Re: Château non-coopératif Invité, le Mar 27 Juin - 17:09
Même pas elle se retourne, cette dkejeiz. Elle me snob, comme si je n'étais qu'un vulgaire elfe de maison. Ça me donne pas vraiment envie de continuer, mais je me force à rester dans le coin, tout façon je peux pas aller bien loin m, parce que j'ai envie que cette tentative aboutisse à quelque chose. Alors je resté planté là, à observer son dos, ses long cheveux et ses courbes. Et j'attends qu'elle daigne enfin tenter le moindre geste, regard ou mot en ma direction. Après quelques secondes, et sans n'avoir ne serait-ce que reconnu ma présence, elle s'élève et va chercher de ses pieds le palier. Moi je reste bête sur mon escalier, en attendant qu'elle revienne. Je sais où ça mène là au-dessus, et ça ne va pas bien loin. Du coup, je sais qu'elle va me revenir. Et qu'elle craquera, en m'adressant la parole. J'essaie juste de ne pas sourire, pour pas me la jouer provocateur. Alors que j'en ai bien envie.
Très vite, j'entends le bruit de ses chaussures s'éclatant contre le sol fait de pierre du palier. Elle est de retour. D'abord, c'est sa tignasse brune qui fait irruption, et puis le reste de son corps. Et c'est là qu'elle se plonge à nouveau dans mon regard. Une drôle de sensation, que je me force à ignorer. Je suis appuyé contre la rampe d'escalier, avec ce sourire, que je n'ai pas pu retenir, forgé sur mes lèvres. C'est pas une bonne idée de me la jouer provocateur, mais je n'arrive pas à le faire disparaître. J'ai l'impression qu'elle va m'exploser à la gueule la petite, et ça sent pas bon pour moi.
- Des excuses? Wow Ian Benbow s'excuserait-il sincèrement? T'as pas été con Ian, tu es un con, t'es que ça. Mais pour le coup, j'ai été la plus conne. A croire...A croire je ne sais quoi. Mais pourquoi t'es là à me suivre, je comprends pas. Tu veux quoi Ian.
Elle m'enfonce. C'est comme quand un clou est bien rentré, mais si tu t'acharnes dessus pour être sûr que jamais il ne pointera sa tête à nouveau. C'est vraiment l'effet que ça me fait, et j'en perds presque l'envie de me battre. J'ai envie de laisser aller, de m'asseoir en plein milieu et d'attendre que tout se remette à bouger, de pouvoir avancer à nouveau. Sans elle, apparemment. Sauf que, ma détermination ne s'est pas encore envolée. Ce que je veux, je l'obtiens. Et ne pense pas être différente des autres, Philaester. Je t'aurai. Sauf que cette fois, je ne te laisserai pas partir. Oui, mon cerveau s'est enclenché, il s'est décidé. La décision est prise, tu seras mienne. Je vais te montrer ce dont je suis capable. Et si tu veuw crier, je peux m'énerver aussi.
- Oui elles le sont. Et si je suis incapable de te le prouver maintenant, laisses-moi du temps. Je suis réellement désolé pour ce qui est arrivé au bord du lac.. je me suis laissé emporter, j'ai eu.. peur.
Ma voix perd de son calme, elle tremble légèrement à cause de l'énervement. Et de la honte aussi. Je n'ai pas l'habitude de m'ouvrir comme ça, et devoir le faire en plein milieu d'un couloir, alors que peut-être des élèves nous écoutent, c'est plutôt moyen. Lentement, je monte les marches, une par une, rejoignant à mon rythme Azénor. Je suis à ses côtés, tout en gardant bien mes distances. Je sens que sa main peut partir à tout moment, je veux être capable d'esquiver si tel est le cas.
- Qu'est-ce que tu croyais, t'imaginais, hein ? Que je deviendrai un gentil petit garçon, que du jour au lendemain je deviendrai un prince charmant ? Bah non, c'est pas moi ça. Moi je ne passes pas par quatre chemin. Je fais ce que je veux, peu importe que ça te plaise ou non. Si je veux quelque chose, je le prends.
Je m'approche d'elle, l'attrape à l'arrière de la nuque et lui donne un baiser fougueux.
Tu veux de l'amour, du romantisme ou de la classe ? Passe ton chemin Philaester.
Re: Château non-coopératif Azénor Philaester, le Mar 27 Juin - 18:30
Je reste en haut. J'attends de voir ce que tu vas me lâcher, j'attends de voir tes sornettes. Je me tâte à douter de ta sincérité ou non. Autant de doute que de raison. Je sais pas trop si ce que tu dis est vrai. Tu m'as cracher des semblants d'excuses sans y aller au bout. P'têtre même que tu veux te raviser, parce que ce n'est toi ça non, ce n'est pas dans ta nature de te faire passer après quelqu'un. Certainement pas après moi, d'après ce que j'ai compris. Alors oui, moi je suis naïve, tellement naïve. A voir le bon côté des gens sans qu'ils le voient eux-même. J'suis une Lily Evans tu sais, un amour, une douceur, et une force intérieure monumentale, aussi. Mais quand tu me pousses à bout alors que le verre est déjà à moitié vide que veux-tu. Je me retrouve dépourvue d'eau et je fane comme une rose qui aurait perdue ses épines et son éclat. - Oui elles le sont. Et si je suis incapable de te le prouver maintenant, laisses-moi du temps. Je suis réellement désolé pour ce qui est arrivé au bord du lac.. je me suis laissé emporter, j'ai eu.. peur.
Tes mots qui résonnent dans ma tête, es-tu vraiment désolé. Je crois que, je crois que oui. J'ai envie de te croire. Pour apaiser ma haine. Pour redevenir comme avant, peut-être. Mais rien ne sera jamais pareil, pas vrai. Pire ou mieux j'attends de voir la suite. T'as eu quoi? Peur? Peur de quoi? J’arbore des yeux ronds à l'idée que toi Ian tu puisses avoir peur. Peur de changer pas vrai, peur de l'inconnu. Peut-être même peur que je te fasse ce que tu m'as fais. Que je t'humilie alors que t'étais déjà plus bas que terre. Tu sais, plus bas que terre. Et puis tu t'avances vers moi à tâtons. Mais enfin pas trop prêt, et on se retrouve, nos regards à la hauteur de celui de l'autre. Tu es désolé, et perdu, et tu as eu peur, pas vrai. Ah oui. Je comprends. Mais j'aurais pas réagis pareil moi, c'est ça la différence entre moi et moi. Tu es si noir alors que je suis toute blanche. T'es comme un aimant. T'as deux côtés. Un qui m'attire et que je ne peux pas délaisser, un que je hais au plus profond de moi. - Qu'est-ce que tu croyais, t'imaginais, hein ? Que je deviendrai un gentil petit garçon, que du jour au lendemain je deviendrai un prince charmant ? Bah non, c'est pas moi ça. Moi je ne passes pas par quatre chemin. Je fais ce que je veux, peu importe que ça te plaise ou non. Si je veux quelque chose, je le prends.
