien de solennel et pourtant j'y vois un acte éternel prise de conscience peu d'insouciance beaucoup de confiance ~ je tiens entre mes mains un trésor même si mon coeur se brise quand je vois mes bulles éclater quand tous mes rêves partent en fumée et que le doute plane
qu'avons nous fait ?
non, impossible, ils ne peuvent pas être partis ! revenezrevenez revenez !
S'échappe de ma gorge une complainte désespérée c'est pas croyable je ne veux pas y croire ils ne peuvent pas partir comme ça
Des cendres tombent sur le sol. J'ai mal. Je veux crier. Mais un nouveau mouvement plongé à mi-chemin entre le ciel et la terre attire assez mon attention pour ne pas le faire maintenant. C'est comme si j'assistais à la naissance d'un bébé. Ou bien la création d'un monde, d'un univers. Une sphère se détache, puis se met à flotter, de la même façon que celle qui la précédaient. Juste un peu différente. Et bientôt, d'autres bulles rêveuses viennent la rejoindre. Je comprends. Ce sont les rêves de Kohane et ils sont magnifiques. D'une brillance à couper le souffle. J'ai rarement vu quelque chose d'aussi beau je confie dans une demi-voix, pour lui annoncer que se sont bien ses cercles à elle que je peux voir à présent. J'ai l'impression d'être bob l'éponge et de chasser des méduses. Tu vois les miens toi ?
Kohane W. Underlinden
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Occlumens
Re: Sur les routes de Grande Bretagne Kohane W. Underlinden, le Ven 9 Fév - 21:17
Musique
L’échange de filets se fait. Et le résultat. Immédiat. La vue se brouille au début puis -voilà des bulles différentes qui brillent d’une autre façon Je reste Sans voix Entends vaguement super-carotte prononcer quelque chose c’est Grandiose
-Je vois
murmure
Et soudain, mue par un regain d’énergie, je m’élance Sans plus attendre Carotte Je m’élance Comme si je courais derrière ma vie alors qu’en fait C’est pas derrière mon imaginaire que je cours Mais derrière celui de Mary Et c’est beau Des couleurs qui volent Je ne sais pas ce qu’elles contiennent Ni ce qu’elles représentent Mais Je cours Je cours Je cours Derrière des images et des souvenirs qui ne m’appartiennent pas Ca a quelque chose de jouissif Poursuivre ce qui est autre Alors que je ne parviens pas à lire à l’intérieur Ca appartient à Mary, Ces histoires Pas à moi Mais Je m’estime déjà heureuse de les voir -pouvoir les courser Mes reprennent de la vigueur Le découragement de tout à l’heure -envolé Mon souffle ne m’encombre plus en fait
Je vole Tu vois ? Je vole derrière ces bulles d’enfance Ces magnifiques bulles de lumière Qui ne réagissent pas comme les miennes Ces bulles qui paraissent moins me fuir que celles que je poursuivais précédemment Et J’avance, comme le vent File dans l’herbe le long de la rivière Je sens la respiration des arbres autour de moi Entends le murmure de l’eau qui soupir et suit mon avancée Prête attention au chuintement des étoiles au-dessus de nos têtes Et, alors que je progresse, parfois, des flashs de couleur m’envahissent -ce sont les reflets des bulles, comme billes de verre exposées au soleil, le reflet qui vient taper dans l’oeil et moi je cours derrière Qu’elles sont belles ! A coupe le souffle.
Combien d’années de vie, de rêves et d’espoirs sont contenues là-dedans ? Combien d’années de couleurs, de paillettes, de sourires réels ou fantasmés ? Combien de sentiments enfouis, de rires qu’on aurait aimé connaître ou retrouver ? Les bulles d’une carotte -à moi de m’en saisir d’une, à moi d’en attraper une Et, envahie par mon impérieuse mission Mes pas continuent de parcourir la terre Je pourrais faire le tour du monde ainsi Parcourir les étendues d’herbes, les déserts, les marécages, les hautes montagnes et les rizières, les villes denses et les campagnes désertées, traverser les lacs calmes et la mer en furie, escalader les monuments et traverser les ravins Tout ça pour ne pas perdre ces bulles Cotons fragiles pleins de couleurs Les poursuivre jusqu’au bout du monde et au bout du souffle Je les vois Je les vois Je les vois Je les aime déjà Ils ne sont pas miens mais Je les aime et Mon filet se lève, vise, ajuste
Elle est violet et rose, ma bulle -sa bulle, plutôt- Et elle est belle Et elle paraît m’attendre ou me narguer, je ne sais Elle ne s’arrête pas pourtant, elle me regarde et moi Je cours derrière et je la regarde en retour Filet levé Je ne suis pas Mary Peut-être ne me furia-t-elle pas, alors Ca vaut le coup -d’essayer
Le filet est prêt, paré, la bulle toujours à portée Le pas de course ne ralentit pas et -hop Je donne une petite impulsion dans mon pied Sans perdre le rythme Impulsion pour décoller Filet au bout du bras Mouvement d’arc -parabole Mouvement rapide, mouvement surprise Je saute ; le filet s’abat Je saute ; le filet capture Je saute ; je reste bouche bée
Une bulle emprisonnée Elle n’a pas fui -ne s’est pas envolée Et La voilà, dans mon filet à papillons Délicatement, je l’approche de mon visage, l’air toujours aussi surpris de cette réussite inattendu. Je regarde la bulle, observe ses couleurs. Ne sais toujours pas ce qu’elle raconte, quel rêve il y a à l’intérieur. Mais. Elle est là. Je l’ai. Je la tiens. Belle, fragile, magique. Encore un peu sous le choc après tant d’effort, mes pas ralentissent peu à peu. Jusqu’à s’arrêter. L’emballement redescend. Et je sens à nouveau mon souffle court. L’air frais de la nuit. Je ne vois plus les autres bulles. Comme si elles avaient disparu. Je me retourne. Cherche Carotte. J’ai une bonne nouvelle pour elle.
