Re: Jour de pluie Lïnwe Felagünd, le Dim 13 Aoû 2017 - 19:11
L 'espérance se cache derrière les nuages gris
avec Linaaa
Jour de pluie
Bruine ou averse abondante sécrétée par ces nuages noirs de suie
L'eau est immonde et tiède et prenante comme après un orage d'été qui vous suit
Jour de pluie Jour de pluie
Là-bas, un homme sur un banc livide écaillé par le temps et les caprices du ciel s'ennuie.
Le garçon est aussi livide que son banc. Posé là sous un climat torride et humide. Mais encore tiède par le soleil du matin. La pluie se cache dans les cols osseux - désagréable. Les gouttes coupent comme des morceaux de verre jusqu'aux montagnes rocheuses : les épaules. Les rivières opales sur ce crâne despotique perdent espoir, noyées sous l'eau trompeuse d'aujourd'hui. Les affaires sont trempées. La morale au plus bas, dans ces chaussures mouillées.
Mais le plus incroyable, c'est que ça lui plaît. L'aspect du village a changé — nouvelle vision.
En fait, il croit en la stérilisation par l'eau bénédictine. Nectar inconscient de la pensée. Son âme est-elle plus propre, désormais ? Sa raison plus saine et son cœur moins sale ?
Jour de pluie Jour de pluie — vive la pluie enchantée. Ça donne envie de sourire au soleil absent, néant, et autres tourments.
Dernière édition par Lïnwe Felagünd le Ven 25 Aoû 2017 - 18:12, édité 1 fois
Re: Jour de pluie Lina Park, le Lun 14 Aoû 2017 - 0:36
Le doux bruit des gouttes qui s'écrase fait fureur autour de moi tel des légères sphères de cristal s’écrasant sur mon chemin. Elle dégage chacune une voie unique, mais ensemble c'est un vrai orchestre qui se joue en cet endroit. Le décor qui se dresse ressemble étrangement à une pièce de théâtre et dans ce dessin splendide qu'est-ce moment, je suis juste une passante dans sa bulle qui grâce à elle, est protéger de la froideur, des vêtements mouillés qui colle à la peau, de la pluie. Chaque chose à ses défauts qui lui son propre, tels sont les aléas de la vie, et là en l’occurrence, ce que j'ai citée précédemment sont celles de cette être mystérieux qui tombe du ciel par millier.
Une envie de respirer de l'air frais et de me perdre un peu dans mes pensées, c'est ce qui m'a menée ici. Mais en sortant du château je ne pensais pas qu'une telle pluie s’abattrait sur Pré-au-lard, c'est la première fois que ça arrive, du moins la première fois que je vois ça alors autant en profiter. Portant mon uniforme, une écharpe aux couleurs de ma maison ainsi que des gants blancs pour me protéger du froid, j'avance dans cette aventure que le ciel capricieux à créer. N'oublions pas que par prudence, ma bulle bordeaux ou autrement appelé mon parapluie loge fièrement au-dessus de ma tête.
Au loin, un jeune garçon aux cheveux d'un blond presque blanc neige est assis sur un banc, contrairement à moi qui me protège il a décidé d’emprunter un chemin plus dangereux. Il reste là ressemblant à un chevalier essayant de vaincre, ou juste subissant ce magnifique acharnement des cieux sur notre terre. Je ne sais pas si je dois voir ça comme un acte de bravoure ou bien de naïveté. Dans les deux cas mon idée reste la même. Je m'avance en sa direction délicatement. Je sens mes chaussures écraser ou plutôt briser les flacs qui avaient pris position autour de moi. Une fois arrivée à destination, c'est-à-dire à coté de lui, j'avance mon bras droit afin que mon parapluie lui offre à lui aussi cette sphère de protection. Nous logeons à présent tous deux dans ma bulle bordeaux comme si nous étions dans un rêve, l'environnement dans lequel nous nous trouvons me semble presque irréel.
- A rester comme tu l'étais, tu serais tombé malade et ça c'est pas cool je te le garantis.
J'ai prononcé cette parole tout en observant ce spectacle magnifique qu'il est. Mon regard se pose sur son visage qui croule sous les gouttes d'eau. Mes pupilles trouvent place sur ses yeux qui sont le fruit d'un mélange entre le vert de la forêt et le bleu glace. Un joli mélange qui lui va bien, j'aurais bien aimé avoir ce sublime mélange à la place de la couleur glace qui réside sur mes pupilles. Un inconnu, c'est ce qu'il est en ce moment à mes yeux, mais peut-être que le destin a décidé que notre rencontre se ferait ici, à Pré- au-lard un jour de pluie.