Tu lâches tes mots qui me percent en plein cœur. C'est dingue comme tu arrives à rester stoïque face à tout ça. Et puis tu changes totalement de discours. Tu me parlais de sincérité, d'excuses, et de peur. Tu me disais que t'avais fais le con et maintenant tu m'envoies ça dans la gueule, en plein dans le mile. Tu sais là où ça fait bien mal. Je te regarde d'un air méprisant. Je sais pas ce que tu veux. Mais t'a qu'à le prendre de toute façon je crois que j'en ai finis. J'en ai finis avec toi. Enfin, ça c'était ce que je pensais avant que tu déposes ta main, pas du tout délicatement dans ma nuque, et que tu offres à mes lèvres l'ardeur des tiennes. Et j'en suis clouée. Si je m'attendais à quelque chose, c'était certainement pas ça. C'était comme une étoile plus brillante que les autres. Tu m'as embrassé et j'en veux encore. Je veux même bien plus. Et puis tu arraches notre étreinte trop tôt. Mais je n'ai même pas bougé. J'allais quand même pas t'offrir ce plaisir. Alors, c'était comment pour toi Benbow, notre premier baiser? Tu veux de l'amour, du romantisme ou de la classe ? Passe ton chemin Philaester.
ah prends toi ça dans la gueule oké
C'est marrant parce que je détestais déjà pas mal mais alors là on franchis des limites Ian. T'es qu'une pourriture un chien un enfo*ré un sale pervers et un con de première catégorie mais je suis totalement totalement dépendante. Et plus t'en remets plus mon corps veut t'étriper, te frapper, te tuer, et plus mon cœur t'accueille les bras ouverts. Aussi con que toi ma parole. La bouche entre ouverte, j'ai du mal à cacher ma réaction. Entre déception, rancœur, colère, tristesse, et presque amour là Ian c'est le pompom. Je me dirige, balançant ton bras accroché à la rambarde de pierre pour passer de ce côté là, vers le vide. Ah bah oui les escaliers n'ont pas encore reprit leur place initiale donc j'attends au bord de la mort, scrutant le vide qui se trouve être quand même super bas. Mais d'accord je laisse tomber. Excuses bisons, peur de rien du tout... Mais attends, j'ai juste un truc a régler. Alors je me retourne, je te regarde en essayant de ne pas flancher, puis d'une voix frêle, endommagée, j'ai l'impression de te compter les dernières paroles de ma vie. - Je crois que t'as oublié " Prends-toi ça dans la gueule Azénor", je me trompe? T'es content? T'as eu ce que tu voulais? Ça t'a pas suffit dans le lac oh non. Tu préfères en rajouter une couche. M'humilier encore un peu plus, pour ton estime à deux balles. Mais tu parles de quelle peur Ian. Quelles excuses. Vas-y crache le, cris le, dis le. Et laisse moi tranquille une bonne fois pour toutes. Je t'ai jamais demandé de revenir. Jamais. Mais t'es là, encore là. T'es là, tout le temps. Je peux pas passer une journée sans voir ta face et me demander pourquoi est-ce-qu'il a fallut que tu entres dan ma vie. Tu me parlais de la première fois où on s'est rencontrés. Et bien je retire ce que j'ai dis. J'aurais voulu ne jamais m'arrêter, ne jamais te voir, ne jamais te croiser.
je te hais pourquoi il a fallut que tu viennes m'embrasser et provoquer en moi autant de désir que de dégoût
Invité
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Re: Château non-coopératif Invité, le Ven 30 Juin - 13:33
Je sens que t'as apprécié cet échange, Philaester. Je l'ai senti quand tu as accepté mon baiser, quand tu t'es joins à moi pour rendre ce moment mémorable. Je suis persuadé que tu en veux encore, que t'aimerai que je revienne vers toi, que je t'attrape encore pour en remettre une couche. Mais non. Je veux que tu saches dans quoi t'engager avec moi, tu dois savoir que je ne suis pas un prince charmant, que je ne suis pas le genre d'homme que l'on découvre dans les livres, qu'ils soient moldus ou sorciers, non moi je ne suis pas un gentleman. Je n'ai pas la prétention de dire que je te serai fidèle, c'est impossible de le savoir, surtout quand on parle de moi. Tellement de femmes ont croisés mon chemin, toutes restant gravés dans ma mémoire à jamais, certaines plus que d'autres. Aimer les femmes n'est pas un crime, sauf quand l'une d'entre-elle commence à sortir du lot.
Alors voilà, tu sais ce que t'achètes en te joignant à moi, il n'y a pas de pub mensongère, pas de belles paroles pour te pousser à coucher avec moi. Je ne veux pas te décevoir, et si tu arrives à accepter ces mots, ce sera le cas. On joue carte sur table, tu me prends comme je suis, ou pas. Un mois entier que je me pourris l'existence, pensant à toi, et à notre relation impossible, me disant que pour t'avoir je devrais devenir un autre. Hé ben non, tu me prendras comme ça, ou pas du tout, je me suis tracé un chemin, et je ne veux pas m'en écarter, par contre il est assez large pour t'accueillir, ensemble nous gravirons les échelons, je t'emmènerai plus haut que n'importe qui.
Mes yeux se perdent dans les tiens, et si je sens toujours cette attraction, causée par notre baiser, je sens aussi de la haine. Tu n'as pas apprécié ce que tu viens d'entendre. Il semble que tu aies du mal avec qui je suis, mais je t'apprendrai à faire avec. Je t'apprendrai à m'apprécier tel que je suis.
- Je crois que t'as oublié " Prends-toi ça dans la gueule Azénor", je me trompe? T'es content? T'as eu ce que tu voulais? Ça t'a pas suffit dans le lac oh non. Tu préfères en rajouter une couche. M'humilier encore un peu plus, pour ton estime à deux balles. Mais tu parles de quelle peur Ian. Quelles excuses. Vas-y crache le, cris le, dis le. Et laisse moi tranquille une bonne fois pour toutes. Je t'ai jamais demandé de revenir. Jamais. Mais t'es là, encore là. T'es là, tout le temps. Je peux pas passer une journée sans voir ta face et me demander pourquoi est-ce-qu'il a fallut que tu entres dan ma vie. Tu me parlais de la première fois où on s'est rencontrés. Et bien je retire ce que j'ai dis. J'aurais voulu ne jamais m'arrêter, ne jamais te voir, ne jamais te croiser.