-J’en ai une Elle paraît fragile Mais j’espère qu’elle est belle
Un sourire pour ma carotte. Alors que je lui tend le filet à papillons dans lequel repose la bulle qui ne s’envole plus. Je lui tend l’objet pour qu’elle puisse regarder. J’entends mon corps qui cherche à reprendre son souffle. La sueur me colle au front. Je ressens subitement le froid. Comme après un effort sportif. Mais. Je ne me plains pas. Je viens de voir une des plus belles choses au monde. Ou peut-être n’ai-je rien vu ? Peut-être courons-nous après du vide depuis tout ce temps ? Sans doute ce que répondraient les autres... Mais. Je me fous, des autres. Nous, nous avons vu. Nous avons couru. Nous avons vibré. C’est ce qui importe. Et, le souffle encore un peu court, je ne peux détacher mes yeux de cette bulle colorée que j’ai attrapée.
Re: Sur les routes de Grande Bretagne Gaëlle Panyella, le Sam 17 Fév - 22:51
Certains tiennent fermement des poignées d'épées De dagues Des morceaux de ficelles tenant des chiens enragés D'autres appellent arment Tout ce qui peut couper trancher déchirer .tuer Aujourd'hui j'ai la preuve que certains objets sont plus puissants que n'importe quel côté tranchant Les carres, révolutionnés Tous ces délires pointus Qui font couler le sang, le liquide gris, le liquide rouge, ce que j'appelle armure ; Ils sont bien faibles faces aux bulles Aux rêves d'enfants à ces bribes qui comptent plus que les morts déments Ils ne feraient que percer Les détruire les uns après les autres Ces rêves d'enfants qui eux-mêmes sont des couteaux Ils peuvent aider lors des dangers Ou remémorer des souvenirs d'antan des espoirs d'avant Remuer une plaie difficile à cicatriser Le meilleur moyen de les sauver
Le filet à papillons
Peut-être qu'il ne faudrait pas s'en prendre à ces insectes Ils sont si beaux délicats Mais nous aimons pourtant tous ce qui définit beauté Au point de vouloir tous les jours en abuser La savoir acquise pour ne jamais avoir la peur de la perdre Des byannies Même les biens ne sont pas vraiment obtenus pour ce toujours La seule personne qui peut se vanter d'avoir de réelles acquisitions n'est autre que la faucheuse notre mort à tous est ce qu'elle gardera sur son dos
à vie.
Nous voyons toutes les deux ces rubans d'autres Aux bouts brûlés Aux traits desséchés Si .usés
Qui m'appartiennent pour elle Qui lui appartiennent pour moi Mes yeux revoient les couleurs Comme si une part avait Lors de ce merveilleux temps Qu'il faudra pour trouver les rêves Partagés nos visions
M'revoilà à nouveau anguille Qui se faufile entre les rochers Pour trouver quelque chose à la différence qu'il n'y a pas l'envie de les dérober
J'veux voir tes yeux s'illuminer Ton sourire s'agrandir J'ai envie de te sentir heureuse Kohane T'as ptet été toujours souriante avec moi Mais le banc tu sais, je ne l'oublie pas Il date, maintenant Mais je revois ces yeux néants Qui ne savaient plus si il était bon d'exister Dans ce silence aux airs rassurants j'ai vu l'ombre qui planait qui te hantais
Et qui me dis qu'elle n'est pas toujours là ? Je ne sais pas
Alors je me faufile, je cherche la plus belle Tes bulles sont rapides, mes jambes servent à courir L'arme tendue prête à dérober Au ciel si glouton ce qui te reviens de droit
Depuis combien de temps volent-elles ? Pourquoi ont-elles des ailes ? Pourquoi les utiliser pour aller si haut Alors que d'un battement Elles pourraient se rapprocher Piquer du nez Venir nous retrouver et nous aider Les rêves sont-ils égoïstes ? À vouloir êtres réalisés Ou à ne pas vouloir l'être à jouer à cache-cache j'oublie je t'aime je meurs j'ai peur je veux crever ne plus sentir tout tanguer ne plus sentir le coeur qui souhaite se pendre avec un tendon sur un poumon
et certains d'un côté ricanent souvenirs de l'enfance malicieuse qui faisait des bêtises tout en mignonnerie Ainsi il n'y avait pas d'accusation juste un " oooh, c'es mignon "
Je tends une nouvelle fois Une semble plutôt stable Mon bras s'allonge J'ai l'impression d'être faite de plastique Il devient un chewing-gum Que nous pouvons étaler à l'infini sur le bitume J'exerce une pression Et enfin Après ce saut magistralement magistral je l'emprisonne
entre les roseaux du filet les mailles repose gentiment la belle si douce
Nous nous retrouvons Je ne sais trop où je ne sais trop comment mais y'a comme ce fil solide qui nous permet de nous retrouver Avec cette facilité déconcertante Même dans une foule de gens Aux côtés d'une plèbe trop peuplée Nous nous retrouverons Pieds et poings liés.
Elle a ce sourire de fierté en me tendant mon cadeau Merci murmure j'ai ce regard pétillant quand je lui propose le sien sa bulle son trésor son rêve Aux côtés multicolores
Et je me détourne le dos courbé silencieuse et je m'en vais seule entre les herbes pour regarder et je découvre ce passé si ----- aimé
Fin du rp
Loredana Wildsmith
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Re: Sur les routes de Grande Bretagne Loredana Wildsmith, le Mer 28 Fév - 19:35
Lourds secrets
ft. Daemon Stebbins ♫
Le jour-J était enfin arrivé. C'était la boule au ventre qu'elle s'était rendue dans la Grande Salle pour prendre son petit déjeuner, bien qu'elle ne pouvait rien avaler tant son ventre était noué. Elle s'était donc uniquement servie de jus de citrouille et était partie sans adresser la parole à ses camarades. Et on s'étonnait qu'elle n'ait pas d'amis proches... Mais elle avait autre chose à penser qu'à se faire des amis aujourd'hui. Aujourd'hui, elle espérait enfin avoir des réponses aux questions qu'elle se posait depuis son retour d'Italie. Elle avait tout laisser un suspens le temps de se remettre sous les conseils de Daemon, mais l'attente devenait de plus en plus insupportable.... D'ailleurs Loredana le devenait aussi. Elle se sentait partir en vrille et elle n'aimait pas ça. Voulant simplement partir ailleurs le temps d'un petit instant, elle devenait une vrai furie assoiffée de bagarre ou une boule d'énergie prête à tout casser sur son passage. Cependant, aujourd'hui, elle voulait rester maître de ses émotions, car si on lui permettait de savoir enfin cette histoire de famille, elle voulait être sûre de ne rien oublier par la suite. Elle avait donné rendez-vous à Daemon dans le parc de l'école. Elle avait eu besoin de souffler avant de partir, de ce calmer afin de ne pas louper son transplanage. Ce n'était pas le moment d'être désartibulée, elle n'avait même pas d'essence de Dictame sur elle. Après un passage rapide dans la salle commune des Gryffondor afin de se rendre présentable, elle se rendit sur le lieu du rendez-vous avec une heure d'avance. Elle en profita pour fumer une cigarette et se calmer de toute cette pression qu'elle se mettait.