Lïnwe Felagünd
Maitre de Jeu Gryffondor
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Re: Jour de pluie Lïnwe Felagünd, le Mar 15 Aoû 2017 - 17:26
Il y a des montagnes et des montagnes de tuiles blafardes devant ses yeux. Il est entouré de montagnes d'où s'échappent quelques fumées douteuses par les trous hasardeux du volcan. Le petit village sorcier était plus authentique qu'à l'ordinaire, où maints étudiants se délectent devant la boutique de bonbons. C'était un jour propice, propice à la bièraubeurre. Pour s'réchauffer les mains et le cerveau à l'intérieur. Pré-au-Lard éclatait d'une belle tristesse, sous la pluie et le garçon aurait pu rester là des heures encore et encore jusque tard dans la nuit.
Chaque rêve a sa propre fin — celui-ci venait de s'arrêter lorsqu'il entendit des bruits de pas s'approcher. N'aimant pas toujours la compagnie, il craignait de s'être fait encore un faux-ami. - A rester comme tu l'étais, tu serais tombé malade et ça c'est pas cool je te le garantis, lui dit-on le parapluie au-dessus de sa tête d’alouette. Qui ? Qui venait casser la béatitude de ne voir que solitude et nature giser devant lui ?
Qui venait de briser cet instant - silence ? Qui venait de tordre l'ennui ? — un brin de changement, avant que l'ombre tortueuse ne passe sur le banc.
C'était parfait. Un bon timing. Il le regrettait - puis il la remercier un instant (intérieurement)
haussement d'épaules avant d'ouvrir la bouche, le visage ne trahissant aucune émotion si ce n'est un penchant névrosé flegmatique, d'un étudiant blasé.
J'aime bien l'infirmière. C'est vrai que c'est son amie, enfin je crois. Et ce, avec une dizaine d'années d'écart, sûrement. Mais peu importe, l'amitié ne s'invente guère sur des critères, une feuille, des colonnes, un crayon et de quoi choisir illégitimement ses proches.
Merci, non pas pour le parapluie mais pour sa présence car jusqu'à maintenant Qu'est-ce que tu fais ici ? -il parlait avec les fantômes qui se déhanchent sous leurs pieds ces petites feuilles automnales menues et trempées.
Dernière édition par Lïnwe Felagünd le Ven 25 Aoû 2017 - 18:12, édité 1 fois
Re: Jour de pluie Lina Park, le Jeu 17 Aoû 2017 - 22:48
Le temps. J'ignore totalement l'heure qu'il est, mais quelle importance puisque de toute façon, je suis loin d’être pressé. Faire les choses rapidement et en étant stressé n'a jamais été mon cas, au contraire je préfère prendre tout mon temps. La température diminue, le froid commence à prendre possession de mon corps et fais naître un léger frisson qui parcoure ma peau. Son visage pâle ne montre aucune émotion, même pas un brin de tristesse ou bien de joie, à cause de ça il est difficile de savoir si ma présence lui est bénéfique ou bien totalement inutile. Un haussement d'épaules est l'action qu'il vient d'accomplir, ses deux lèvres se décollent ce qui m’incite à croire que ça réponse ne devrait pas tarder.
- J'aime bien l'infirmière.
L'infirmière ? Je n'ai jamais eu la chance de pouvoir la côtoyer étant donnés que je ne tombe pas souvent malade, mais peut être qu'un jour je serais menée à devoir la rencontrer. Si c'est le cas, j’espère que la sympathie fais partie de ses qualités. J'imagine que pour pouvoir s’occuper d'élèves malades il faut une certaine patience. Un léger ''Merci'' s'échappe des lèvres du jeune garçon et me tire de ma légère rêverie. A l'entente de ce simple mot, un sourire timide prend place sur mon visage. Au moins maintenant, je sais que ma présence ne le dérange pas trop.
-Qu'est-ce que tu fais ici ?