Les mots sont dur, et me touche, même si j'essaie de ne pas me l'avouer. Je me convaincs qu'ils sont lâchés sous le coup de la colère, parce que tu ne t'attendais pas à un tel développement de notre relation, parce que tu ne pensais pas ressentir autant de choses après cet échange, parce que tu penses encore à cet Anthony. Je te ferai passer tout ça, tu oublieras tout.
Je me mords les lèvres, retenant un sourire qui, pourtant, arrive à se glisser un chemin jusqu'à mes lèvres. Je suppose que ça t'énerves, et tu as bien raison. Dans le sens inverse, je perdrai mon calme également. J'inspire une bouffée d'air, puis essaies de reprendre mon argumentaire. Si tu penses que cet échange est terminé, tu te trompes.
- Je ne souhaite pas t'humilier, juste te dire la vérité, te montrer qui je suis et ce qui t'attends. Tu dois savoir que je ne suis probablement pas l'homme dont tu as toujours rêvé, mais je suis certain d'être celui dont tu as besoin. Tu me détestes peut-être en ce moment, mais c'est seulement parce que tu te laisses guider par ta frustration, ta colère. Tu ne t'écoutes pas. Et c'est exactement ce que j'ai fais samedi passée, au lac.
J'essaie de lui parler avec mon coeur, sans arrière pensée, sans réflexion et en oubliant de peser chacun de mes mots. Je me laisse en roue libre, ce qui m'arrive tellement rarement.
- Si tu souhaites me détester, vas-y, mais ça ne durera pas bien longtemps, parce que finalement tu te rendras compte que ça ne te suffit pas.
Je me tais quelques secondes, espérant laisser à Azénor quelques instants pour réfléchir à ce que je viens de lui dire. J'avance de quelques pas, collant mon corps contre le siens, je dépose mes mains sur son visage, les pouces au niveau de sa joue et les auriculaires se perdant dans sa chevelure. Je penche sa tête et dépose un baiser sur son front.
Un bruit attire mon attention, l'escalier commence à vibrer, préparant son départ.
- Je t'ai dit que j'obtiens toujours ce que je veux. Et ce que je veux, c'est toi. Je lui soufflais ces quelques mots avant de me reculer, lui donnant le choix entre prendre cet escalier et fuir ou rester à mes côtés un peu plus longtemps. Peu importe son choix, je ne comptais pas abandonner le combat.
Re: Château non-coopératif Azénor Philaester, le Sam 1 Juil - 15:46
Je ne suis pas une fille en colère. Je ne suis pas rancunière. Je ne regrette pas mes choix, pas mes faits et gestes. J'assume ce que je dis j'assume ce que je fais. Et je ne m'encombre ni du futile ni du mauvais. Je suis altruiste et j'aime mon métier pour ça. Parce qu'encore plus que de la discipline j'instaure des relations de confiance, de l'aide et du confort. C'est comme ça que je fonctionne. C'est ce que je suis. J'ai baignée dans la violence alors je n'en veux plus. J'ai grandis dans la crainte alors je la rejette. Et je n'ai pas vraiment peur sinon hâte de voir la suite et ce qui nous attend tous. Mais je ne comprends pas toujours ce qui me tombe dessus. C'est pourquoi je suis un peu perdue avec toi Ian. Je croyais voir clair dans le trouble alors que tu changes de discours au fil des secondes. Plus j'attends que tu me répondes plus je me calme, parce que ça ne vaut pas la peine, rien n'en vaut la peine, même pas toi. Toi qui me souris et je t'en veux. Ça me met un peu hors de moi, le temps d'un clignement d’œil, parce que je l'ai déjà dis, je ne suis pas une fille en colère. La colère c'est épuisant. Et j'ai plus le temps de prendre le temps de me fatiguer avec toutes ces histoires. J'attends pas grand chose de spécial, juste un peu d'air nouveau. Et puis tu rouvres la bouche, ta voix m'envahit, mon être entier. Je repense même à notre baiser. C'est marrant comme première étreinte. Je ne la voyais pas vraiment comme ça, je l'avais imaginé dans un autre contexte. Mais pour ce qui était des effets c'est à peu près ça. Je suis chamboulée. Je crois que je veux d'un homme qui n'ose pas. Qui a peur de tomber pour moi. Et je crois surtout que je viens de réaliser que tout ce que je veux en ce moment Ian c'est toi, rien d'autre. Alors que tu m'humilies, quoi que tu en penses, que tu n'es pas bon, pas pour moi. Tu vois comme je suis perdue, je me contredit, mes sens, mes envies aussi. Y'a je sais plus qui a dit qu'entre Amour et Haine il n'y a qu'un pas. M*rde, il n'avait pas tord. Seras-tu mon grand A Ian. - Je ne souhaite pas t'humilier, juste te dire la vérité, te montrer qui je suis et ce qui t'attends. Tu dois savoir que je ne suis probablement pas l'homme dont tu as toujours rêvé, mais je suis certain d'être celui dont tu as besoin. Tu me détestes peut-être en ce moment, mais c'est seulement parce que tu te laisses guider par ta frustration, ta colère. Tu ne t'écoutes pas. Et c'est exactement ce que j'ai fais samedi passée, au lac. - Si tu souhaites me détester, vas-y, mais ça ne durera pas bien longtemps, parce que finalement tu te rendras compte que ça ne te suffit pas.
Je dé-teste quand on me dit ce que je dois faire, ce que je dois penser, et surtout ce que je vais devenir, ce que dont je vais avoir besoin. C'est insupportable, ta confiance, ta façon d'être si sur de toi. Je te regarde, presque pantoise, je t'écoute déverser tes mots qui me font doucement rire. T'as pas la science infuse, t'es pas dans ma tête, tu ne réagis pas pareil, t'es juste toi. Et je suis tellement moi, j'ai trouvé ce que j'étais c'est bon. Je vais pas attendre ici, rester là, à t'attendre. "Ce qui t'attends". Manquerais-je de subtilité ou verrais-tu dans mes yeux bien plus clair que j'y vois. A croire que oui. Je ne dis rien, j'ai rien à dire. Plus rien à faire. Les escaliers vont repartir, je serais peut-être plus libre. Y'a la passion et la raison. Tu serais ma passion. L'amour de ma vie. Tu serais mon sourire. Tu serais mon éclat. Mais pendant combien de temps. Quand est-ce que le moment où je vais me rendre compte vraiment que tu es le noir et moi le blanc prendra le dessus? Est-ce-que tu penses que tu seras capable de tout donner pour moi. Penses-tu que malgré nos différents ça marchera. Je vois un millions de raisons pour lesquelles ça ne marcherait pas. Mais je crois que je n'ai besoin que d'une seule. Une seule pour m'abandonner à toi.