Elle n'avait pas revu ses parents depuis presque huit mois. Il l'avait viré de chez eux un peu moins d'une semaine après ses dix-sept ans, afin de s'assurer qu'elle n'est plus la trace. Elle s'était donc débrouiller pour passer son permis de Transplanage afin de faciliter ses déplacements en attendant la rentrée à Poudlard. Par chance, il y avait eu des nuits douces, elle n'avait pas eu si froid que ça, même si un banc ou même un simple sol ne suffisait pas toujours à passer de bonne nuit. Elle avait donc été heureusement de retrouver son lit en baldaquin à la rentrée, même si elle savait que c'était la dernière année, qu'elle devrait de débrouiller toute seule après. Elle savait qu'elle devait probablement en parler à Daemon, il aurait forcément une solution. Toutefois, elle ne voulait pas qu'il la regarde comme une pauvre petite chose. Ce n'était pas ce qu'elle était. Elle était égoïste, elle avait simplement peur qu'il prenne la fuit, tant ce mode de vie ne lui convenait pas. Qui voudrait sortir avec une SDF après tout ? Elle préférait se taire.
Celui-ci arriva devant elle, il avait vingt-minutes d'avant, ce qui ne l'étonnait pas. Daemon avait eu une éducation strict et avait toujours ce respect de ne pas la faire attendre et aujourd'hui, ça comptait beaucoup pour elle. Elle s'était levée de son banc et s'était engouffrée dans ses bras à la recherche d'un peu de réconfort.
- Merci d'être venue, lui avait-elle simplement dit.
Elle se détacha de son étreinte et, sans ajouter un mot, elle prit la main du Gryffondor et l'entraîna avec elle jusqu'à la sortie de Poudlard. Sa main était froide, tremblante, elle ne pouvait pas se contrôler, la peur était bel et bien là et affronter ses parents, surtout sa mère, lui donnait la nausée. Si elle avait eu quelque chose à vomir, elle l'aurait probablement fait, mais son estomac était vide. Toujours silencieuse, elle ferma les yeux et visualisa le lieu où elle souhaitait se rendre. Elle apercevait clairement le manoir sombre et le chemin qui menait à lui. C'est ici qu'elle voulait atterrir. En l'espace de quelques secondes, ils avaient disparu et avait atterri dans la ville de Cambridge, juste à l'endroit où elle avait voulu, afin que ne pas être trop proche pour ne pas être remarqué.
- C'est ici, dit-elle à Daemon en serrant un peu plus sa main. Allons-y, autant ne pas perdre de temps.
Elle souffla un bon coup et pris un air assuré, elle ne voulait pas passer pour une faible devant ses parents. Tout deux montaient l'allée jusqu'à arriver à la porte du manoir. Elle hésita un instant, leva le poing pour frapper à la porte puis se ravisa, avant de se tourner vers son petit-ami.
- Écoute, hum, je préfère te prévenir... Ma mère... ne m'aime vraiment pas du tout. Elle va probablement vouloir dépasser les bornes volontairement, mais essaie de ne pas t'énerver, d'accord ?
Elle lui disait cela en sachant pertinemment qu'elle-même risquait de se mettre dans un état de rage sans nom. Sa mère avait le don pour lui faire perdre son sang-froid et ce, depuis le jour où la Loredana adolescente avait décidé de se rebeller. Cette fois-ci, elle prit son courage à deux mains et frappa à la porte. Trois fois. La domestique de ses parents ouvrit la porte et ouvrit grand les yeux en voyant la rouge et or devant elle.
- Vous ne devriez pas être là, Miss... Votre mère... Elle va être furieuse.
Mais Loredana s'en fichait et entra sans même attendre la permission. Après tout, elle était censée être chez elle nom. Rien n'avait changé. Toujours des couleurs sombres, un lieu sans vie, sans goût, exactement comme l'était Claudia Sparks.
- Qui est-ce ? Demanda une voix que Loredana reconnut aussitôt.
- Votre fille, Madame.
C'est alors qu'elle apparut en haut de l'immense escalier qu'elle descendit lentement, le regard froid, fixé sur Loredana, un air de dégoût sur le visage, comme si la jeune femme la repoussait.
- Qu'est-ce que tu fais ici ?
- Je reviens d'Italie, de Venise, répondit-elle en prenant un air le plus assuré et le plus dur possible. Je suis allée voir Adriana Giordana, ta sœur...
- Tu n'avais rien à faire là-bas, avait hurlé sa mère.
- Et elle m'a donné des informations, reprit Lore en l'ignorant. Évidemment, elle m'a viré de chez elle alors maintenant c'est à toi et à papa de répondre à mes questions... Et je ne partirais pas d'ici sans avoir des réponses. Son père était arrivé entre temps et restait à l'écart, incapable de dire un mot ce gros lâche. Loredana lança un regard à Daemon, attendant un signe d'encouragement, espérant qu'il ne soit pas choqué par ce qui allait probablement se produire.