Rêve. C'est à ça que le paysage me fait penser et c'est justement ce que je suis venue chercher tout en espérant qu'il ne se transforme pas en cauchemars. J'ai toujours eu un côté rêveur et constamment dans la lune, certaine personne voient ça comme un défaut d'autres comme une qualité, moi je vois juste ça comme une partie de ma personnalité. Je pense que c'est cet endroit qui, sous la pluie battante, me fait penser à une sublime peinture et me permet de laisser mes pensées s'évader. Je me décide finalement à lui répondre parce que se prendre un vent ce n'est jamais très agréable. Sans attendre plus longtemps ma voix s'exprime d'une façon calme.
- J'avais envie de prendre un peu l'air et de me balader un peu ici malgré cette pluie abondante. Je marque une légère pose avant de reprendre. Et toi ? Qu'es ce qui t'as amenée ici ?
Lïnwe Felagünd
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Re: Jour de pluie Lïnwe Felagünd, le Lun 21 Aoû 2017 - 20:28
Il semble y avoir une accalmie mielleuse à l'heure qu'il est. Une trêve des nuages qui pleuraient leur soleil mort. Les gouttes se font moins épaisses et moins abondantes. Mais quelques unes encore, s'éclatent contre le banc des adolescents. On aperçoit une montagne endormie de ce côté-là. De lugubres fumées naturelles s'élevant comme du tabac en contrebas qu'on y voit à peine les pâles lumières des réverbères dans la grand-rue.
— Non, le Temps y est arrêté quelques minutes, croyant voir les aiguilles de l'horloge entre cette plaque d'égouts (on en ressent l'odeur) mal canalisés et ce rat crevé qui gît près de leurs pieds.
Il y a comme une instance particulière. Les mouvements à peine détectables sur cette peinture baroque. Seulement quelques teintes. Et des contrastes. Beaucoup de contrastes, à travers ce gris mortuaire avoisinant. Les charpentes où trois clous dépassent. Les briques et ses cheminées défaites. Les portes en bois mouillé. Les pavés, les pavés au goût de sel. Les fenêtres obscurs où naissent le reflet d'une bougie au cyanure. Est-ce cette odeur de cerise qui prétend à parfumer cette place tout entière ?
J'avais envie de prendre un peu l'air et de me balader un peu ici malgré cette pluie abondante.
Fou comme est l'artiste et son imagination enflammée par l'opium, il pourrait partir déguerpir fuir sur le champ. Il pourrait lui transpercer la tête d'une lame féconde. Il pourrait lui mettre un poing dans l'estomac. Et lui mettre la tête dans le caniveau, comme ce rat puant. Mais pas aujourd'hui. Elle a l'air d'avoir été sur la lune. Ne sachant pas si c'était son excuse ou ce tableau déchu qui pullulait devant ses yeux.
L'envie de rester ne serait-ce qu'une dernière fois et pour l'éternité.
- Et toi ? Qu'es ce qui t'as amenée ici ? lui dit-on par surprise. Au final, il ne le sait véritablement pas.
Qu'y avait-il de si beau dans le laid ? Qu'y avait-il de si ennuyeux dans la mouvance ?
Qu'y avait-il de si ténébreux dans la lumière ? Et de coloré dans le gris pâle ?
Et si, c'était lui, et elle, artistes peignant leur toile dans la chambre à coucher guise d'atelier ?
— haussement d'épaules en gage de réponse. Mais un sourire
Te balader, vraiment ? c'est qu'il commençait à l'apprécier.
Re: Jour de pluie Lina Park, le Mer 6 Sep 2017 - 21:57
Désolé pour le retard ^^
Malgré le froid qui s'empare de moi ainsi que le tremblement de mes doigts, mon regard reste planter dans le sien. De temps en temps je suis coupé de cet univers durant un millième de seconde et je plonge dans un paysage obscur, sans personne, pas lumière, encore moins des couleurs, un monde sans vie. Un simple battement de cils peu totalement change notre environnement.
C'est intrigant Voir même étonnant mais pourtant on ne peut vivre sans.
Un simple haussement d'épaules, c'est ça m'a réponse et pour la deuxième fois, je devrais me contenter. Il n'a pas l'air très bavard mais ce n'est pas grave, il y d'autres façons de s'exprimer qu'avec des mots. Comme un sourire, c'est d'ailleurs ce qu'il vient de m'offrir. Avec une telle expression sur son visage, le contempler est loin d’être déplaisant. Même entouré de cette pluie, lui il resplendit. Pas comme la lumière, pas comme le soleil, il brille à sa façon, d'une manière qui lui est propre, comme un diamant. Mais est ce un bon ou une mauvaise découverte ?