Et puis tu t'avances, moi je reste stoïque, je ne sais même pas encore ce que je vais faire, je pourrais courir, sauter dans le vide, m'évanouir, m'abandonner encore, toute seule cette fois. Tu t'approches et nous voilà liés. Tes mains sur mon visage. Regarde au fond de mes yeux Benbow, regarde plus fort, tu vas pouvoir distinguer une lueur d'espoir. Un baiser sur le front. Les escaliers repartent. - Je t'ai dit que j'obtiens toujours ce que je veux. Et ce que je veux, c'est toi.
Un soupir. Je ferme mes yeux. Juste une seconde.
Je mords la lèvre. C'est à mon tour de m'avancer. Au diable les arrières pensées? Tout doucement, je te rejoins, parce que je voulais pas que tu partes, je ne voulais pas que tu enlèves tes mains. Je veux rester près de toi, pour toujours. Alors un léger sourire qui te pardonnerait tout, les mains presque tremblantes j'arrive contre toi. Je me pose sur la même marche. J'oublie chacun de mes gestes, je ne sais même plus qui je suis, je suis obnubilée par toi, c'est tout. Une main sur ta joue qui vient terminer son périple dans tes cheveux. Et puis je monte sur la pointe des pieds, et je viens t'embrasser de tout mon être.
Un soupir. Je rouvre mes yeux. Rien de tout ça ne s'est passé. T'es toujours à quelques pas de moi. Les escaliers sont arrivés. Je dois choisir. C'est toi ou moi.
Il y a la raison. Je te regarde comme ça, planté devant moi. Je sais que t'es persuadé que je vais sauter dans tes bras. Et non ça ne sera pas pour cette fois. J'ai imaginé, j'ai pensé, j'ai rêvé la scène. Et ça aurait été parfait, c'est sur. Mais tu es trop prévisible. Laisse moi le temps de savoir si je peux t'accepter, toi et ton passé, toi et tes envies, toi et ton impulsivité. Mais je perds pas espoir, car tu peux prôner toute la fierté que tu veux, c'est toi qui es là. Toi qui m'a suivis, toi qui a même tout commencé. Je suis dans ta tête, pas vrai. Peut-être que ce soir je regrettais, mais je sais que rien n'est finit. Toi et moi c'est inévitable. Un pas en arrière, un autre. Je m'éloigne de toi et ça me tue. Mais je ne crois pas vraiment avoir le choix. J'ai appris à écouter la raison en grandissant. Je trouve ça bien dommage, soit dit en passant. Un dernier regard, on se revoit bientôt pas vrai, j'y compte bien, c'est sur. Mais là je dois encaisser ce que tu m'a sortis. Je dois me retrouver avec moi même. Pourquoi pas même en parler à Lydie. J'en aurais bien parlé avec Anthony, mais ça serait un peu gênant. - Au revoir Ian.
Je tourne les talons. Je me mords la lèvre. Ton regard me manque déjà.
Mais Ian si tu savais, Les cimetières sont remplis de gens indispensables.
fin du rp
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Re: Château non-coopératif Invité, le Sam 29 Juil - 16:22
RP with Mary
Mes pas résonnent, l'écho rebondit sur le mur, le plafond avant de s'enfuir au bout du couloir. Un seul bruit peut produire toute une longue cacophonie. Tout comme une seule lettre peut produire tout une réflexion. Posté au centre de l'allée, perdu dans la marée incessante des corps en mouvements, j'attends. Immobile dans l'humanité pressée, j'attends. Je fais tache sur le chemin des autres, coupant leur trajet prédéfini à l'avance. Comment peuvent-ils supporter ça ? Ils sont tels des robots préprogrammés, minutés, froids et calculés. Tout est préparé, tous les jours à la même heure, avancer, exécuter. A l'infini.
Le son tortionnaire de la trotteuse avançant sans cesse Compte à rebours de la fin Qui me dit, cruel : Le temps file Avec ou sans toi Le cours ininterrompu du temps Éternel Tic Tac Tic Tac Tic Tac Tic Tac D'un geste Rageur Je fracasse l'objet de ma haine Sur le sol Rebondit Rebondit Et les éclats de verre Se dispersent sur le sol Vestiges du temps Illusion que c'est fini ... Tic Tac Tic Tac Tic Tac
J'arrache la trotteuse ... ... Voilà ... ... ... Le silence Le temps s'est tu Maintenant j'attends Je l'attends Seul dans le couloir Perdu Pantin désarticulé Affalé par terre Montre en morceaux Je l'attends Elle Mary
Re: Château non-coopératif Gaëlle Panyella, le Sam 29 Juil - 17:08
Sirlan ♥ Musique ♪
Avancer dans ce couloir bondé n'a jamais été simple Maintenant que je dois le retrouver, c'est encore plus compliqué Pourtant je sais que je vais y arriver Suffit de le reconnaître, puis je l'ai déjà croisé De plus, c'est un être exceptionnel, Il sera aisé de faire la différence avec toutes ces têtes percées J'suis dans un monde illusionniste Toujours aussi gris d'ailleurs Pourtant j'viens d'un autre endroit Rien que pour te voir
Toi
T'es de ces âmes qui même avec quelques mots Bouleversent un peu les plans T'as pas trop compris le pourquoi du comment ils sont dans ta vie Et tu fais avec, c'est un peu comme si ça coulait de source En fait Donc je vais jusqu'à lui, y'a pas d'endroits précis, Je sais pas, j'suis un peu emmêlée Savoir où je vais sans vraiment en être sûre C'est le goût qu'a l'inconnu Si spécial, si unique, effrayant mais à la fois un peu passionnant Beaucoup surtout J'laisse mes pieds divaguer jusqu'à ce que j'entende ce bruit Il m'est familier
Tic tac qui se fracasse Comme si je n'avais jamais Essayé d'arrêter le temps en tuant quelques horloges Ce ne sont pas mes folies qui arrêteront Monsieur le monde ~ Malheureusement Au moins je sais maintenant où il est Faut juste se souvenir du son C'est faisable, juste suivre la piste Pour trouver le bon chemin Dans mes cordes, dans mes moyens
Alors que je marche, prête à me lancer dans une course Je repense à ses mots Folie, serrure Portes, Clefs Y'a moyen d'avoir une conversation intéressante Puis j’aperçois
En premier, le changement : j'veux converser, mais depuis quand je n'avais pas pensé à ça positivement ? Y'a moyen de voir les choses évoluer en fait. Faut jamais dramatiser, penser que tout est perdu. Vraiment pas. Respirer un bon coup, une, deux, trois fois. Si j'continue sur cette route, là-bas, peut-être que ça ira
En deuxième, la personne cherchée : lui, là, assis entre des débris. J'ai peur mais j'avance quand même. C'est lui, c'est certain, il n'y a pas de doutes à avoir, Sirlan est là, juste là, devant moi. Pas accélérés, qui est devant qui à présent ? Heureuse de voir cet être inconnu farfelu connu quand même un peu avec qui j'avais échangé de nombreuses fois. Il a choisi le sol pour m'attendre, alors je m'assieds en face. J'me dis qu'avec lui, ça va être simple. Que les mots peuvent couler comme sur le papier. Parce que c'est ainsi qu'on a commencé. Être en face c'est bien plus compliqué, j'en ai conscience, mais ça me semble quand même facile, maintenant que je suis devant lui. Peut-être que les lettres ont arrangées la peur, j'en ai pas la moindre fichtre idée comme d'habitude. Donc je me laisse aller, j'entre dans l'ambiance directement. Je peux le faire, suffit de se lancer.