Daemon Stebbins
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Re: Sur les routes de Grande Bretagne Daemon Stebbins, le Mer 28 Fév - 21:48
“Il n’y a pas plus prude que celui qui a un secret à cacher.” ” ♫♫♫
C'était un jour important pour Loredana. Aujourd'hui, on allait chez elle tirer au clair, les découvertes que nous avions faites à Venise lors de notre week-end. Je lui avais d'attendre de digérer les choses un peu avant d'aller attaquer ses parent sur ce sujet. Elle avait suivi mon conseil. Cependant au fil de l'attente, elle était devenue une boule de nerfs. chose parfaitement compréhensible lorsqu'on vous a accusé d'avoir assassiner quelqu'un. Ma déesse avait tenté de se montrer courageuse comme seuls les lions savaient l'être.
Je savais que je devais la rejoindre au parc. Elle m'avait expliqué avoir besoin de temps pour se préparer mentalement à cette rencontre ce matin là. C'était pour cela, qu'on n'avait pas déjeuné ensemble ce matin là. Je redoutais cette rencontre parce que j'avais peur pour ce que Lo allait encore découvrir et puis surtout, je n'avais que peu de respect pour cette famille qui l'avait traité si mal. J'avais beaucoup d'appréhension et de préjuger envers eux et je ne savais en partant que je n'étais pas au bout de mes surprises...
Je m'habillais le plus correctement possible parce que je ne voulais pas porter préjudice à Lo par rapport à sa famille. Donc j'avais mis une tenue sorcier. Coiffure correcte et rien qui ne dépassait. J'étais prêt. Je suis descendu rapidement pour avaler un thé et un jus de citrouille. Je me laissais aussi tenter par deux pains au chocolat qui me faisaient de l’œil. Je devais ne pas trop tarder car je ne voulais pas faire attendre ma brune. J'abandonnais donc mes comparses et je me pressais pour aller au point de rendez-vous. Je descendais donc l'allée pour le parc.
De loin je vis Lo qui se levait. Je lui ouvrais les bras afin de la recueillir contre moi et l'embrasser. Elle avait le goût de la cigarette. Il faudrait vraiment que je lui fasse perdre cette ale habitude car je n'aimais absolument pas ce goût.
- Comment te sens-tu ?
Visiblement elle n'était pas en clin à discuter vue comme elle m'embarquait vers la grille pour transplaner. Je pouvais percevoir sa nervosité à travers sa main. Heureusement j'avais eu le temps de respirer avant que l'on transplane. Les mauvaises sensations étaient bien présentes à l'arrivée. Lo m'informait de la situation avec sa mère.
- Avant tout. Ma déesse. On se stoppe et on respire. Parce que si tu continues d'être à ce rythme, tu vas faire une rie cardiaque et ce n'est pas le but. Et en ce qui concerne tes parents, je vais gérer. Je te promets de ne tuer personne. Ca serait dommage que soit déjà séparé. Non ?
Nous avions avancé et Lo frappa à la porte de la demeure. Au vue de l'accueil qu'elle avait reçu, je pouvais constater la confirmation de ses dires. Lo était considérée comme persona non gratta dans sa propre maison. Cependant ce n'était pas cela qu'il l'arrêterait e nous avions donc pénétré dans la maison. Et lorsque sa mère était apparue sur le pas de la porte, je ne pensais pas voir en direct un ouragan vocale de la sorte de la part d'une soit disant adulte. Je vis alors le père de Lo se ramenait à son tour. Peut-être allait-il calmer les choses. Cependant vu ce que ma petite amie m'avait raconté, je sentais que les événements s'aggravaient. je me demandais ce que je pouvais bien faire sachant que je ne voulais pas donner à la mère de Lo des munitions contre elle...
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Loredana Wildsmith
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Re: Sur les routes de Grande Bretagne Loredana Wildsmith, le Mer 28 Fév - 23:11
Ça s'annonçait plutôt mal. Comme elle l'avait prédit, sa mère n'était pas du tout réceptive et elle savait qu'obtenir des réponses à ses questions n'allait par être une chose facile. L'ambiance était tendue, froide, Daemon restait silencieux, préférant probablement laisser la brune gérer la situation, ce qui n'était pas plus mal. Elle était déjà bien contente qu'il soit présent, qu'il soit la pour la soutenir, c'était vraiment très important pour elle. Pour la première fois depuis toujours, elle se sentait proche de quelqu'un, elle sentait qu'elle pouvait tout lui dire sans retenu, bien qu'elle n'y parvenait pas toujours. Sa mère ne lui avait pas répondu, elle s'était mise à regarder Daemon d'un œil méfiant, un œil mauvais rempli de jugement alors qu'il n'avait absolument pas bougé et que son attitude était parfaite. Mais apparemment, ce n'était probablement pas suffisant pour Madame Claudia Sparks. Ou bien, peut-être se demandait-elle qui pouvait bien débarquer ici avec sa fille.
- Et lui ? Qu'est-ce qu'il fait ici ?
Loredana la regardait presque abasourdi par l'attitude de sa mère. Autant Loredana avait été ignorée toute sa vie, autant jamais elle n'aurait imaginé qu'elle puisse parler de Daemon sans même le regarder. Sa surprise laissa, cependant, sa place à un air ironique, un sourire aux lèvres. Ça y est, elle pouvait faire tout ce qu'elle voulait, ce côté d'elle-même qu'elle essayait de camoufler avait repris le contrôle.
- Eh ben alors "maman" ? Où sont tes bonnes manières ? Ne m'as-tu pas dit qu'il était malpoli de ne pas s'adresser directement aux gens ? Pourquoi ne pas lui demander directement à lui, alors ?
- Loredana, je ne veux pas d'inconnus sous ce toit, dis-moi de qui il s'agit ?
La brune ne pu s'empêcher d’émettre un rire forcé. Qu'essayait-elle de faire à cet instant ? Changer de sujet pour éviter les sujets qui fâchent ? Elle la prenait vraiment pour une imbécile. Les choses ne marchaient pas comme ça chez elle, elle n'était le genre à se laisser faire, ni à se laisser manipuler et sûrement pas par ce genre de femme détestable.
- C'est un ami. Ne change pas de sujet s'il te plaît. En Italie, j'ai appris que tu avais une autre sœur. C'est qui?Pourquoi je n'ai jamais été au courant de tout ce qui se passait dans cette famille ?