-Te balader, vraiment ?
Il n'y a pas de méchant ni de gentil il n'y a que de gris ce triste tableau est la vie
ILa continue de me poser des questions, je vais continuer de lui répondre. Peut-être que ce jeune garçon continuera de me répondre par de simples haussements d'épaules. Si ça se trouve il ne sait pas, il ne sait rien, un peu perdu le destin la peut être mené ici sans avoir de but précis. Ça n'a pas vraiment d'importance. Après tôt nous ne sommes justes que deux jeunes étudiant à l’abri de ce chahut produit par le ciel. Ou pas. Notre rencontre est peut-être dans le but de mettre plus de couleurs dans ce doux décor gris.
- J'imagine.
Je ne suis pas vraiment certaine de ma venue ici. Alors, pourquoi lui mentir ? Pourquoi raconter des histoires à un inconnu qui ne sait rien de moi ? Je n'en vois pas vraiment la nécessiter. Ce n'est pas pour autant que je vais totalement me dévoiler. Je ne suis même pas certaine de me connaître totalement.
A la recherche de moi-même remémorer les moments heureux mais aussi les peines Se changer les idées des cours et autres médiocrités Je ne suis juste qu'une personne aimant rêvasser.
- A part la pluie, d'autres choses t'intéresse ?
Cette journée si triste le seras peut être moins que prévu.
Lïnwe Felagünd
Maitre de Jeu Gryffondor
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Re: Jour de pluie Lïnwe Felagünd, le Ven 15 Sep 2017 - 17:16
HRP : pas de soucis, j'ai pas fait beaucoup mieux non plus niveau délai. :3
Les volutes de fumée, au loin, deviennent si fines. Comme une envolée d'oiseaux épris de liberté. La pluie tombe légère et douce aujourd'hui, ce n'est pas comme d'habitude, il y a quelque chose en plus. Une magie discrète mais puissante. Comme celle d'un tableau qui nous émerveille. Le paysage a quelque chose de triste, ou plutôt de nostalgique. D'étrange. La fascination est là, présente, sous un caniveau - derrière un arbre. Et le tableau, portrait de deux enfants qui cherchent leurs mains, leur destin. Pièce maîtresse de la jeunesse en détresse.
Le banc, origine de la création. Crée le moment. L'instant présent, qu'aucun volcan ne peut briser en ce monde. Les gouttes qui s'agitent et rebondissent contre le trottoir comme une délicate mélodie de fin d'été. Et le tableau, toujours là, qui nous émerveille. Émane ces émotions prenantes qui déterminent le goût pour l'art. L'esthétisme. La beauté. Non, la Beauté avec un grand b. Comme aBsolu.
- J'imagine. Ce doit être le verbe de l'imagination.
Il y a quelque chose dans ce tableau comme dans ce portrait de jeune femme, juste à côté de lui. Quelque chose de grave. Et d'ineffable. Quelque chose d'éternel sous ces traits féminins, aux lèvres pulpeuses et aux yeux féconds. Chevelure miroitante, à peine inondée par le caprice des nuages. Juste un peu humide. — Les siens tombent le long de ses joues comme des coups de crayon. Quelques fantaisies ébouriffées qui se referment comme un étau inquiétant.
Pourquoi a-t-il l'impression de flotter sur le banc mouillé ?
Telle une soudaine apesanteur contraire à la nature rationnelle du peintre naturaliste.
Une peinture qui danse au ralenti - A part la pluie, d'autres choses t'intéresse ?
et qui s'interroge sur elle-même.
Rhétorique qui le fait sourire un peu d'un sarcasme velouté.
La mort. Regard levé au ciel en direction de la Lune - encore invisible qu'il a tant admirée yeux levés vers l'espoir la liberté le rêve et le plaisir de.
Désolé, je dois partir. A une prochaine fois sous la pluie...