-Casser le temps sert à rien Il se répare à chaque fois Revient à la charge Une vraie mauvaise herbe. Sirlan j'imagine ?
Invité
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Re: Château non-coopératif Invité, le Mar 8 Aoû - 15:32
Je ne suis plus qu'un cadavre Esseulé Les bris du temps constellent le parquet Illusion rassurante En fait le temps ne part jamais Je ferme les yeux J'imagine Mary qui arrive au milieu de tous ces automates Mary qui me cherche et tente aussi peut-être De tuer le temps
Elle sera bientôt là Celle que je n'ai vue qu'entre quelques feuilles de papier Ou à travers une serrure Ça dépend
Les mots ont valsé la dernière fois C'était bien Est-ce qu'ils virevolteront encore Même avec la vue en bonus ? J'espère Allez, viens Danse Et pourvu qu'on reste inconnus l'un pour l'autre Jusqu'à la fin de la musique
Je me sens cassé Plus encore que mon tortionnaire étendu mort à mes côtés Mon bourreau Par son intermédiaire Je me suis aussi brisé
Et puis soudain elle est là Minuscule silhouette qui s'agrandit au loin Elle arrive Et moi je suis mort à ses pieds
Mes yeux la fixent, soudain dilatés C'est elle Je le sais et j'entends au loin le cliquetis de la clé Qui s'introduit dans la serrure Tic-tac L'inconnu est percé Enfin presque Mais pas vraiment C'est mieux comme ça Non ?
Elle accélère Elle est là Je la vois Elle me voit En morceaux Mais tant pis Je crois qu'elle connait ça C'est écrit dans ses yeux Une petite tache sombre Imperceptible
Elle sait Le temps assassin qu'on veut assassiner Elle sait Elle dit
-Casser le temps sert à rien Il se répare à chaque fois Revient à la charge Une vraie mauvaise herbe. Sirlan j'imagine ?
Le sourire se forme sur mes lèvres sèches et dures C'est toi
- L'illusion fait comme un baume à rebours Il finit par nous rattraper Cruel faucheur Mais tant pis C'est bien moi
Re: Château non-coopératif Gaëlle Panyella, le Jeu 10 Aoû - 23:51
Je comprends toujours pas pourquoi ça, j'aime pas, mais ça du coup
Au milieu du désert J'avance, assoiffée, Sans sources d'eau à proximité J'suis seule, la folie me guette, chaleur qui tape sur les nerfs J'ai mal au crâne, tout commence à tanguer Peur de sombrer, tête la première Dans le sable De morde les grains C'est pas bon, on ne sait pas qui a déjà marché dessus Suis-je bête, personne Qui serait assez idiot, pour avancer ici C'est moi le nabot L'imbécile qui a eu l'idée saugrenue De me promener dans cet endroit Les paysages se ressemblent Ma gourde est vide Mes sens tombent, yeux de papiers J'finis aveuglée par le soleil Espoir se perd, déchéance naît Saloperie, j'vais finir par cr*ver Puis d'un coup, la lumière s'allume Une nuit froide, terrifiante J'me décide, j'creuse Il revient à la charge, pourtant je m'enfonce Clef en pendentif, j'imagine une porte Là, dans les tréfonds de la terre Échappatoire, de plus en plus profond L'épuisement, le néant Et Alors, un jour, quand le soleil est toujours là Une ombre, épaisse, attire l'attention Lève la tête, signe de rédemption J'suis loin, beaucoup trop Pour remonter, pourtant une corde descend Hey, j'suis aidée Moue amusée, je m'accroche à ce qui va me sauver Une fois au-dessus, âme trouvée, Même clef autour du cou Rassurée Un merci qui se perd, la nuit est tombée Retour à la réalité, Sirlan a parlé
Tu expliques, histoire de baume illusionniste Un fugace sourire triste Contraste avec le sec que tu me proposes On est toujours agrippés, rattrapés comme tu dis Jamais on arrête de nous faire ch*er T'as beau courir, être flash Quelqu'un viendra quoi qu'il arrive Te tirer une oreille Pour te ramener vers ce que tu avais quitté Le monde est fait de c*ns opportunistes Ils cherchent pas à savoir ce que nous, on veut Les raisons ? Rien à faire, seules leurs ambitions comptent Eh ouais, ça fini malheureusement par nous faucher On tombe à genoux, tête écrasée, pied sur joue Bons à capituler, rien faire pour se défendre C'est la vie, diront certains J'appelle pas ça une façon d'exister Tu conclus par un tant pis Puis me dis que tu es toi Et je suis pas d'accord Arrêter d'abandonner C'est un début Pour aller vers une autre version de l'histoire Où la fille creuserait sans s'arrêter Sans jamais trouver une porte Ou bien même quelqu'un pour la délivrer
-Tu sais, Sirlan Si nous nous contentions des tant pis Ne crois-tu pas qu'un nombre incalculables de portes Seraient toujours closes ? Lorsque la clef n'est pas faite pour une serrure Faut en essayer d'autres, ou bien prendre une hache Tout dégommer, donner les derniers souffles Jusqu'à y arriver Deux âmes vagabondes Assises dans un couloir esseulé Abandonnés, quelques personnes passent Jamais totalement seuls Réfléchir, aller de plus en plus loin Ne pas se contenter des possibles Voir ce qui ne l'est pas Imaginer, de plus en plus haut Pousser la conversation Ou pas -J'aimerai savoir, pourquoi m'avoir envoyé une lettre Au départ ? Souhaitais-tu vraiment que je te guide Avec comme seul critère mon statut de préfète ?