Son père était intervenu de manière pitoyable.
- Loredana arrête, tu...
- Toi, la ferme ! Tu n'as pas été foutu de me défendre pendant dix-sept ans, alors que je menais une vie de m*rde, enfermée dans une chambre jusqu'à mes onze ans. Ne joue pas le père aujourd'hui !
Sa colère était en train de monter, elle grandissait à mesure que les paroles fusaient, à mesure que les secondes passaient. Elle tentait de retrouver son calme, mais cela était bien trop difficile. Quant à sa mère ? Sa mère avait bien exagéré ses gestes en mimant un genre de malaise lorsque Loredana avait parlé de sa deuxième sœur.
- De l'eau ! Qu'on m'apporte de l'eau, avait-elle dit.
La domestique s'empressa de lui chercher ce qu'elle avait demander. Elle avait probablement peur de se prendre des réflexions sur son physique ou sur le peu d'importance qu'elle avait dans la société actuelle. Loredana avait croisé les bras et fixait sa mère avec un regard noir. Elle secoua la tête tout en lui disant.
- Tu es pitoyable.
Elle se rapprocha de sa mère, afin que leurs yeux soient à la même auteur. Un jeu du regard avait commencé et aucunes des deux femmes ne voulait abandonner.
- Je veux, non je ne veux pas, j'exige que tu me dises pourquoi on m'accuse d'avoir tué cette femme. Qu'est-ce que j'ai fait pour qu'on me déteste autant ? Tu me haies depuis ma naissance, tu ne m'as pas élevé, tu n'as absolument rien faire pour moi. Alors maintenant, j'aimerais que tu aies au moins le courage d'ouvrir ta gueule dire une chose qui aurait de l'intérêt, pour une fois. Ou c'est bien trop difficile pour toi.
La main de sa mère était venue se poser sur sa venue d'une manière si violente que Loredana tomba par terre, des marques de griffures avaient commencé à se faire voir. Un peu sonnée, elle tentait de reprendre ses esprits. Elle n'eut pas le temps de se relever qu'elle reçut un sort en plein fouet sans avoir eu l'occasion de le voir si de réagir. Un Locomotor Wibbly venait d'être lancé et la Gryffondor ne pouvait plus se lever. C'était ce que sa mère avait toujours voulu. Qu'elle soit à ses pieds, à terre, c'était là qu'était sa place. Elle regarda Daemon pour qu'il lui annule le sort, ayant difficilement accès à sa baguette.
- Ma pauvre petite, tu es d'un ridicule. Tu te prends pour qui pour t'attaquer à moi ? Tu n'es rien, rien du tout et tu ne te deviendras jamais rien. Ma soeur était heureuse avant ta venue au monde et il a fallu que tu apparaisses dans nos vies pour qu'elle disparaisse.
La Gryffondor était furieuse. Elle tremblait, ses muscles se contracter. Elle avait envie de frapper quelque chose, ou quelqu'un. De faire quelque chose pour calmer cette colère.
Daemon Stebbins
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Re: Sur les routes de Grande Bretagne Daemon Stebbins, le Jeu 1 Mar - 12:41
“Il n’y a pas plus prude que celui qui a un secret à cacher.” ” ♫♫♫
Le spectacle qui se déroulait sous mes yeux étaient désagréable à voir. Je n'aimais pas comment la mère de Lo lu parlait. J'étais heureux que Lo ne se laissait pas faire par cette femme hautaine et dramaturge. Oui la comédie était sans doute sa second nature. La preuve devant le semblant d'évanouissement que La mère de Lo simula. Puis le père absent se manifestait pour la première qu'il était là mais ma brunette le refoulait dans ses vingt deux mètres sans ménagement. J'étais très fier qu'elle s'impose de la sorte mais surtout qu'elle ne déviait pas de l'objectif qu'elle s'était fixée. Je lui soufflais discrètement
- Lo reste calme si tu veux des réponses.
Je n'osais trop parler vu le regard que m'avait lancé Madame Sparks. Non parce que j'avais peur d'elle. Mais j'avais beaucoup plus de ce je pourrais balancer. je n'avais pas été blessé quand Lo m'avait présenté comme un ami. au vue du comportement adverses, c'était déjà un outrage et si ma petite amie voulait des réponses, elle l'avait bien joué. Cependant sa mère se précipitait sur elle sur d'une manière si inattendue et si violente en moins de deux. Elle était blessée et mon sang ne fit qu'un tour. Lo se prit un sort en prime. Au vu de son regard, j'avais le droit d'intervenir et je ne m'en privais abolument pas :
- #Finite incantatem.
Alors pour la première fois, j'intervenais et lançais à la mère:
-#Expelliarmus.
La femme ne s'attendait pas à ce que je réagisse de la sorte et que je la désarme alors que j'étais un étranger chez elle. Je gardais ma baguette pointée. J'ajoutais à son encontre alors :
- Si vous tenez à rester entière ou à ne pas vous retrouvez arrêter, je vous conseille gentiment de laisser votre baguette où elle est parce que je ne resterai pas sans rien faire et le ministère sera au courant de ce qui s'est passé quitte à le divulguer dans la gazette qui se fera certainement une joie de raconter l'histoire avec comme titre Grandeur et décadence de la famille Sparks. Quelle publicité extraordinaire. Tu ne crois pas Loredana ?
Je la regardais ma douce avec un sourire. Puis reprenais la parole en disant :
- Quand à vous,
Je m'adressais maintenant au père de Lo.
- Ne faites rien. Votre fille est là pour des réponses. Alors pour une fois dans votre vie, vous allez vous comporter en homme et lui dire la vérité. Elle est votre chair, votre sang...
J'avais certainement dépassé les limites des choses. Mais je ne pouvais pas rester simplement un soutient passif. Mai je n'avais trouvé que cela comme rôle.