Et un adieu.
|Départ de Lïnwe|
Dernière édition par Lïnwe Felagünd le Sam 21 Oct 2017 - 12:36, édité 1 fois
Vanille Fleury
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Re: Jour de pluie Vanille Fleury, le Sam 21 Oct 2017 - 12:22
Un mois sans réponse, je prends, puis vu que Lina rip :/
Nouveau regard Pv 33
Un monde de mensonge. tirée doucement des songes l'enfant dans la nuit se relève, s'avance et se perd un pied proche du vide, je me rassieds il n'y a a plus personne à cette heure ou même les chats sont rentrés sans un mot le silence alors que sur ce banc abandonné je m'étais endormie une bouteille à la main vide d'un geste de rage lancée au loin et perdue en un million de fragments contre le sol mes poumons se remplissent d'air, difficilement - soupir - je ne veux plus penser à rien alors perdue au milieu de nul part des voix plein la tête qui tourmentent de leurs questions idiotes ma raison j'aurais voulu m'enfuir, laisser mon corps là et partie plus léger hors de cette faiblesse qui me bloque mes yeux grand ouverts ne semblent pourtant plus rien voir serais-je devenue aveugle ?
mes doigts tremblants soumis à la folie d'un passé écrit avec mon propre sang ce besoin sans cesse grandissant de retrouver mes ailes d’antan, si j'en avais eu __ peut-être - haussement d'épaule - je me laisse basculer alors que le dos épouse le dossier les yeux aveugles refermés une énième fois dans l'espoir que la lumière bientôt se fasse mes bras sont lourds, un seul ? sourcils froncés alors que je retire la lame de ma manche les souvenirs se sont perdus qu'ai-je fait ?
il faudrait se battre, oui se lever comprendre les pourquoi, les comment se perdre dans des rêves utopiques oublier un instant les cauchemars
d'hier, d'aujourd'hui et de demain mais la vie passe, fuit et s'envole plus haut, plus loin, plus vite j'ai raté le dernier train
une mélodie contre mes tympans alors que le ciel pleure versent mille et une larme que je me trouve incapable de donner et le cœur à la dérive sur cet océan de pluie doux battements épuisés dans une bataille pour rejoindre le rivage
danseuse sur le sable mouillé je me lève alors que l'eau tombe, s'accroche à ma peau et me lave j'ai l'impression que la couché dorée tombe autour de moi le masque font et en un instant mon cauchemar devient moi
pas hésitant l'envie de fuir son ombre délicate douleur et les larmes ne veulent toujours pas couler...
un instant ? l’éternité...
Mangemort 33
Mangemort
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Re: Jour de pluie Mangemort 33, le Dim 22 Oct 2017 - 18:19
PV Ellana
Il y a une odeur, une odeur de brûlé. Comme si l'âme s'était consumée d'elle-même, seule. Sans pouvoir être sauvée. Les braises étaient devenues des flammes, le feu, une passion dévorante. Le coeur battant, un nouveau masque sur le visage, ses lèvres bougent et sifflent le vent. La cape vole. Elle cherche, elle regarde. L'appel vient de loin, il y a des doutes sur une façade. Des questions perdues.
_Le noir vous va si bien, Mademoiselle
33 s'arrête. Brisée, verre éparpillé. Elle s'enfonce dans la noirceur, se mélange à l'obscurité de la ruelle, elle regarde un nouveau spectacle. On dirait un être humain. Une jeune fille peut-être. Une nouvelle symphonie qui s'écorche de fausses notes. Alors le rictus est de sortie. La masquée s'ennuie, la dame de glace cherche distractions, discussions ou mensonges. Quelques piques sur lesquels faire saigner le bout des doigts.
_Une belle au bois dormant, à réveiller.
Ton coeur est en train de se consumer seul.
Peut-être un acte de moral. Peut-être simplement la recherche d'un regard. Il faut établir le contact, par une voix, une présence. Pas besoin de décliner son identité, on comprendra. On verra. Il est facile de savoir ce qui se passe, de quoi l'ombre est faite. Sous quelle forme superficielle peut-elle venir nous chercher quand on en a le plus besoin. Ce n'est que dans la lumière, qu'elle se dissimule. Qu'elle se cache. Ce n'est que quand on s'abandonne aux ténèbres, qu'on voit réellement à quoi ressemblent les enfers.
_Effleure mes doigts, je t'embraserai. Prends ma main, je t'emmènerai_
Elle fait face. Elle se contente de sourire silencieusement. Elle décide de s'intéresser à l'appel de la détresse, mais pas pour écouter. Pour guider, pour détruire les murs dans lesquels on s'enferme. Son squelette avance doucement, la faucheuse la suit. Le danger ouvre la marche.
Elle peine à respirer les éclats de lumière.