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Re: Château non-coopératif Invité, le Mer 30 Aoû - 22:15
Music
Elle semble déçue Je m'y attendais un peu Se contenter d'un baume temporaire C'est pas ce que j’espérais faire du temps Elle non plus, j'imagine Bon
Petit sourire qu'elle laisse s'envoler Sourire avec comme un nuage dedans Elle a avalé de la pluie
J'entends son sourire Et son petit nuage de pluie Pourquoi te contenter d'un compromis ? Souffre Ou ne souffre pas Mais là tu laisses le temps te faire prisonnier Tu brises le temps Mais que pour un certain temps Paradoxe idiot Et c'est vrai Et ils ont raison Pourquoi capituler ? Parce que Parce que le temps nous a brisé Et qu'on a le droit de le briser aussi Stupide vengeance, je sais Justice bête Mais tant pis -Tu sais, Sirlan Si nous nous contentions des tant pis Ne crois-tu pas qu'un nombre incalculables de portes Seraient toujours closes ? Lorsque la clef n'est pas faite pour une serrure Faut en essayer d'autres, ou bien prendre une hache Tout dégommer, donner les derniers souffles Jusqu'à y arriver
Je ris doucement Oui Oui, c'est vrai - Oui, c'est vrai, mais... Mais moi, j'suis pas un courageux Moi, j'suis d'ceux qui ont perdu à loterie de la vie Mais... Mais ouais, en fait, t'as raison Si j'ai pas la clef, faut que je les enfonce, ces portes ! Oui... Mes yeux deviennent loupiotes Ma bouche devient sourire - Ouais mais ça fait mal, d'enfoncer les portes Après j'ai sur tout le corps des taches de la couleur du ciel Sur tout le coeur Ca fait mal mais tant pis Faut que j'essaie... Seulement si j'avais les clefs... Mais c'est pas grave J'essaierais, j'te promets
J'espère qu'elle comprend Et puis sinon... Non, pas tant pis Sinon je répéterai et je recommencerai J'enfoncerais la porte Encore et encore
-J'aimerai savoir, pourquoi m'avoir envoyé une lettre Au départ ? Souhaitais-tu vraiment que je te guide Avec comme seul critère mon statut de préfète ?
L'interrogation se fait dans ses yeux Le sourire se fait sur mon visage C'est drôle Même moi, j'sais pas Je me sens un peu bête Elle a raison de se poser cette question Elle en a parfaitement le droit - Ben... J'sais pas. Parfois la vie nous pousse à faire des choses improbables Et là, c'tait bizarre, j'me suis levé un matin et j'ai eu cette idée Et ça m'a démangé Alors pour une fois j'me suis écouté Juste pour voir c'que ça faisait Petit haussement d'épaules dédaigneux J'en sais rien, moi On a parfaitement le droit d'envoyer une lettre à une inconnue sur un coup de tête, non ?
Re: Château non-coopératif Gaëlle Panyella, le Jeu 31 Aoû - 18:16
par ici
Les talons martèlent à l'intérieur Avancent, suivent la route, que font-ils donc Je comprends pas Et ils continuent Marchent Marchent Marchent Sans jamais s'arrêter D'un pas calculé, au même rythme Que celui de derrière De devant d'à côté J'ai des explications C'est lui Sirlan et ces choses qu'il dégage ce qu'il pense d'avant d'après d'un peu partout Ses réponses d'un peu plus tôt elles trottent me rattrapent comme si je les avais oubliées Une fois que c'est capté Je les rattrape Face à face jusqu'au choc Clac Brutal Pas de courage Rien que notre rencontre Prouve qu'il se leurre Après, ma notion du courage est altérée J'ai du prendre sur moi pour arriver Discuter lui est facile Dans un autre univers ou celui-ci Peu m'importe Un jour j'arrêterai de justifier ~ à moi-même qui plus est la moindre de mes idées C'est beau de croire en des choses inutiles Des fois ce sont ces petites bribes qui permettent de tenir Eh oui il faut casser toutes ces portes Les clefs sont parfois trop délicates Mêmes elles se cassent Puis refermer en sortant c'est prendre le risque de perdre ce qui nous permet d'ouvrir Je sais que nous sommes des sorciers Q'un sortilège suffit Qu'en est-il quand c'est notre baguette Qui se retrouve égarée Autant avoir la solution finale Tout défoncer à coups de poings Démesurés
De nouveau sur la ligne droite Je me permets de recommencer à suivre le fil Maintenant que j'ai toutes les cartes en main N'oublions pas Que le désert est là Quelque part Il faut faire attention Nous pouvons vite nous retrouver assoiffés Ce serait assez fâcheux Autant s'en rendre compte Toujours garder la goutte d'eau en réserve Ne l'utiliser qu'en cas de nécessité Voie de la sagesse De l'égoïsme aussi, dépend de la situation Quelle importance ? Ne pas perdre pied, garder les idées claires
Il a ce sourire, Sirlan, qui me donne parfois l'impression d'être idiote, de ne pas comprendre le sens de ce qu'il dit, tandis que je garde cet air d'incompréhension sur le visage. Pourtant, ça n'a rien d'insolent, mais ça reste étrange. Différent de cette personne rencontrée par les mots. Et j'ai ma réponse. Il a écouté ce qu'on lui demandait de faire, j'sais pas si c'est une bonne idée. Quand j'ai commencé à m'écouter je n'étais plus vraiment moi-même, maintenant je n'ose plus, enfin, s'écouter, tout dépend de quelle façon. Si c'est assouvir la moindre envie qui prend des apparences de besoin, je suis contre, mais des choses si subtiles, comme envoyer une lettre, pourquoi pas, en effet. Ma question commence à avoir des allures de ridicule, étant donné ce qu'il me dit en retour, néanmoins, je reste perturbée. Inconnue, après tout, je suis préfète de sa maison, je ne l'étais pas tant que ça, puis la vraie inconnu ne réside pas dans son semblant de connu, il faut laisser le hibou choisir dans ces cas-là, comme je l'avais fait... C'est une réelle impulsion
Maintenant, que dire, par quoi pourrais-je poursuivre ? Je me lève Je lui tends la main Pour qu'il me suive - Viens, on va courir dans les couloirs, enfin, si ça te dis évidemment de quoi défouler sortir des armoires Des cases dans lesquels nous sommes enfermés - Je sais toujours pas ce que tu attendais de moi donc j'y vais à l'impulsivité Au final, pourquoi pas écouter les petites voix tant qu'elles nous demandent pas de tuer J'vois pas de raisons pour l'éviter On est deux Deux gosses égarés Qui font n'importe quoi J'ai toujours aimé ça Avec Elle et j'en ai marre De perdre les pépites les bons côtés Alors m*rde Autant les retrouver
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Re: Château non-coopératif Invité, le Ven 1 Sep - 15:29
Les pensées claquent et virevoltent Tempête Ouragan Tourbillon Je tourne, tourne, tombe et saute Je suis perdu Attends j'comprends pas Il se passe quoi, là ? Grand ménage de printemps Bousculement Nouvelles idées J'suis perdu C'est qui qui contrôle ? Elle Elle a compris Elle a compris que j'avais pas de courage pour un sou Du coup elle a défoncé la porte Waouh Ça a tout rasé dans ma tête Tout est nouveau Blanc Défonce Défonce Les Portes Sirlan Arrête tes "tant pis" Vas Y Go Explosion BOUM CRAC Changement général OK Vas Y C'est Parti Je Crois Que J'ai Compris Wow
Ca se calme C'est rapide Mais je me suis habitué
Et PAM Explosion Onde de choc Je me heurte A la porte Mais je la brise C'est juste du mauvais bois Et puis Silence Et PAM Nouvelle porte Eclats d'arbre mort Et c'est reparti
OK, j'ai bien fait de choisir ce hasard dans ma tête, ce jour-là. Quand j'ai entendu cette voix hurler dans ma tête "Écris, écris !" et que je l'ai écouté. Si j'avais su que...p****n.