- Donc à présent, vous allez aider votre femme à aller s'assoir ainsi que vous. On va discuter et les baguettes vont rester devant vous le temps que les choses soient clairs. Ah et pour information, mon père est bien placé au ministère donc avec les souvenirs de chacun de nous. Il n'y aura aucun soucis pour constater que je n'ai agis quand cas de légitime défense pour protéger mon amie d'une attaque lâche. Mais peut-être voulez-vous que je l'appelle et qu'on règle tout cela devant les autorités. Qu'en penses-tu Loredana ?
J'avais bien compris que la mère de Lo n'avait aucun intérêt à que leurs vies soient étalées sur la place publique. Ce n'était pas digne d'une famille de sang-pure respectable et je savais qu'en m'adressant à ma petite amie de la sorte, elle rentrerait dans mon jeu avec joie. Je n'aimais pas agir de la sorte cependant il s'agissait d'un cas de force majeur. J’observais ma déesse se relevait en s’époussetant...
Code Daemon
Loredana Wildsmith
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Re: Sur les routes de Grande Bretagne Loredana Wildsmith, le Jeu 1 Mar - 14:22
Elle n'avait pas eu besoin de le prier pour que Daemon annule le sort dont Lore avait été victime et après les paroles remplies de haine de sa mère, celle-ci fut également désarmée par le rouge et or. Loredana avait ouvert les yeux, elle ne s'attendait pas à ce qu'il intervienne à ce point après avoir entendu tout cela sur ses parents. Il avait pris un risque, mais la jeune femme voyait qu'il ne comptait pas s'arrêter là. Ainsi, il ne laissa pas sa chance à Sparks d'ouvrir la bouche et il s'attaqua sans crainte aux deux parents de Loredana, leur expliquant clairement que s'ils ne se montraient pas davantage coopératifs, ils risquaient d'avoir de gros ennuis, surtout avec le père de Daemon qui est un sorcier haut-placé. En entendant tout cela, Madame Sparks avait ouvert les yeux et l'on pouvait voir dans son regard un mélange d'ahurissement et de panique, ce qui déclencha un sourire chez la Gryffondor qui était fière de l'intervention de son compagnon. Ainsi, elle n'avait pas hésité une seconde à rentrer dans son jeu.
- Tout à fait, Daemon, ce sera la fin de la soit disant famille parfaite, Les Sparks. Abandonnant son sourire, elle ajouta. Et on n'hésitera pas une seconde alors répondez à mes questions. On ne demande rien de plus.
La mère de Loredana la regardait, confuse, tandis que le père avait pris les devants pour l'emmener dans l'immense salon où chacun prit sa place : Les parents sur des fauteuils et Loredana et Daemon sur le canapé. La domestique vint instinctivement vers eux pour leur demander s'ils ne voulaient pas quelque chose, mais Loredana lui fit gentiment signe de s'en aller. Elle n'habitait plus ici, mais dans la situation actuelle, il n'était plus question de se comporter comme une invitée. De plus, elle ne tenait pas à ce que le rouge et or sache qu'elle ne vivait plus dans ce manoir durant les vacances. Le père de Loredana se racla la gorge et reprit la parole.
- Si on vous parle...
- Liam... Avait dit sa mère.
Mais pour une fois, il fit comme s'il ne l'avait pas entendu et reprit.
- Si on vous parle, vous ne direz rien du tout, on n'est d'accord là-dessus ?
Loredana fit oui, ses yeux passaient de sa mère à son père de manière alternative afin de savoir qui aller parler en premier. On pouvait apercevoir dans les yeux de son père, un reste d'affection pour sa fille, une affection sur laquelle Loredana pouvait cracher dessus tant c'était inconcevable de montrer ce genre de signe après avoir laissé sa femme virer sa fille de la maison, la livrant à elle-même sans argent, sans rien du tout. Il était prêt à parler, elle le savait. Il commença à ouvrir la bouche.
- Avant toute chose, il faut que tu saches que...
- Au diable la politesse, avec cette fille ce n'est pas la peine. Je ne suis pas ta mère, ça te va comme réponse ?
Le sang de la Gryffondor ne fit qu'un tour, elle était complètement déboussolée. Qu'est-ce qu'elle venait de lui dire ? Et quel rapport cela avait-il sur la mort de sa tante ? Elle jeta un coup d'oeil à Daemon pour savoir s'il avait saisi ce qui venait d'être dit. Elle s'apprêtait à répondre quelque chose, mais sa mère reprit la parole, le visage dénué de toute expression.
- Tu n'es que le cadeau empoisonné que j'ai reçu après la mort de Santina, ma sœur et... la femme de ton père. Tu es venue au monde comme une fleur avec tes joues roses, tandis que ta mère agonisait avant de succomber. Tu pleurais, tu n'arrêtais pas de pleurer, j'avais envie de te balancer par la fenêtre, mais au lieu de ça qu'est-ce qu'on m'a forcé de faire ? T'adopter, me marier avec cet homme et partir en Angleterre pour t'éloigner d'eux. Tu pensais quoi après tout cela ? Que je pouvais te regarder comme ma fille ? Que je pouvais t'aimer. Elle éclata de rire. Jamais je n'en serais capable. Tu as tué ma sœur en venant au monde. Tu as brisé une famille. Le meilleur choix que j'ai fait dans ma vie et de te virer de la maison.
Durant toute la conversation, elle n'avait pas pu détacher ses yeux de ceux de sa mère qui en fin de compte ne l'était même pas. Sa vraie mère était cette fameuse tante, morte en lui donnant naissance. Le choc était rude pour la jeune femme qui dû se lever pour digérer tout cela. Elle tremblait de tous ses membres et avait du mal à tenir debout. Elle s'avança vers l'une des fenêtres et se tint par le rebord de celle-ci pour ne pas perdre l'équilibre. Le pire dans tout cela, c'est qu'il n'y avait absolument aucune pitié dans sa voix, elle haïssait Loredana au plus haut point.
- Tu n'es qu'un parasite dans cette famille, la pièce en trop du puzzle, tu n'es rien. Quand je te regarde, je ne vois qu'une enfant maudite qui a passé toute son adolescence en compagnies de ces sales moldus de gamins.
Lore qui tournait le dos à tout le monde serrait les points. Aussi, lorsqu'elle se retourna, elle ne pouvait se retenir de hausser le ton, au point de les faire sursauter.