Vanille Fleury
Serpentard
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Re: Jour de pluie Vanille Fleury, le Mer 25 Oct 2017 - 16:46
Fermer les yeux et condamner les pensées, j'aurais eu envie de tenter un simple espoir, nouveau cauchemar et enchainer les portes pour définitivement être libérée des démons qui s'y cache et sur cœur un coup de poignard, couteau figé dans la plaie qui tourne inlassablement comme pour remonter le mécanisme et faire tourner encore et encore la petite poupée au visage enfantin creusé de douleur elle pourrait bien y trouver des rides avant même de connaître le mot mais ce sont des cicatrices qui déchirent sa peau des lignes mal refermée qui le font tenir un peu bancale contre le sol alors qu'elle ne sait trop sur quel pied s'appuyer cet espoir peut-être d'une cause ou d'un but qu'on ne trouve plus dans la nuit elle erre avec cette crainte de s'effondrer sans trop comprendre pourquoi
et si elle avait véritablement mérité cela ? une plaine à la nuit, long cri sans un bruit quand une voix rappel à la vie le regard, tourne, cherche mais ne voit plus il manque une pièce pour compléter le tableau et les doigts remuent dans l'air sans savoir, sans repère cherchant le morceau disparu pour que le cœur se remettre à battre ou arracher la lame et succombé d'une blessure envenimée
et si c'était plus simple, à oser, à tenter pour s'oublier ne plus avoir mal de cette folie greffée sans avis
son sourire comme une promesse contrastant avec la vérité énoncée les paroles jetée dans la nuit me font peur, elle se donnent une dimension de réalité une impression d'horreur et de fatalité tout ce que j'espère fuir, noyer avant que les mains ne m'attrapent pour une nouvelle fois m'enfermer un regard, une envie d'y croire sauvez moi un souffle presque un murmure il résonne, fredonne, s'abandonne et je l'écoute l'attente perdue à ses futurs mots.
Mangemort 33
Mangemort
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Re: Jour de pluie Mangemort 33, le Sam 28 Oct 2017 - 16:51
La détresse, elle s'éparpille un peu partout. Elle se sème dans le vent, pour qu'elle puisse porter ses fruits dans le monde entier. Elle rigole face à la vie, lui rit au nez pour seulement l'énerver. Et la mort suit, elle regarde avec un pâle sourire les guerres et les mensonges. Les détresses du monde qui s'enveniment pour lui donner plus de travail. _Que c'est dommage
La masquée s'avance doucement, elle ne dit rien. Elle ne fait qu'observer la jeune fille. Il y a quelque chose de dérangeant, d'angoissant dans son regard. Et ses propos viennent confirmer le mal-être qui flotte dans l'air. Alors peut-être que 33 en vient alors à sourire, que ça lui fait plaisir. Parce qu'elle va tendre une main, encore une fois. Ce ne sera pas une vulgaire question philosophique qui va l'ennuyer, lui retourner le cerveau dans tous les sens. Non, elle va pouvoir guider, traverser les étoiles, les enfers.
Je suis là, je t'écoute. De quoi as-tu peur ?
Elle ne tend pas la main physiquement, elle n'apaisera pas les douleurs physiques et mentales s'il y en a. Elle ne fait que lui montrer un chemin tortueux, que seuls les plus désespérés prendront le risque d'aller voir de l'autre côté. Parce que la noirceur est attirante, mais qu'elle effraie. Parce que les ténèbres ça dévorent les âmes, mais ça les fait fuir. Personne ne sait réellement ce qui se cache de l'autre côté, ce qui s'y prépare. Ce que l'incongru s'adonne à planifier.
_Cela intrigue, ça torture les esprits
Et certains, gémissent de douleur, ils feront tout pour trouver une nouvelle famille et assouvir leurs propres pulsions.
Vanille Fleury
Serpentard
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Re: Jour de pluie Vanille Fleury, le Jeu 2 Nov 2017 - 8:21
Elle a ce regard invisible que j'ai pu apercevoir à quelques reprises, quand il a détruit ce qui me reliait au passé, quand elle m'a prise dans ses bras telle une mère aimante. Quand mes yeux se posent sur son visage aux trais que l'on devine un peu fou derrière ce flou noir qui émane en douce fumée autour d'elle, une aura sombre mais presque protecteur, distante, froide et là elle est comme la nuit qui chaque soir prend place au dessus de nos têtes
dans une attitude apeurante. dans une attitude rassurante.