Et puis ça y est elle me tend la main Elle m'embarque à nouveau Sensations Nouvelles ondes Enivrantes Folie C'est beau - Viens, on va courir dans les couloirs, enfin, si ça te dis évidemment Comment ça, ça me dit ? T'es malade ou quoi Viens on va défoncer des portes encore une fois On va les brûler Parce que là j'ai qu'une envie C'est de recommencer - Je sais toujours pas ce que tu attendais de moi donc j'y vais à l'impulsivité Ce que j'attends de toi Pff Rien du tout Mais là j'en ai eu dix fois plus Et ça me plaît Ouais Ça me plaît Et je te suis parce que j'ai envie de savoir Où tu vas m'emmener encore Viens, on fait le tour du monde Viens, on saute jusqu'aux étoiles Viens, on va poursuivre nos rêves Viens Je te suis
Je cours Et je hurle pas Même si j'aimerais bien C'est beau le silence Surtout quand il crie avec toi Surtout quand il court dans les couloirs
Re: Château non-coopératif Gaëlle Panyella, le Jeu 7 Sep - 19:50
Deux têtes silencieuses Une atmosphère chaotique Entourée d'une fumée idyllique
J'porte de la haine Envers les choses malsaines Peut-être que je suis envieuse
Des pas qui se suivent dans le néant, allant de plus en plus vite, jusqu'à l'épuisement, sans pour autant s'arrêter. Suivre les couloirs, dans ce silence quasi total, dans ce monde quasi cruel, dans ces pensées quasi personnelles. J'suis un peu paumée parce que je le connais pas et que pourtant on crie, on gueule, toussa toussa, mais en silence tu vois, parce que nous on sait parler avec les yeux !
Deux trois accords Qui s'envolent dans le décor : On se retrouve dans l'étendue vaste ~ effrayante du désert de tout à l'heure Les grains de sables sont sous mes pieds c'est merveilleux Dans un silence assourdissant j'enlève mes chaussures Le nombre de pairs perdues ne se comptent plus Elles sont beaucoup trop nombreuses J'crois que plus tard, je passerai ma vie à pieds nus C'est mieux, Bon par contre faudra les laver
Des pas qui se stoppent dans un un vacarme sourd, allant de plus en plus lentement, jusqu'à la récupération, sans pour autant reprendre le rythme. Suivre les couloirs, dans cet atmosphère quasi bruyante, dans cette école quasi folle, dans ces gestes quasi impersonnels. J'ai retrouvé le chemin parce que je connais enfin, la source de nos lèvres closes, enfin je crois, toussa toussa, mes yeux sont clos, heureusement que je peux parler avec autre chose
- ça fait du bien de se défouler comme ça
Je retrouve ensuite le sol, parce que je l'aime Ouais c'est comme ça, chacun ses délires Puis je m'imagine un ciel étoilé Sauf que ce ne sont que des points blancs dans une immensité noire C'est nul
- Oh Sirlan, tu vois le ciel étoilé en couleurs toi ?
J'ai envie de savoir, de comprendre, de m'imaginer, vu que une fois les yeux clos c'est possible
- tu me le décris s'il te plaît ?
Finalement c'est moi qui ai besoin de toi Comme quoi
Aewera Drabyssae
Gryffondor
Année à Poudlard : Diplômé(e)
Matière optionnelle : Médicomagie
Spécialité(s) : - Permis de transplanage
Re: Château non-coopératif Aewera Drabyssae, le Sam 28 Oct - 20:42
~Personne n'a répondu ici depuis très longtemps (+ d'un mois) donc je me permets de poster, MP si problème :3 merci~
(RP libre)
Always higher
Mon sac sur l’épaule, mes cheveux décoiffés, le regard perdu, je marchais, lentement.
Un pas après l’autre j’avançais, sifflotant une musique je rêvais.
Devant mes yeux passaient des images, des prairies, un lac, des oiseaux. Je les imaginais bougeant, dansant, riant.
Libres. Ensembles. Splendides.
Dans les couloirs, je me trouvais. En effet, après ce début de matinée, je n’avais plus aucun cours et rien ne me retenais, je pouvais me promener, danser, chanter, sauter.
Liberté
La musique douce que j’écoutais me guidait, mes rêves me faisaient avancer et mon corps suivait.
Si à ce moment là on m’avait donné le monde je lui aurais donné la paix. Si à ce moment là on m’avait donné la vie, j’aurais gommé la mort. Si à ce moment là, précis, on m’avait offert le pardon, je lui aurais permis d’exister. Sautillant, pétillant, l’espoir.
Avec un léger rire, je revins à la réalité quand, mes mains s’agrippèrent fortement à la rambarde de ces maudits escaliers.
Vils et fourbes
Abjects, maudits, mesquins
Si hauts, si inattendus, si capricieux
Je ne les appréciais pas, je ne les craignais pas.
Je ne voyais en eux que fourberie.
Lents, immobiles, rapides
Sourire cachés
Me ressaisissant, je me rendis compte que ce n’étais que des escaliers, innocents peut-être, mais capricieux. Avançant lentement, j’entendais les murmures d’autres élèves, eux aussi marchant dans ses escaliers prosaïques.
Arrêt brutal
Yeux ouverts
Surprise ?
Nouveau caprice
Stoppé dans mon élan, déçu, je me stoppais. Posant mon dos contre cette rambarde en pierre froide, je sentie lentement un frisson me parcourir.