- J'imagine qu'il était plus facile pour toi de me descendre plus bas que terre plutôt que de me dire la vérité ? Encore une preuve de ton éternelle lâcheté ! Vous n'aviez pas le droit de me cacher une chose pareille, c'est inhumain ! Vous n'aviez pas le droit.
En l'espace d'une seconde, elle avait mis tout ce qui se trouvait sur le buffet à terre. Ce qui faisait un bouquant pas possible. Sa mère s'était levée tandis que Loredana arrivait à sa hauteur pour la frapper à son tour. Malheureusement pour elle, Daemon s'était empressée de la maîtriser. Sa colère était tellement forte qu'elle avait oublié la présence de son petit-ami dans la pièce. Aussi, elle n'avait même pas réagi quand sa mère avait parlé de son départ de la maison. Ce dont elle ne s'était pas rendue compte, c'était que Daemon avait tout entendue.
Daemon Stebbins
Gryffondor
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Re: Sur les routes de Grande Bretagne Daemon Stebbins, le Jeu 1 Mar - 16:57
“Il n’y a pas plus prude que celui qui a un secret à cacher.” ” ♫♫♫
Lo avait marché dans ma combine. Oui mon père était bien placé au ministère mais jamais j'aurais pu utiliser son influence pour me dédouaner de mes actes. Seulement la famille de Lo ne pouvait le avoir au vu de leur réaction. J'avais hoché la tête envers ce qu'il proposait. Ce qui était important, c'était que ma déesse obtienne ce dont elle avait besoin pour avancer face à toute ce qu'elle déterrait.
La mère de Lo avait interrompu son mari pour balancer la vérité à ma petite amie sans ménagement. Loredana n'était pas sa fille. Elle avait alors balancé le reste de l'histoire sans forme ni pincette parce qu'elle n'avait aucune compassion pour cet être qu'elle accusait de l'échec de sa vie actuelle. Elle lui en voulait était ravi de l'avoir viré de la maison.
* Comment ça, viré de chez elle. C'est quoi cette histoire *
Je fixais alors Loredana qui n'avait pas tiqué parce qu'elle était trop choquée par tout ce qu'elle venait d'entendre à son sujet. Alors pour le moment, je gardais dans un coin de ma tête. Pour le moment, ce n'était pas là-dessus que je devais me focaliser. Surtout que la tante de Lo continuait de lui déverser sa haine en pleine tête et je redoutais le pire. Pare que connaissant la brune, les choses allaient dégénérer et ça ne serait tarder au vue de son caractère. Les derniers mots furent de trop. Ma déesse allait se jeter sur celle qu'elle avait cru être sa mère durant toute sa vie. Et le pire était arrivé. Ma brunette avait balayé tout ce qui se trouvait sur le meuble d'à côté dans un fracas sans nom. Elle était partie pour frapper cette femme qui lui avait craché tant de venin.
Je l'avais rattrapé in extrémiste la bloquant en lui disant :
- Lo, ce n'est pas ça dont tu as besoin. Calme toi. Ecoute moi, il te faut que tu saches tout. Oublie son venin. Prends ce don tu as besoin de cette famille, de cette maison. Et partons.
Je la relâchais doucement pour être certain qu'elle se maitriserait et ne foncerait pas refaire le portrait de sa mère. Que ferait le père de Lo. Comment avait-il pu laisser les choses se détériorait comme ça. J'ajoutais alors plus doucement :
- Il n'y a rien pour toi. Tu le sais au fond de toi. Sinon tu ne m'aurais pas demandé de venir. Ecoute-moi, je t'en prie.
Je ne savais pas quoi faire de plus pour apaiser ma déesse. Pour l'aider à dépasser ce qui jouait dans ce salon.
Code Daemon
Loredana Wildsmith
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Re: Sur les routes de Grande Bretagne Loredana Wildsmith, le Jeu 1 Mar - 20:11
Elle hésitait entre se débattre contre Daemon ou bien simplement se calmer, comme il le lui demandait. Sans quitter sa mère des yeux, la jeune femme avait choisi de descendre d'un cran et d'écouter ce que le sorcier lui disait. Elle était déboussolée, la nausée qu'elle avait depuis ce matin ne la quittait plus. Elle ne savait plus quoi dire, plus quoi faire elle n'osait même plus bouger. Elle venait tout juste d'apprendre que sa mère était en fait sa tante et que sa vraie mère qui était sa sœur était morte en la mettant au monde. C'était la raison pour laquelle on l'avait traité de meurtrière. C'était pour cette raison qu'on ne l'aimait pas, que sa mère/tante l'avait rejeté durant tout ce temps. Comment était-elle censée réagir face à tout cela ? Devait-elle s'excuser d'avoir brisé leur famille ? De les avoir rendus si haineux ? Évidemment que non. Qui pourrait tenir un bébé responsable de la mort de quelqu'un ? Était-ce seulement humain de penser de cette manière ?
Elle aurait voulu chercher un peu de réconfort dans les yeux de Daemon, mais elle ne parvenait pas à le regarder dans les yeux. Elle savait qu'après tout cela, elle allait devoir rendre des comptes au sujet du fait qu'elle n'avait plus d'habitation en dehors de Poudlard et qu'elle le lui avait caché. Il ne disait rien pour l'instant puisque ce n'était pas vraiment le moment, mais elle savait qu'elle n'y échapperait pas et qu'il allait lui demander des explications. Elle se détacha lentement du rouge et or et Claudia se leva pour faire face à sa fille.
- Je veux que tu quittes cette maison. Je ne veux plus te voir, je ne veux plus avoir à faire à toi. Va-t'en et ne reviens pas. Je t'assure que sinon tu le regretteras et tant pis pour notre réputation.
Elle n'y croyait pas une seule seconde, mais le message était passé. Elle se tourna vers son père.
- Toi, tu es qui ? Un inconnu ?
- Non, je suis ton père, j'étais censée me marier avec ta mère, ta mère biologique...