sentir sa présence comme un rêve et une froide image tout droit sortie des enfer qui s'avance un fantôme matériel et sans doute ce que certains appellerait une chance mais les sens aveuglés mettent du temps à percevoir alors que si proche elle semble à des kilomètres un battement de cœur, un battement de cil et je me perds à la contemplation
cette force qui vibre autour de nous comme un climat orageux et un demi sourire de désespoir qui vient réchauffer en un réflexe étrange, sans trop savoir si le paraître à déjà tout consumer à l'intérieur de cette chaire fragile qui se voudrais acier mais enfant humaine je me perds à l'intérieur même de mes pensées alors qu'au dessus de moi la lune rit
sa voix résonne dans le noir et comme un chant d'espoir guide mes envies jusqu'à elle
puisqu'elle est là. puisqu'elle écoute. alors que d'un sortilège elle pourrait détruire le souffle de vie si faible qui reste encore si faible en moi et je devrais sans doute fuir, prendre mes jambes à mon coup le plus vite possible sans un regard en arrière prisonnière de ce manque de confiance en l'autre qui m'empêche d'exister pourtant quand la question fuit ses lèvres je reste figée incapable du moindre mouvement et mon cœur accélère doucement - hochement de tête - pour moi même, on reste ?
de moi... avant tout de cet autre moi qui caché au fond ressort certaines nuits et me transforme peur de ma faiblesse si intense qui m'emprisonne et consume mes ailes, des cauchemar qui m'empêchent de fer mer les yeux dans le noir et les aveux coulent comme une douce cascade sans retenue, sans que je n'ai envie de les retenir regard baissé, regard levé, la vue se brouille et je ne sais plus trop où je me trouve.
Mangemort 33
Mangemort
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Re: Jour de pluie Mangemort 33, le Mar 7 Nov 2017 - 16:51
Une drôle d'enfant, au regard tué par le doute. Rongée par les peurs, par l'avenir. Qui se consume avec les pensées du monde, être humain et ne pas savoir où marcher. Avoir besoin d'une autre famille, avec une vision du monde différente. Tester, tomber, rebondir, se relever et recommencer jusqu'à en crever.
_Une âme perdue, à qui elle tend la main
Les ténèbres brûlent, elles savent que la peur ronge tout, même les convictions. Parce qu'être seul, ça tue, ça bouffe ce qui reste de nos envies, de nos désirs. Pourquoi avancer, pourquoi être le plus fort, si ce n'est pas pour le partager avec quelqu'un d'autre. Un monde parfait, un monde isolé. Aucun intérêt...
Il faut se consumer pour renaître. Il faut savoir mourir pour vivre...
Peut-être que ses doigts se sont éraflés avec la peau de l'être en face d'elle. Peut-être qu'un contact a été tenté. Mais elle recule, elle se contente d'observer. De comprendre, de voir, de guider pour mieux tuer les adversaires. Le nombre peut parfois faire la force, il peut parfois mélanger la haine et l'amour, pour repeindre l'espoir d'une autre couleur.
Si tu veux continuer à danser, il va falloir changer de réalité
Des énigmes dans les mots, d'autres sens dans les regards. Une piste à suivre, un exemple à donner aux êtres perdus qui ne comprennent pas. Faire face à sa propre cruauté, à ses propres pulsions, c'est peut-être le pire des cauchemars. Comprendre de quoi on est fait, comprendre ce qu'on est... C'est le plus dur à oublier derrière son masque, surtout quand on a les mains pleines de sang.
Vanille Fleury
Serpentard
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Re: Jour de pluie Vanille Fleury, le Mar 21 Nov 2017 - 17:14
Cyclique__ comme perdue dans une boucle infernale et sans fin dont le seul espoir rester de s'échapper, un mot sur les lèvres comme un second prénom, les yeux ouverts, les yeux fermés je vois lentement les étoiles tournoyé si proche et si lointaine à la fois avec cette impression qu'il n'y à plus qu'à tendre les bras mais alors si près du but je chute, je me meurs pensant que la limite atteinte c'est la fin assurée mais chaque matin c'est une renaissance plus terrible et le reflet de l'autre côté du miroir si sombre rit de ma déchéance, mais les paupières sont de plus en plus lourdes à soulever tant dis que les soleils me tirent les doigts alors que chaque matin semble plus compliqué
j'ai un mal de la routine qui m'enferme, un besoin si intense de changement une envie dévorant d'autres horizons
.mille crainte face aux choix d'un nouveau départ
prête à prendre le large, la mer me nargue, en serais-je capable ? je doute, désespère voulant à tout prix voir dans le noire cette main immatérielle tendue dans ma direction dans ce cas tuez-moi, apprenez-moi à être parce que j'ai oublié et fatiguée de me retrouvée perdue entre mensonges et illusions
un soir se réveiller dans l'obscurité et comprendre qu'on a perdu le fil, que les doigts fragiles ne contiennent plus rien si compliqué d'avouer que l'on a simplement perdu, alors doucement le déni s'installe et entre mes bras se blottis je n'ose le repousser, n'ose faire le moindre geste le désespoir me dévouant entière à la servir il y a t-il vraiment une réalité ? ou en fin de compte sommes tous de simples pantins fatigués ?