Regardant les autres personnes, je m’ancrais de plus en plus dans ce moment, dans cette réalité.
Regard fixés, regard vivants, regards troublés. Tant de personnes différentes étaient là, j’espère que je ne serais pas seule tout le long de ce caprice qui pouvait parfois durer si longtemps.
Passant ma main dans les cheveux, je continuais à scruter mon entourage.
Invité
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Re: Château non-coopératif Invité, le Sam 28 Oct - 23:17
Ce matin là, Donovan n'avait littéralement rien à faire et donc décida de se balader pour voir s'il ne pouvait pas trouver quelque chose d'intéressant et s'il ne trouvait rien il irait à la bibliothèque.
Il marchait en pensant à ce qu'il avait déjà trouvé lors de ses visites improvisées du château. Une fois il avait vu une peinture d'une beauté indescriptible, une autre fois il avait trouver une porte sans poignée, une statue, enfin un buste d'une personne qu'il pensait reconnaitre mais qu'il ne savait pas d'où, ce buste n'avait même pas d'écriteau pour indiquer qui était cette personne. Une fois il avait même trouvé une bêtise faite par un élève que personne n'avait remarqué, un trou dans une des tapisseries, sûrement causé par un Incendio loupé. Un jour dans le parc il avait trouvé...
Sa pensée fut interrompu par l'arrêt immédiat des escaliers. Il n'était pas prêt à cet arrêt soudain. Cela l'énervait quand il faisaient cela, encore plus lorsqu'il était en plein milieu de ses pensées. Mais bon cela arrivait donc il faisait avec et commença son jeu de recherche. Il se mit à observer chaque recoin de son environnement, il commença par les murs mais à part les tableaux, les portes et les fissures rien de bien intéressant ne venait lui à l'esprit. il tourna son regard vers les escaliers.
Il remarqua avec surprise que pour une fois tous les escaliers s'étaient arrêtés en l'air et ils étaient tous pleins. Donovan tourna les yeux vers une jeune fille, une Gryffondor d'après lui, elle était bloquée aussi et semblait aussi ennuyée que lui d'être bloqué dans ce dédale d'escalier. Cette vue arracha un sourire au Poufsouffle et il continua de regarder ce qui se passait autour de lui.
Re: Château non-coopératif Yoomi Arcaniss, le Dim 29 Oct - 0:49
Parfois, la compagnie humaine peut être source de problèmes. Parfois, ce sont les livres qui sont les meilleurs amis des Hommes.
Tandis que ses cours de la matinée étaient finis, c'est la tête penchée sur un livre que Yoomi avait jeté son dévolu. Un livre sur la médecine moldue pour être précis. Cela pouvait semblait bizarre pour certains, mais pour d'autres c'était ce qu'il y avait de plus intéressant. Ou en tout cas, intéressant pour la Poufsouffle. L'adolescente semblait suivre la même voie que sa mère pour le moment, même si d'autres métiers l'intéressait. Mais pour le moment, plus le temps passait et plus elle se prédestinait à ce chemin. Rejoindre les rangs des médicomages, ça lui plaisait bien. Pourtant, certains métiers pouvaient être plus attrayant tels qu'alchimiste ou astrologue.
Marchant dans les couloirs, la tête baissée, Yoomi arriva vers les escaliers mouvants. Des escaliers souvent trop capricieux. Même beaucoup trop. Mais c'est pas pour autant que l'anglaise releva la tête. Un pas après l'autre, Yoomi semblait avancer sans trop se soucier des caprices de ce lieu. Pourtant, un mouvement lui fit perdre l'équilibre, faisant alors passer son livre par dessus la rambarde. Qu'est-ce qu'elle était maladroite celle-là. Heureusement que ce bouquin était léger, plus ou moins en tout cas. Toutefois, ce n'était pas de l'avis d'une personne puisqu'une plainte se fit entendre à propos de ce vol de livre.
Se penchant par dessus la rambarde, elle jeta un coup d'oeil vers le bas. Il semblerait qu'une personne avait reçu un cadeau tombé du ciel ... enfin cadeau, pas vraiment et tombé du ciel ... pas vraiment non plus. Ce n'était peut-être pas le bon terme en tout cas. Peut-être juste un malheureux incident alors ? Effaçant ces quelques pensées, la Poufsouffle se préoccupa alors de ce qui se passait quelques marches plus loin. ça va ? lança-t-elle à la malheureuse personne qui s'était prise le livre sur la tête. Peut-être que ce livre n'était pas si léger en soit, pensa-t-elle.
Spoiler:
Je n'ai pas mis de personne précise, donc .. que celui qui veuille recevoir un livre sur la tête réponde. x3
Aewera Drabyssae
Gryffondor
Année à Poudlard : Diplômé(e)
Matière optionnelle : Médicomagie
Spécialité(s) : - Permis de transplanage
Re: Château non-coopératif Aewera Drabyssae, le Dim 29 Oct - 1:21
Scruter, observer, analyser
Un pouffy se trouvait là.
Souriant, gai
Il était lui aussi à l’affut, du moindre bruit, de la moindre action.
Cherchait-il un sourire, un ami, un rêve ?
Je ne saurais pas.
Ou
Tout du moins
Pas maintenant.
Un livre me fit sortir de ma torpeur, le briseur de rêves, la pomme.
Gravité
Perdue dans mes pensées, je ne l’avais pas vu, ce livre lointain, rapide surprenant.
S’il avait voulu s’imprimer dans mon crâne, il n’aurait pu mieux faire !
Levant les yeux au ciel, une main sur le crâne, l’autre tenant le livre, je la vis.
Yoomi, ma pouffy de cousine.
Avec un regard d’excuse, elle me demanda « ça va ? »
Ne pouvant m’empêcher de lâcher un petit rire je lui dis « Ca va ne t’inquiètes pas. Par contre, je sais que tu veux que j’apprenne plus de choses mais de là à vouloir l’imprimer dans mon crâne comme ça, t’étais pas obligée tu sais ! »
Ne voulant pas la vexer, je rajoutais « Au fait, je blaguais. Tu peux descendre si tu veux, je ne vais pas te manger petit singe ! ».
Je lui fis un léger clin d’œil avant de tourner légèrement la tête sur le côté, j’aime bien observer les alentours, j’ai l’impression d’être hors du temps. Comme si le temps s’arrêtait mais uniquement pour moi. Comme si le monde m’appartenait le temps d’un instant.
Rêve
Absolu
Désir
Inattendu
Voyant l’autre pouffy un peu seul dans son coin je lui dis, « Monsieur, euh.., je ne sais pas comment tu t’appelles, tu peux venir. A part être assommé à coup de bouquin tu risque rien ! »