Elle ne pouvait et ne voulait pas en entendre plus, elle en savait déjà bien assez. Elle quitta la pièce et invita Daemon à la suivre d'un signe de tête. Elle monta les escaliers et se dirigea vers la porte qui se trouvait sur la droite au fond du couloir. Elle était fermée à clé. D'un mouvement de baguette, elle lança un #Alohomora qui la déverrouilla et tout deux pouvait pénétrer dans la pièce. Rien n'avait changé. Tout était pareil, froid, sombre et vide.
- C'est ma chambre...c'était... J'y ai passé le plus clair de mon temps puisque ma m... cette femme ne voulait jamais que je sorte, comme je te l'ai déjà expliqué. Je m'asseyais toujours en plein milieu de la pièce et je parlais à mon ours en peluche. Rien de plus. Je pensais vraiment à l'époque que c'était ainsi que vivait tous les enfants. Et puis je suis allée à Poudlard et j'ai entendu les élèves parlaient de leurs sorties, leurs voyages avec leurs parents. Tout ce que je n'ai pas eu et c'est ce qui m'a fait prendre conscience que je n'avais pas eu une enfance heureuse finalement. Ce n'était qu'une illusion.
Elle se dirigea vers son armoire où elle ramassa un sac qui traînait.
- Enfin... Tout ça n'a plus d'importance désormais.
Elle lança un sortilèges d'extension sur son sac et commença à le remplir de ses affaires qui restait dans sa penderie. Elle tomba sur un collier en argent que son père lui avait offert en cachette. Un collier représentant un loup. Un cadeau après qu'elle soit parvenue à lancer son premier patronus. Elle l'avait porté pendant longtemps, puis il avait perdu toute signification. La colère avait laissé sa place à la peur et la tristesse. Les larmes lui étaient montées aux yeux, mais elle ne parvenait pas à pleurer.
- C'est mon père qui m'a offert ça, dit-elle à Daemon. Il n'a pas toujours été détestable. Il a fermé les yeux quand je faisais le mur et qu'il s'en rendait compte. Dés que ma mère avait le dos tourné, il était attentionné. C'est pour ça que je ne pourrais jamais lui pardonner de ne pas avoir réagi quand.... quand j'ai dû partir. Elle ne parvenait pas à utiliser le mot « virer » face à lui tant la honte était présente dans tout son être. Tout ceci n'a plus aucun sens désormais.
Et sans réfléchir une seconde de plus, elle jeta le collier à la poubelle.
Daemon Stebbins
Gryffondor
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Re: Sur les routes de Grande Bretagne Daemon Stebbins, le Jeu 1 Mar - 21:15
“Il n’y a pas plus prude que celui qui a un secret à cacher.” ” ♫♫♫
J'avais réussi à l'atteindre malgré les circonstances, malgré la situation tendue qui nous dépassait tous les deux. Parce qu'à dix-sept ans, ce n'était pas facile de faire face à ce genre d'histoire compliquée et surtout de mon point de vue complétement tordue. Comment pouvait-on rendre un bébé responsable de tout. Au dernière nouvelle, les gamins ne demandaient ni à venir au monde, ni la famille dans laquelle Merlin les mettait. Leur seule préoccupation était de ne pas décevoir. Mais cette chance n'avait pas été donnée à ma petite amie. Dés le début, on n'avait pas voulu d'elle alors qu'elle était innocente.
Lo avait interrogeait ensuite son géniteur alors que cette femme lui avait dit de partir. J'étais écœuré de la voir traiter ainsi. si je m'étais écouté, j'aurais balancé un ou deux sorts pour leur apprendre à vivre et à faire du mal à celle que j'aimais. Lo décida de quitter la pièce et m'entrainait vers l'étage. Elle lança un sort et ouvrit de la porte de sa chambre qui avait été condamné.
Je lui prenais la main et demandais :
- Est-ce que ça va ? Tu vas tenir le coup ?
Je m'inquiétais même si une petite voix dans ma tête ne cessait de me rappeler l'histoire de l'expulsion et que je entais une certaine colère sur le fait qu'elle m'avait caché un truc si important. Je comprenais mieux pourquoi, je n'avais jamais vu la maison ou y était allé. Mais pouvais-je vraiment lui en vouloir au vue de la situation ? Je ne savais pas. Cependant, une part de moi, ressentait la peur que Lo ne me fasse pas confiance. Qu'elle ne prenne pas au sérieux comme... Elhiya. Je ne pouvais et ne voulais revivre les mensonges et le sentiment de perte. Néanmoins, à cette seconde, ce n'était pas cela qui fallait gérer. C'était son état émotionnel.
- Tu vas tenir ?
Je l'observais récupérer ses affaires qui venait d'une autre époque tout en me parlant. Me rappelant déjà ce qu'elle m'avait avoué sur son enfance. Je me rapprochais d'elle et je lui disais :
- Si tout cela a de l'importance parce que c'est e qui fait que tu es toi. C'est ce qui fait que je suis tombé amoureux de toi. alors ne dit plus jamais que ça ne compte plus s'il te plait ? Est-ce que je peux t'aider à quelque chose d'autre à part atomiser ces gens ? Tu n'as qu'un mot à dire et ils sont de l'histoire ancienne.
Je voulais qu'elle sourit même si c'était juste une seconde. J'avais besoin de voir ma déesse, durant ce cours laps de temps, pour être certain qu'elle n'avait pas disparu définitivement à cause d'eux. Puis je l'avais vu se débarrasser de ce collier.
- Tu es certaine que tu veux le jeter. Tu pourrais regretter ton geste plus tard... Les regrets ont la peau tenace, tu sais.
Je parlais d'expérience. Je la regardais alors emballer les dernières affaires de sa vie d'ici. Alors je lu avais tout de même dit en veillant à ce qu'on ne nous écoute pas :
- Par contre Loredana, une fois sorti d'ici, il y a des choses dont nous devrons parler car elles sont trop importantes et décideront de la suite...
J'avais tenté de contenir ma peur et mes doutes parce que je ne voulais pas l'accabler mais elle avait du tout de même le sentir car je le voyais à ses prunelles.
- Tu n'as rien d'autre à prendre ?
La rouge et or me faisait non de la tête.
- Alors partons de ce lieu maudit...
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