Mangemort 33
Mangemort
Année à Poudlard : Aucune année renseignée
Matière optionnelle : Pas encore disponible
Spécialité(s) : Permis de Transplanage
Re: Jour de pluie Mangemort 33, le Jeu 30 Nov 2017 - 17:07
Et lentement, le rêve se dessine. Il tangue entre les souffles gelés, entre les espoirs détruits. Il va et vient, de millions de couleurs différentes qui se mélangent dans la noirceur du monde. Doucement, elle arrache un à un les pétales de cette si belle illusion de la réalité. Elle dévore entièrement les coeurs et les âmes, pour les entrainer vers la folie et l'amertume qui consument les enfers.
La pâleur de la lune observe cette scène si étrange. Les étoiles contemplent une Mangemort tendre une main, vers une enfant du pays des merveilles. Il est temps de la ramener dans le monde où elle appartient. Là où les ronces ont grandi d'elles-mêmes et s'agrippant aux murs de glace. Là où la froideur des sourires crispe les veines des plus courageux.
Deviens ma fille et je te montrerai cette réalité que tu recherches tant...
Elle enveloppe la cause avec des mots, elle referme le piège pour que les soupçons s'évincent. Elle laisse le bénéfice du doute au plus détruit, elle laisse renaître ceux qui se laissent submerger par les émotions. La masquée ne montre pas les crocs face au faible enfant, parce qu'elle sait déjà qu'elle a gagné. Bats-toi pour nous, pour moi. Un souffle perdu, dans une mascarade effrénée de liberté. 33 la regarde, elle est certaine de ce qu'elle fait. De qui elle veut enrôler dans ses rangs à elle, dans ceux qu'elle veut pousser à se surpasser. Et même si parfois, la folie l'empêche de voir clair, certaines fois, les étoiles raisonnent ses instincts primitifs. Pour les transformer en haine.
Elle lâche des notes de musique, dans un bal masqué. Mais il y a des invités indésirables à dégager, et c'est à toi, petite fille, De les tuer.
Vanille Fleury
Serpentard
Année à Poudlard : Cinquième année
Matière optionnelle : Médicomagie
Spécialité(s) : Permis de Transplanage
Re: Jour de pluie Vanille Fleury, le Mer 6 Déc 2017 - 18:26
Les choix font mal, certains piègent, d'autres détruisent aucun au fond ne semble parfait
et cette nuit l'impression d'un autre départ comme une possibilité de renouveau alléchante, tranchante... proposition j'aurais aimé étendre le temps en faire un cerf-volant puis le laisser dans le ciel voler sous les jolies dorées
j'aurais espéré un coup de tonner puis plus rien l'absence après la tourmente et elle sombre silhouette semble se mouvoir devant moi comme composée d'un millier de folies noires
ne sachant que penser, ce qu'il fallait vraiment dans une attente insupportable du choix ses mots plaquant contre mon cœur d'enfant il est encore temps
un pas en avant et scruté dans un invisible regard le peur, la peine et la douleur composée de vide et de chaire
__ j'ai mal et ce soir il ne fait pas bon d'être faible
poupée devenue marionnette, elle a des fils entre les doigts et tendus vers le haut, je ne dirige rien l'admiration pour celle qui tend une main m'aveugle la raison vacille et comme une bougie dans le noire s'éteint
je vous suivrai une promesse en un souffle le cœur émerveillé est déjà à sa merci un regard brillant d'envie et de fièvre me battrai influençable petite à la volonté pourtant invincible prête à promettre et aller au bout du monde à pied pour recevoir les réponses si précieuses à ses questionnements irréguliers emenez-moi les mots résonnent comme une douce erreur.